Nous sommes leur pire cauchemar
Par : Conan
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 5
Expédition punitive
Publié le 19/08/13 à 01:14:01 par Conan
Après une petite heure de trajet sur une route déserte de savane, nous arrivons au village sous un ciel orangé.
Le camion s'arrête à cinq cent mètres de la première maison en torchis. Je crois que si il avait fait ne serait-ce qu'un mètre de plus j'aurais sauté en marche. Nous devons avoir été repéré par tous les gardes du coin, et le plus chiant c'est que de nous au village, il n'y a qu'une étendue d'herbe sèche, sans aucun abris mis à part quelques arbres. Bravo les commandos du PLN.
-Bon, combien de types on a en face? Demande Ritchie en armant sa Kalach.
-Je ne sais pas, mais on va les buter! Tous les buter! Répond l'autre hystérique à béret.
-Super programme, et combien de civils?
-Apparemment y'a pas de civils, tous les rebelles les ont chassés.
C'est au moins une info...
Alors que Jack s'apprête à demander qui est le mitrailleur pour le tir de couverture, les miliciens se mettent à hurler en courant vers le village, fusil d'assaut à la hanche. Un type posté à une fenêtre armé d'un PKM se met à joyeusement nous arroser et deux gougnafiers se retrouvent la gueule dans l'herbe avant de comprendre quoi que ce soit. Il faut être fou, ou défoncé, ou les deux pour courir à cette mort certaine comme ça.
-Venez voir! Dit Ritchie après avoir rampé un peu plus à l'écart. Nous le rejoignons tête baissée tandis que les balles nous sifflent aux oreilles. Notre ami est baigné dans une petite rigole d'eau creusée à même la terre, et juste assez profonde pour nous permettre d'avancer à plat ventre jusqu'à l'est du village sans se faire remarquer.
Nous rampons, à l'abri derrière un petit talus dans notre gouttière paysanne, les avant bras et les jambes plongés dans la flotte.
Nous arrivons enfin au petit village. Quelques huttes et chaumières en terre cuite, une place centrale, des sacs de riz, des cadavres pourrissants...
Je passe devant et m'adosse à une petite case. Je jette un coup d'œil au village : il y a sept petites habitations qu'il nous faudra fouiller une à une. Cinq miliciens armés sont à l'extérieur. En train d'arroser nos "alliés" qui sont surement bloqués par le tir de barrage, ils nous tournent le dos et ne prêtent pas attention aux éventuels dangers qui pourraient les surprendre. Je fais signe à Jack et Ritchie de me rejoindre.
-Choisissez vos cibles.
Je mets l'un des types en joue. Mes deux amis choisissent les types à droite et à gauche de ma future victime.
Je tire une balle. Dieu, cette arme est lourde et chiante à manier, mais elle tape fort. Le garde s'écroule en avant comme si il avait reçu un violent coup dans le dos. Les AK de Jack et Ritchie se mettent à crépiter des deux cotés, si bien que je suis assourdi. Les deux autre gars se retournent et se mettent à courir dans tous les sens. J'en déglingue un autre de deux balles et Jack s'occupe du dernier pendant que Ritchie investit la première baraque. Quelques tirs, un cri, puis Ritch ressort.
Une à une, nous fouillons toutes les maisons, pour la plupart vides, tandis que le type à la PKM continue de s'en donner à cœur joie sur les autres gougnafiers.
Étant donné que nous butons chaque ennemi que nous trouvons, je me retrouve à court de munitions. Je récupère un 45 sur la dépouille d'un mort et me dirige vers la dernière chaumière que nous n'ayons fouillée, celle du mitrailleur.
Je passe en premier, suivi de Jack puis de Ritchie. Arme au poing, j'avance lentement et passe le petit rideau qui sépare l'entrée de la pièce principale. A quelques mètres de moi le type est la, à tirer en hurlant avec sa machine enfumée. Les douilles recouvrent le sol de la pièce et continuent de tomber les unes sur les autres, de rouler, de virevolter, de rebondir.
J'approche du garde, met mon arme tout près de sa nuque et tire. Le type s'écroule sur sa machine pour au final faire décrocher le bipied posé sur le bord de la fenêtre et tout faire tomber sur sa gueule.
Je me tourne vers Jack :
-Il est raide. Tu peux dire aux autre abrutis qu'on a pris le contrôle du village.
Nous ne sommes plus que trois dans le camion : Ritchie, Jack et moi même. Tous les autres ont été massacrés avant d'avoir pu approcher à vingt mètres du camp. Le seul survivant était le petit chef gueulard, à moitié trucidé par une rafale de mitrailleuse. Nous l'avons achevé avant que ses cris ne nous rendent dingues. D'ici à la tombée de la nuit nous serons à Niamey.
Retour au QG du PLN. Diakité, qui a du entendre le moteur du GMC, se penche à son balcon. En nous voyant revenir seuls, il semble furieux. Alors que je gare le camion dans la cour à l'arrière du bâtiment, il avance vers nous, le visage rougit par le soleil couchant.
