Nouvelles en pagaille
Par : Khamsou
Genre : Sentimental , Fantastique
Status : Terminée
Note :
Chapitre 5
Le ballet des âmes moqueuses
Publié le 12/07/11 à 00:55:50 par Khamsou
En une seconde, le ciel semble s’assombrir. La chaleur estivale s’accroît de même que le vent s’estompe. Le son semble être aspiré dans une poche. Tout devient très lourd, Il en perd la tête. Le ciel est en effet rouge sang, traversé de quelques rares nuages noirs. Il perd l’équilibre. Ou alors c’est plutôt le sol qui semble se mouvoir sous ses pieds. Ce paysage d’horreur et de fantaisie est diffus comme un bourdonnement, instantané comme un flash et déroutant comme un trauma. L’autre face de la Lune.
Et tout à coup les visages se lèvent. Ou étaient-ce vraiment des visages ? On dirait des masques. Ils sourient, ils rigolent, ils parlent, fort, fort, beaucoup trop fort. Il essaie de crier mais le son est inextricablement aspiré. C’est un piège dont Il ne peut sortir. Dont Il ne peut plus.
La solution la plus simple semble être la Haine. Son soutien Lui permet de les repousser. L’incompréhension Lui permet ainsi de revivre. Il peut ainsi continuer à avancer, alors que ses pas s’enfoncent dans les pavés de la rue, mous comme des éponges. Malgré que les masques soient toujours plus prêt de Son propre visage, Il utilise ses propres mains pour les repousser, se les brûlant ainsi à des degrés célestes.
Mais la Haine ne Lui suffira pas, Il ne peut pas tous les anéantir. Épuisé, atteint mentalement, Il tente à nouveau de hurler, et devant son échec, Il commence à se mutiler. Détruire sa chair par sa propre chair. Les ongles tranchants comme des rasoirs scient sa peau, ses doigts perçant comme des pieux transpercent son corps et broient ses organes.
Comme le reste de ce monde, Il devient mou et inapte. S’affalant sur le sol comme une vulgaire feuille d’Automne, Il gît, inapte et inconscient, meurtri et terrassé.
Mais il va être en retard, c’est pour ça qu’il reprend sa course effrénée sous ce soleil de plomb, esquivant les gens heureux de cette grande rue ensoleillée.
Et tout à coup les visages se lèvent. Ou étaient-ce vraiment des visages ? On dirait des masques. Ils sourient, ils rigolent, ils parlent, fort, fort, beaucoup trop fort. Il essaie de crier mais le son est inextricablement aspiré. C’est un piège dont Il ne peut sortir. Dont Il ne peut plus.
La solution la plus simple semble être la Haine. Son soutien Lui permet de les repousser. L’incompréhension Lui permet ainsi de revivre. Il peut ainsi continuer à avancer, alors que ses pas s’enfoncent dans les pavés de la rue, mous comme des éponges. Malgré que les masques soient toujours plus prêt de Son propre visage, Il utilise ses propres mains pour les repousser, se les brûlant ainsi à des degrés célestes.
Mais la Haine ne Lui suffira pas, Il ne peut pas tous les anéantir. Épuisé, atteint mentalement, Il tente à nouveau de hurler, et devant son échec, Il commence à se mutiler. Détruire sa chair par sa propre chair. Les ongles tranchants comme des rasoirs scient sa peau, ses doigts perçant comme des pieux transpercent son corps et broient ses organes.
Comme le reste de ce monde, Il devient mou et inapte. S’affalant sur le sol comme une vulgaire feuille d’Automne, Il gît, inapte et inconscient, meurtri et terrassé.
Mais il va être en retard, c’est pour ça qu’il reprend sa course effrénée sous ce soleil de plomb, esquivant les gens heureux de cette grande rue ensoleillée.
12/07/11 à 16:31:58
Ca vaut ce que ça vaut... Ca sort tout brut de mon esprit torturé tr0 d4rk quoi.
12/07/11 à 01:57:10
J'avais jamais vu que tu faisais un petit "recueil" de nouvelles. J'prendrai le temps de tout lire :)
Vous devez être connecté pour poster un commentaire