<h1>Noelfic</h1>

Ma nouvelle vie de dealer


Par : HousseDeRocket

Genre : Action

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 13

Publié le 28/12/08 à 17:05:10 par HousseDeRocket

[ La voiture démarra et nous les suivîmes de prés... j'ai un mauvais pressentiment... :( (comme dirait Obi-Wan :noel:) ]


Puis la Mercedes démarra dans l'épaisse nuit, nous la suivîmes de prés. La route était couverte de brouillard, comme d'habitude sur cette région. Il faisait froid, le chauffage de la voiture était défectueux, je me chauffais les mains en soufflait dedans. La route était déserte, on ne voyait plus que les lumières de la ville au loin, la cathédrale et la tour Perret éclairée dans ses teintes violacées.

« T'es prêt petit ?
- On va où ? Dis-je d'une petite voix fébrile, arrachée à mes lèvres gercées.
- Ce soir y a un changement de programme...
- C'est à dire ?
- Prépare toi au pire... »

Je regardais Kador, il ne continuait pas sa phrase. De toute façon j'étais si épuisé que je n'écoutais qu'à demi-oreille ce qu'il disait. J'en avais marre de cette soirée, je voulais rentrer chez moi, tranquille, au chaud. Elle me manquait cette vie de lycéen. Mes amis, ma joie de vivre, tout ça avait disparu en si peu de temps !


Soudain je remarquais que le pneu arrière de la Mercedes était à plat. L'enjoliver touchait presque la route, j'entendais un frottement assez désagréable. Kador reçu un coup de fil, la mercedes mit son clignotant et s'arrêta sur le bas-côté de la nationale, elle pris un sentier (qui borde les champs), à l'abri des regards et s'arrêta.

Trois hommes sortirent de la voiture et vérifièrent l'état des roues :

« Putain on a crevé, on se les gèle en plus.
- Ca va les gars vous allez vous en sortir ? Dis Kador
- Ouais ouais, bordel de dieu. »


Les 3 hommes ouvrirent le coffre et ils portèrent la roue de secours, le cric et se mirent à changer la roue.

Kador rentra dans sa voiture, il me regarda quelques instants, moi hébété j'attendais.
Puis il glissa quelques mots aux deux hommes de derrière. Je les vis chercher quelque chose dans leurs poches, je compris maintenant qu'ils sortaient leurs armes. :peur:

Kador et ses 2 sbires sortirent ensemble de la voiture. Kador parlait au chauffeur, son acolyte faisait mine d'aller pisser à côté de la vitre du co-pilote, et le dernier complice se tenait debout à côté des trois changeurs de roue.

Moi je regardais la scène, attentif cette fois, j'avais encore du mal à comprendre ce qu'il se passait : l'homme debout près des changeurs de roue sortit son arme et se mit à crier :

« Levez vous, et vite !
- Putain qu'est-ce qui se passe ? »

Il tenait en joue les trois hommes assis.

Une seconde après, le pilote et le co-pilote voulaient sortirent de la voiture, mais Kador et son complice les en dissuadèrent:

« Restez assis et il ne vous arrivera rien ! »

Kador frappa le pilote sur la nuque et celui-ci tomba raide. Puis après quelques secondes de silence, due à la surprise je présume.

« Bordel qu'est-ce que vous faites ? »
- Ta gueule sinon je te ferrai taire, Arthur sors de la voiture ! »

Je ne réagis pas tout de suite, je n'avais pas encore assimilé ce qu'il m'arrivait. Cet homme armé me faisais plus peur qu'autre chose, c'était la première fois que je voyais une arme de si près. Je peux vous assurer que c'était la pire expérience de ma vie. Il pointa son arme sur moi pour m'interpeller, que voulait il faire de moi ?

« Sors putain de merde ! »

Je sortis donc en sursaut:

« Quoi ? Qu'est-ce que tu fous ?
- Rentre dans la voiture et récupère la valise grise ! »

Il du me répéter deux fois la même chose, puis finalement je m'avançais tremblotant jusqu'à la voiture et j'attrapai la valise du bout des doigts.

« Mets la dans la voiture, sur le siège passager, vite !
- Ok, ok mais calme toi !
- Grouille toi putain, c'est pas le moment de me faire chier ! »

Puis je grimpai dans la voiture, côté conducteur et je posai la valise sur le tableau de bord. J'étais allongé sur la banquette de devant. Je m'appuyais sur le volant pour le relever, mais en glissant sur le plastique j'ai klaxonné. Tout le monde était si tendu que le moindre bruit, le moindre geste pouvait rapidement faire changer la situation en cauchemar, et c'est ce qu'il se produisit :
Le klaxon fit sursauter l'homme qui tenait en joue les changeurs de roue, et par peur il tira un coup de feu qui atteignit la jambe d'un des hommes. En battement de cils, le co-pilote sortit une arme et fit feu sur le premier homme, une balle lui traversa l'abdomen et j'entendis le sifflement de la balle qui partait au loin. L'autre homme, qui faisait semblant de pisser tira à son tour sur le co-pilote, qui tomba sur genoux à terre en poussant un cri terrifiant. Kador couru vers moi, de dos, en pointant son arme sur les deux hommes et le blessé qui gémissait effroyablement.

Il m'hurla : « Démarre, démarre ! » puis il entrât dans la voiture...

Je démarrai alors la voiture mais notre complice rétorqua :
« Attendez moi putain » et il courut vers la renault de Kador.

L'un des deux hommes restait assis sortis un couteau de sa poche et sauta sur celui qui courait vers la voiture. Il lui mit plusieurs coups de couteau. Mon Dieu, cette scène était atroce :on entendait la chair qui se trouer à chaque choc, et le sang giclait littéralement sur le sol.:malade:

Kador et moi vîmes que l'homme blessé et qui était resté à terre était en train de sortir quelque chose de sa ceinture, c'était un colt 45, ceux qu'utilise l'armée américaine comme arme de poing, un revolver mortel, beaucoup plus que le 9mm classique même si la différence entre les deux est minime quand on en a un braquer sur soit.

Kador réagit le premier et m'hurla dans l'oreille :

« Dégage de là, merdeeeeeeeee !!! »

Alors j'actionnai la pédale d'accélérateur. Dans la précipitation j'oubliai de mettre la marche arrière et la voiture se projeta directement dans la mercedes, la voiture roula sur l'homme qui nous visait et écrasa les jambes de celui qui donnait des coups de couteau sur le coffre de la merco.
Oh mon dieu, je venais peut-être de tuer un homme :peur:. Le bruit du crane sur le pare-choc m'avait donné une sueur froide, et le visage de l'homme aux jambes brisées aussi. Je n'avais pas compris sur le moment ce qu'il se passait. Je me dépêchai de mettre en marche arrière et de foncer pour reprendre la nationale. C'était la première fois que je conduisais, c'était beaucoup plus dur que je ne l'imaginais, le stress me déstabilisé, la voiture dérapa plusieurs fois avant que je n'arrive à la dompter.

« Putain j'ai tué ce mec?!
- On s'en fout t'es en vie bordel ! :oui: »

Je crois qu'une larme coula sur mon visage :snif:, je ne cessez de penser à ce type et à tous les autres laissés pour mort ici, en plein champ qui ira les secourir ?


En attendant nous devions aller nous cacher... :peur:

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