-Où sont les autres?
-Morts. Rétorque Jack du tac-au-tac en mettant sa Kalach dans le dos.
-Comment ça morts?
Je prends la parole :
-Vos gars ne sont pas des soldats, juste une bande de drogués complètement tarés qui ont failli tous nous faire tuer. On à dû reprendre le village à trois pendant que vos gars se faisaient massacrer. Si vous n'êtes pas contents on peut louer nos services au mecs d'en face.
-Non, non. Vous avez donc repris le village?
-Dans le cas contraire nous ne serions pas là.
-Alors vous serez récompensés. Suivez moi dans mon bureau.
Nous suivons Diakité dans la maison coloniale. Arrivé dans la pièce, il se dirige vers son coffre-fort, compose un code à quatre chiffres. Le lourd cube blindé s'ouvre et nous fait miroiter sous les yeux des bijoux, diamants et plusieurs centaines de billets de banque. Diakité saisit trois diamants de taille identique et nous les tends.
-Tenez, la banque au coin de la rue vous en donnera un bon prix.
-Vous pourriez racheter le pays avec tout ce que vous avez dans ce coffre. Dit Ritchie.
-Qu'est ce que tu crois que je suis en train de faire? S'exclame Diakité.
Alors que nous repartons, ils nous arrête et saisit son téléphone avant de dire quelque chose en Haoussa.
En raccrochant il nous fait :
-Je sais toujours récompenser mes soldats.
Quelques secondes plus tard un type avec une tronche de Slave entre. Il porte un costume sur-mesure impeccable et tient dans sa main une épaisse mallette qu'il pose sur le bureau. Ritchie l'ouvre. La mallette nous dévoile 3 AK 74 semblant tout droit sorties d'usine, ainsi que plusieurs chargeurs disposés autours des armes.
-Tâchez de bien les entretenir. Nous dit le marchant d'armes avec un fort accent Russe.
Nous sortons du bâtiment, fusil d'assaut sur l'épaule. Il semble qu'ici ce soit une chose normale que d'être armé jusqu'aux dents. Jack entre dans la banque avec les diamants pour ressortir quelques minutes plus tard les mains pleines de billets. Cent mille dollars en tout. Après avoir procédé au partage, nous marchons dans la ville jusqu'à tomber sur Noodles au volant de son break.
-Je vous dépose quelque part les bleus-bite?
-Si tu connais un endroit où on peut manger et dormir on est preneurs. Dit Jack.
-Et boire un coup, c'est possible dans ce pays? Sourit Ritchie.
-Montez, je connais le coin parfait.
Le camion s'arrête à cinq cent mètres de la première maison en torchis. Je crois que si il avait fait ne serait-ce qu'un mètre de plus j'aurais sauté en marche. Nous devons avoir été repéré par tous les gardes du coin, et le plus chiant c'est que de nous au village, il n'y a qu'une étendue d'herbe sèche, sans aucun abris mis à part quelques arbres. Bravo les commandos du PLN.
-Bon, combien de types on a en face? Demande Ritchie en armant sa Kalach.
-Je ne sais pas, mais on va les buter! Tous les buter! Répond l'autre hystérique à béret.
-Super programme, et combien de civils?
-Apparemment y'a pas de civils, tous les rebelles les ont chassés.
C'est au moins une info...
Alors que Jack s'apprête à demander qui est le mitrailleur pour le tir de couverture, les miliciens se mettent à hurler en courant vers le village, fusil d'assaut à la hanche. Un type posté à une fenêtre armé d'un PKM se met à joyeusement nous arroser et deux gougnafiers se retrouvent la gueule dans l'herbe avant de comprendre quoi que ce soit. Il faut être fou, ou défoncé, ou les deux pour courir à cette mort certaine comme ça.
-Venez voir! Dit Ritchie après avoir rampé un peu plus à l'écart. Nous le rejoignons tête baissée tandis que les balles nous sifflent aux oreilles. Notre ami est baigné dans une petite rigole d'eau creusée à même la terre, et juste assez profonde pour nous permettre d'avancer à plat ventre jusqu'à l'est du village sans se faire remarquer.
Nous rampons, à l'abri derrière un petit talus dans notre gouttière paysanne, les avant bras et les jambes plongés dans la flotte.
Nous arrivons enfin au petit village. Quelques huttes et chaumières en terre cuite, une place centrale, des sacs de riz, des cadavres pourrissants...
Je passe devant et m'adosse à une petite case. Je jette un coup d'œil au village : il y a sept petites habitations qu'il nous faudra fouiller une à une. Cinq miliciens armés sont à l'extérieur. En train d'arroser nos "alliés" qui sont surement bloqués par le tir de barrage, ils nous tournent le dos et ne prêtent pas attention aux éventuels dangers qui pourraient les surprendre. Je fais signe à Jack et Ritchie de me rejoindre.
-Choisissez vos cibles.
