Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Qui suis-je ?


Par : picsou_riche
Genre : Science-Fiction, Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 2


Publié le 03/10/2012 à 16:51:58 par picsou_riche

Chapitre 2 :

Mais il fallait que je retourne dans ce couloir. Un couloir étroit, stressant, oppressant, étouffant et d'une odeur de la mort ! Il était à peine 8 du mat' que je pris mon vélo, cette fois, et je partis, seul comme toujours. Une fois là bas je me retrouvais dans le couloir, j'y attendis 5 bonnes minutes sans que rien ne se passe... pas de pas, la lumière ne clignotant pas avant de s'éteindre et resta allumée, aucun souffle dans le cou ou autre signe amenant une présence d'elle. Je lâchai enfin "Tu es là ?". Pas de réponse. Et j'attendis après 10 minutes un craquement derrière moi. Je fis un demi-tour mais rien, et en refaisant une autre demi-tour m'amenant à ma position initiale je laisse s'échapper un petit cri étouffé de ma bouche glacée par le froid de ce couloir bien qu'il faisait 30° degrés dehors et que nous étions en été, puis je tombai sur les fesses, au contact d'un sol si froid que je m'en releva immédiatement sans en demander mon reste. Elle était là, cette fois elle avait un sourire le long du visage, et elle ouvrit lentement la bouche comme si elle voulu parler... mais elle n'en fis sortir que le silence. Je la regardai profondément dans ses si beaux yeux et elle ré-ouvra la bouche pour me parler cette fois.

"-Que me veux-tu ?
- Savoir qui tu-es ?
- Qui suis-je ?
- Oui.
- Je ne sais... pas."

Elle s'accroupit ensuite, pas gênée par le froid horrible, puis mis sa tête entre ses bras et sanglota, voir pleura. Elle m'expliqua après, les larmes mêlées au sang de ces joues lui faisant un charme encore plus profond mélangé à une tristesse si profonde que je jure que jamais je n'ai pu rencontrer une tristesse aussi immense qu'elle en était belle et qu'aucune personne de ce monde ne pouvait aussi triste qu'elle à ce moment là, qu'elle s'est enfuie d'une cellule comme on en trouve dans les hôpitaux psychiatrique d'où elle s'est réveillée le matin même de l'accident. Sans en savoir plus.

Je me rapprochai d'elle, elle leva lentement la tête avec ses joues humides de larmes et la pencha légèrement sur le coté gauche. Puis elle se releva. Je ne comprenais pas grand chose, mais je voulais la connaître, en commençant par son prénom :

" - Et comment tu t'appelles ?
- Si je le savais... et toi ?"

Je lui dis mon prénom. Mais pour ne pas la laisser sans nom je lui dis que l'appellerais Amandine car elle me faisait penser à une amie à moi qui est décédée suite à un accident alors qu'elle s'est faite accrocher par une voiture lorsqu'elle traversât un passage piéton, sa mère s'était déjà suicidée par l'époque et j'appris que son père venait de faire un infarctus lorsqu'elle était dans le coma, pendant 3 mois. Je l'aimais bien Amandine, c'était une fille très gentille et sociable, ouverte à tous, et belle aussi... Je l'aimais beaucoup oui... et elle lui ressemblait tellement, cette mort-vivante, que j'aurais pu croire qu'il s'agissait de la même personne !
On discuta un petit peu, je lui racontait ma vie, elle me racontait ce qu'elle faisait dans ce couloir, qui était en fais sa cachette avant de trouver... Juste quoi faire au final. On s'était assez lié d'amitié en quelques heures... Ah oui les heures sont passées très vite avec elle, c'est incroyable même, mais il était assez tard.

"- Je vais y aller je pense.
- Tu peux revenir demain, s'il te plaît...
- Je... Je verrais, je te pro..."

Je n'eu pas le temps de finir qu'elle s?avança vers moi et me mis ses bras, très froid que j'en eu la chair de poule, autour de moi. Je réalisais à peine qu'un mort-vivante, mais en plus une fille (!), me faisait un câlin. Bon nous n'en étions qu'à un petit câlin de remerciement bien sûr, pas un gros, que ce soit d?amitié ou d'amour. Mais c'était déjà ça, et un câlin, bien que son corps était froid, qui me réchauffât le coeur. Avant de desserrer ses bras elle me regarda 10 secondes avec un très beau sourire au lèvre, ce qui me combla passionnément, ah oui car j'approuvais une passion pour elle, pour Amandine. Et je lui rendis ce sourire avant qu'elle ne me lâche et recule. Je commençais à sortir, mais avant je lui dis que je viendrais demain, et elle me souffla dans l'oreille "Je t'aime.", qu'est ce que je devais en comprendre ?


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.