Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Qui suis-je ?


Par : picsou_riche
Genre : Science-Fiction, Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 6


Publié le 14/10/2012 à 14:02:42 par picsou_riche



Nous nous réveillons le matin, je met mes écouteurs et j'allumes mon portables. Ah ! Pas de réseau. Seriously ? Je suis triste, oui je ne pourrais pas "discuter" avec Betti', une personne avec qui je lie une amitié très forte, une fille vraiment super, je l'aime beaucoup vous savez, et je tiens à elle plus qu'à ma propre vie au fond. Elle est très gentille, souriante, ouverte, aimable, amicale, polie, adorable, belle, mignonne, magnifique, sublime, admirable et tous autres adjectifs qualificatif mélioratif possible autant qu'en possède notre si belle langue qu'est le français. Enfin, reprenons (car remarquer que je fais souvent des éloges !), même si "ma" Betti' (malgré qu'elle appartenait plutôt,à son copain) n?aura pas de sms aujourd'hui, malheureusement, ça ne m'empêchait pas de penser très fortement à elle ! Bon, je disais donc de reprendre mon récit, donc voilà voili voilou : je mis alors de la musique, j'écoute un peu de tous, que ce soit du rap, bien que rare, du rock, des OST Original SoundTrackt, voir même des musiques d'Internet, comme MorphinTime pour les chansons spécial Blabla 15-18 ans et LinkTheSun, du techno, du dubstep et ceatera.

Nous sortîmes de la petite salle où nous avions passer la nuit et retournâmes au laboratoire. L?hôpital est vraiment froid le matin, dehors on ne voyait même pas les premières éclaircies du soleil si tôt qu'il était (5h24 du matin), dedans c'était noir et d'un silence totale. Pour ne pas me perdre je tenais la main d'Amandine qui m'amena, connaissant bien le chemin, au labo'. Pour avouer l'hôpital est vraiment terrifiant sans un silence totale, un noir totale comme celui, j'ai bien crus entendre des cris, des pleurs, des pas ou parfois des mots, des phrases voir même des discutions très courtes de quelques phrases s'éteignant dans le seconde où tu les as entendus. Je peux vous dire, je peux vous affirmer que j'étais véritablement en train de faire dans mon froc et que le pire des films d'horreur n'était rien comparé à ça, surtout quand tu entends le vent glacial s?engouffrant dans les couloirs, surtout quand les poutres, les planchers, les murs, le sol craquent, surtout quand de la poussière s'échappe du toit du couloir où l'on marche. A un moment je crus même voir un fantôme, vraiment !

Nous marchions tranquillement dans les couloirs, à un moment je ne sentait plus Amandine, pourtant je ne l'avais pas lâché du chemin. Le stresse monte d'un coup, j'étouffe. Je l'appelle.

" - Amandine !"

Pas de réponse de sa part, je cherche autour de moi sans rien trouver. J'ai peur, j'angoisse, je fais même une crise pris de panique. Se retrouver seul mystérieusement dans un hôpital lugubre et malsain ce n'est pas la joie ! De plus que je ne connaissais absolument pas le chemin vers le laboratoire combien Ô cet hôpital est un labyrinthe sans fin, sans chemin, sans espoir, dans le noir. Ô cet hôpital est une énigme, une horreur que je porte en mon coeur, le paradigme de l'inhumain au plus haut point.

Étymologie

Du grec paradeigma (« modèle », « exemple »). Ce mot lui-même vient de paradeiknunai (« démontrer »).


Je met met dans un coin, je ronge les doigts, je pleure, j'ai peur. J'entends des voix, j'entends des bruits, le vent qui passe. Je regarde autour de moi, je scrute dans l'obscurité du couloir, j'angoisse à voir un fantôme, j'ai de l'espoir à voir Amandine. Mais elle n'arrive pas. L'obscur qui m'entoure est oppressant, je me met par terre, je ferme les yeux et j'écoute. J'écoute le vent encore et encore, j'écoute les bruits lointains, j'écoute les voix qui m'appellent, j'écoute et j'entends... J'entends un mot qui me réchauffe le coeur, je regarde et je hurle, je pleure, je crie. Je la regarde dans ses yeux, ses yeux qui n'existent pas, je regarde son corps bleu pale dont la peau recouvre à peine les os, je regarde ce squelette vivant. Ses habits ne sont plus et me dévoile son corps à nue. Je regarde Amandine, je regarde une morte, je regarde son cadavre comme déterré. Mais peu à peu ma vision se floute et son corps devient normal, sa peau reprendre sa couleur initiale, ses formes se remettent en ordre, ses yeux sont de nouveaux à leurs places. Mais elle reste tout de même toujours nue, tenue en face de moi. Elle me regarde, elle cache aussi ses seins et son vagin. Elle recule un peu, mais je lui dis de venir contre moi.

"- Ne pars pas chérie...
- Je sais pas.
- J'ai peur.
- Attends alors."

Elle revient juste après, toujours nue, elle ne se cache pas, ses yeux ont une lueur magnifique. Amandine se colle à moi et m'embrasse ensuite.


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.