Ma nouvelle vie de dealer
Par : HousseDeRocket
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 16
Publié le 28/12/08 à 17:07:44 par HousseDeRocket
[ A mesure les jours défilaient, je songeais à avouer ma faute, et demander le pardon. ]
Mais une force m'en empêcher. Je n'allais quand même bousiller ma vie pour 3 connards de truands ? Mon dieu, voilà que je parle comme eux.
(je m'essaye à la poésie )
Ô dilemme ! Cruelle vie ! Ô Féroce destiné !
Moi, tout seul,mortel, face à la Mort obstinée !
Dois-je avouer mon crime ? Dois-je cacher la vérité?
Puis-je affronter les dieux et leur sévérité ?
(parenthèse fermée )
Pendant des jours et des jours j'ai eu envie d'aller au commissariat, sans jamais avoir la force de le faire. Étais-je un lâche ? Peut-être, mais après mainte réflexion cela me convenait. Je me préférais en vie et coupable qu'en taule et pardonné. Je devais apprendre à vivre avec, jusqu'au jour peut-être où je le payerai. J'avais 33 ans à attendre pour la prescription des crimes.
Quelques jours plus tard : J'apprenais à la télévision que les rescapés allaient paraître en comparution immédiate devant le juge. Apparemment ils n'avaient rien dit. Si ce n'est la modèle de la voiture qui les a écrasés. Un avis de recherche avait d'ailleurs été déposé au niveau national.
J'étais soulager, tranquille pour un certains temps. La culpabilité n'était plus à l'ordre du jour, désormais je pensais qu'il fallait arrêter totalement les conneries et éviter d'autre drames et d'autres bavures.
En repensant à tout ça, je me rappelais que j'avais rendez-vous avec Kador samedi soir. J'allais quand même y aller, histoire de boucler la boucle et de tourner la page. J'y allais pour prendre l'argent mais surtout pour dire à Kador que j'arrêtais de travailler pour lui, et que les conneries c'était fini.
Bref le week-end approchait et je me préparais: je pris un sac de sport, en disant à mes parents qu'il y avait mes affaires dedans, puis à 20h00 je partis de chez moi.
Je fouillais les poches de mon blouson : il me restait de la marie-jeanne et surprise;le couteau suisse que j'avais emporté pour samedi soir, et que j'avais complètement oublié.
J'avais 6h00 à tuer. J'étais allé boire un coup dans un petit bar. Puis je commençais à remonter jusqu'au lieu de rendez-vous.
Après quelques centaines de mètres, je remarquais qu'un groupe de 3 personnes me suivaient au loin. J'étais peut-être parano, mais il vaut mieux être prudent : j'ai donc changeais de rue.
Merde, ils me suivent encore, et ils pressent le pas, cette fois c'est sur ils m'en veulent, mais qui sont ils ? Qu'est-ce qu'ils veulent ? Je tente de les semer en changeant plusieurs fois de rue et direction.
Ouf, plus personne, du moins c'est ce que je croyais : au loin un scotter arrive en sens interdit, pleine vitesse.
Là je commence à baliser : je cours, partout dans tous les sens, le scotter repasse, je me cache derrière un 4x4.
Soudain les 3 hommes refont surface, l'un d'entre eux téléphone, il fait des grands gestes. Comme pour indiquer un plan.
Une voiture arrive au loin, plein phares et commence à faire des tours. Je me cache,et je cours, j'essaye de rentré chez moi. Merde ! C'est justement là que passe les 3 hommes.
Alors je prends la rue en sens inverse et descend vers l'est de ma ville. Le scotter me capte, et fonce sur moi. Je ne peux pas lui échapper, il est trop tard. Alors je me retourne et prend mon pauvre couteau suisse.
Arrivé à 2 mètres de moi, il me force à me pousser sur la droite.
J'arme mon poing, mais le conducteur retire son casque :
« Tu crois que tu me fais peur avec ton jouet ? »
C'était Kador, je le reconnaissais :
« Je viens en ami, n'aie pas peur.
- Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Mon boss te recherche, il pense que c'est toi qui a tout calculé
- Mais c'est toi qui a tout prévu ! Tu m'as accusé à ta place !