Je mets l'un des types en joue. Mes deux amis choisissent les types à droite et à gauche de ma future victime.
Je tire une balle. Dieu, cette arme est lourde et chiante à manier, mais elle tape fort. Le garde s'écroule en avant comme si il avait reçu un violent coup dans le dos. Les AK de Jack et Ritchie se mettent à crépiter des deux cotés, si bien que je suis assourdi. Les deux autre gars se retournent et se mettent à courir dans tous les sens. J'en déglingue un autre de deux balles et Jack s'occupe du dernier pendant que Ritchie investit la première baraque. Quelques tirs, un cri, puis Ritch ressort.
Une à une, nous fouillons toutes les maisons, pour la plupart vides, tandis que le type à la PKM continue de s'en donner à cœur joie sur les autres gougnafiers.
Étant donné que nous butons chaque ennemi que nous trouvons, je me retrouve à court de munitions. Je récupère un 45 sur la dépouille d'un mort et me dirige vers la dernière chaumière que nous n'ayons fouillée, celle du mitrailleur.
Je passe en premier, suivi de Jack puis de Ritchie. Arme au poing, j'avance lentement et passe le petit rideau qui sépare l'entrée de la pièce principale. A quelques mètres de moi le type est la, à tirer en hurlant avec sa machine enfumée. Les douilles recouvrent le sol de la pièce et continuent de tomber les unes sur les autres, de rouler, de virevolter, de rebondir.
J'approche du garde, met mon arme tout près de sa nuque et tire. Le type s'écroule sur sa machine pour au final faire décrocher le bipied posé sur le bord de la fenêtre et tout faire tomber sur sa gueule.
Je me tourne vers Jack :
-Il est raide. Tu peux dire aux autre abrutis qu'on a pris le contrôle du village.
Nous ne sommes plus que trois dans le camion : Ritchie, Jack et moi même. Tous les autres ont été massacrés avant d'avoir pu approcher à vingt mètres du camp. Le seul survivant était le petit chef gueulard, à moitié trucidé par une rafale de mitrailleuse. Nous l'avons achevé avant que ses cris ne nous rendent dingues. D'ici à la tombée de la nuit nous serons à Niamey.
Retour au QG du PLN. Diakité, qui a du entendre le moteur du GMC, se penche à son balcon. En nous voyant revenir seuls, il semble furieux. Alors que je gare le camion dans la cour à l'arrière du bâtiment, il avance vers nous, le visage rougit par le soleil couchant.
-Où sont les autres?
-Morts. Rétorque Jack du tac-au-tac en mettant sa Kalach dans le dos.
-Comment ça morts?
Je prends la parole :
-Vos gars ne sont pas des soldats, juste une bande de drogués complètement tarés qui ont failli tous nous faire tuer. On à dû reprendre le village à trois pendant que vos gars se faisaient massacrer. Si vous n'êtes pas contents on peut louer nos services au mecs d'en face.
-Non, non. Vous avez donc repris le village?
-Dans le cas contraire nous ne serions pas là.
-Alors vous serez récompensés. Suivez moi dans mon bureau.
Nous suivons Diakité dans la maison coloniale. Arrivé dans la pièce, il se dirige vers son coffre-fort, compose un code à quatre chiffres. Le lourd cube blindé s'ouvre et nous fait miroiter sous les yeux des bijoux, diamants et plusieurs centaines de billets de banque. Diakité saisit trois diamants de taille identique et nous les tends.
-Tenez, la banque au coin de la rue vous en donnera un bon prix.
-Vous pourriez racheter le pays avec tout ce que vous avez dans ce coffre. Dit Ritchie.
-Qu'est ce que tu crois que je suis en train de faire? S'exclame Diakité.
Alors que nous repartons, ils nous arrête et saisit son téléphone avant de dire quelque chose en Haoussa.
En raccrochant il nous fait :
-Je sais toujours récompenser mes soldats.
Quelques secondes plus tard un type avec une tronche de Slave entre. Il porte un costume sur-mesure impeccable et tient dans sa main une épaisse mallette qu'il pose sur le bureau. Ritchie l'ouvre. La mallette nous dévoile 3 AK 74 semblant tout droit sorties d'usine, ainsi que plusieurs chargeurs disposés autours des armes.
-Tâchez de bien les entretenir. Nous dit le marchant d'armes avec un fort accent Russe.
Nous sortons du bâtiment, fusil d'assaut sur l'épaule. Il semble qu'ici ce soit une chose normale que d'être armé jusqu'aux dents. Jack entre dans la banque avec les diamants pour ressortir quelques minutes plus tard les mains pleines de billets. Cent mille dollars en tout. Après avoir procédé au partage, nous marchons dans la ville jusqu'à tomber sur Noodles au volant de son break.
-Je vous dépose quelque part les bleus-bite?
-Si tu connais un endroit où on peut manger et dormir on est preneurs. Dit Jack.
-Et boire un coup, c'est possible dans ce pays? Sourit Ritchie.
-Montez, je connais le coin parfait.
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