- Écoute petit, la vie est dure, surtout pour moi, alors ta gueule... Les mecs là-bas c'est pas des rigolos, ils viennent pour te casser la gueule. Mais comme je suis sympa, je te préviens d'avance...
- Et tu veux que je te dise merci ?
- Ahahah, tu me le diras un jour ou l'autre !
- Je touche plus à la drogue, alors laisse moi tranquille !
- Tant mieux, tant mieux, maintenant casse toi, sinon tu le regretteras...
- Et je pars où ? » (dtc ? )
La voiture arrivé en haut, le conducteur avait du voir que Kador était arrêté...
« T'inquiète pas, un petit coup de fil, et c'est réglé. (il compose un numéro) Allo ? Ouais, euh j'ai eu un petit problème, c'est pour ça que je suis arrêté................................... Nan c'est bon pas besoin d'aide......... Laisse tomber, je crois qu'il est partit au nord, va voir là-bas ! (raccroche)
- Pourquoi tu fais ça ?
- Parce que tu mérites pas ce qu'il t'arrive... T'étais juste un petit fils de bourge qui cherchait de la thune et te voilà embarquer dans la pire affaire de drogue de la région
- C'est fini tout ça pour moi...
- Hum, j'espère.
- T'espère ?
- C'est dur de décrocher tu sais, regarde moi, je vais surement crevé dans 10 ans, dans un « crime crapuleux ». L'espérance de vie d'un dealer n'est que de 30 ans.
- Je suis pas un dealer...
- C'est ce que je me disais aussi. Enfin bref, je te dis adieu !(Il me donna une liasse de billet) Voilà ta part, fais attention elle est maudite
- Adieu. »
Puis il partit sur son scotter volé.
Je fonçai chez moi, et j'allais vite cacher l'argent et la drogue qui embaumait mon blouson.
Cette nuit fut peut-être la meilleure nuit depuis très longtemps: déjà d'une parce que j'ai échappé de me faire tabasser, de deux parce que s'en était fini de la drogue, et de trois parce que j'avais plus de 5000€ en liquide dans mon porte feuille !
Mais une force m'en empêcher. Je n'allais quand même bousiller ma vie pour 3 connards de truands ? Mon dieu, voilà que je parle comme eux.
(je m'essaye à la poésie )
Ô dilemme ! Cruelle vie ! Ô Féroce destiné !
Moi, tout seul,mortel, face à la Mort obstinée !
Dois-je avouer mon crime ? Dois-je cacher la vérité?
Puis-je affronter les dieux et leur sévérité ?
(parenthèse fermée )
Pendant des jours et des jours j'ai eu envie d'aller au commissariat, sans jamais avoir la force de le faire. Étais-je un lâche ? Peut-être, mais après mainte réflexion cela me convenait. Je me préférais en vie et coupable qu'en taule et pardonné. Je devais apprendre à vivre avec, jusqu'au jour peut-être où je le payerai. J'avais 33 ans à attendre pour la prescription des crimes.
Quelques jours plus tard : J'apprenais à la télévision que les rescapés allaient paraître en comparution immédiate devant le juge. Apparemment ils n'avaient rien dit. Si ce n'est la modèle de la voiture qui les a écrasés. Un avis de recherche avait d'ailleurs été déposé au niveau national.
J'étais soulager, tranquille pour un certains temps. La culpabilité n'était plus à l'ordre du jour, désormais je pensais qu'il fallait arrêter totalement les conneries et éviter d'autre drames et d'autres bavures.
En repensant à tout ça, je me rappelais que j'avais rendez-vous avec Kador samedi soir. J'allais quand même y aller, histoire de boucler la boucle et de tourner la page. J'y allais pour prendre l'argent mais surtout pour dire à Kador que j'arrêtais de travailler pour lui, et que les conneries c'était fini.
Bref le week-end approchait et je me préparais: je pris un sac de sport, en disant à mes parents qu'il y avait mes affaires dedans, puis à 20h00 je partis de chez moi.
Je fouillais les poches de mon blouson : il me restait de la marie-jeanne et surprise;le couteau suisse que j'avais emporté pour samedi soir, et que j'avais complètement oublié.
J'avais 6h00 à tuer. J'étais allé boire un coup dans un petit bar. Puis je commençais à remonter jusqu'au lieu de rendez-vous.
Après quelques centaines de mètres, je remarquais qu'un groupe de 3 personnes me suivaient au loin. J'étais peut-être parano, mais il vaut mieux être prudent : j'ai donc changeais de rue.
Merde, ils me suivent encore, et ils pressent le pas, cette fois c'est sur ils m'en veulent, mais qui sont ils ? Qu'est-ce qu'ils veulent ? Je tente de les semer en changeant plusieurs fois de rue et direction.
Ouf, plus personne, du moins c'est ce que je croyais : au loin un scotter arrive en sens interdit, pleine vitesse.
Là je commence à baliser : je cours, partout dans tous les sens, le scotter repasse, je me cache derrière un 4x4.
Soudain les 3 hommes refont surface, l'un d'entre eux téléphone, il fait des grands gestes. Comme pour indiquer un plan.
Une voiture arrive au loin, plein phares et commence à faire des tours. Je me cache,et je cours, j'essaye de rentré chez moi. Merde ! C'est justement là que passe les 3 hommes.
Alors je prends la rue en sens inverse et descend vers l'est de ma ville. Le scotter me capte, et fonce sur moi. Je ne peux pas lui échapper, il est trop tard. Alors je me retourne et prend mon pauvre couteau suisse.
Arrivé à 2 mètres de moi, il me force à me pousser sur la droite.
J'arme mon poing, mais le conducteur retire son casque :
« Tu crois que tu me fais peur avec ton jouet ? »
C'était Kador, je le reconnaissais :
« Je viens en ami, n'aie pas peur.
- Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Mon boss te recherche, il pense que c'est toi qui a tout calculé
- Mais c'est toi qui a tout prévu ! Tu m'as accusé à ta place !
- Écoute petit, la vie est dure, surtout pour moi, alors ta gueule... Les mecs là-bas c'est pas des rigolos, ils viennent pour te casser la gueule. Mais comme je suis sympa, je te préviens d'avance...
- Et tu veux que je te dise merci ?
- Ahahah, tu me le diras un jour ou l'autre !
- Je touche plus à la drogue, alors laisse moi tranquille !
- Tant mieux, tant mieux, maintenant casse toi, sinon tu le regretteras...
- Et je pars où ? » (dtc ? )
La voiture arrivé en haut, le conducteur avait du voir que Kador était arrêté...
« T'inquiète pas, un petit coup de fil, et c'est réglé. (il compose un numéro) Allo ? Ouais, euh j'ai eu un petit problème, c'est pour ça que je suis arrêté................................... Nan c'est bon pas besoin d'aide......... Laisse tomber, je crois qu'il est partit au nord, va voir là-bas ! (raccroche)
- Pourquoi tu fais ça ?
- Parce que tu mérites pas ce qu'il t'arrive... T'étais juste un petit fils de bourge qui cherchait de la thune et te voilà embarquer dans la pire affaire de drogue de la région
- C'est fini tout ça pour moi...
- Hum, j'espère.
- T'espère ?
- C'est dur de décrocher tu sais, regarde moi, je vais surement crevé dans 10 ans, dans un « crime crapuleux ». L'espérance de vie d'un dealer n'est que de 30 ans.
- Je suis pas un dealer...
- C'est ce que je me disais aussi. Enfin bref, je te dis adieu !(Il me donna une liasse de billet) Voilà ta part, fais attention elle est maudite
- Adieu. »
Puis il partit sur son scotter volé.
Je fonçai chez moi, et j'allais vite cacher l'argent et la drogue qui embaumait mon blouson.
Cette nuit fut peut-être la meilleure nuit depuis très longtemps: déjà d'une parce que j'ai échappé de me faire tabasser, de deux parce que s'en était fini de la drogue, et de trois parce que j'avais plus de 5000€ en liquide dans mon porte feuille !
18/11/09 à 22:59:08
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