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Les chroniques de Karlfand


Par : Sipro
Genre : Fantastique
Statut : Abandonnée



Chapitre 3


Publié le 11/05/2011 à 19:35:07 par Sipro

En sortant, Anthèlme avait remis son chapeau. Puis, après quelques minutes, Anthèlme et le jeune, qui devait avoir 15 ans tout au plus, marchaient dans les dédales de Garlach’. Il devait être 23 heures du soir, et toutes les portes des demeures étaient déjà closes, pas un bruit n’en sortait. Ce qui trahissait ce si grand calme, était le feu qui crépitait dans les cheminées. Il y avait aussi les bruits de bottes des deux garçons, mais à part ça, il n’y avait aucun bruit. Dans les rues il y avait beaucoup de gens dans le besoin, de démunis. Car bien que Garlach’ était une ville pèlerine, elle était relativement pauvre. La seule cause était la guerre. Elle parvenait à ruiner l’économie de la ville en quelques temps. Le cycle était simple. Dés que la ville prospérait, il y avait une nouvelle guerre. Une fois la guerre finie, la ville était pauvre, et il n’y avait plus grands choses dignes d’intérêts. Cela se stoppait un peu, puis un an et quelques mois après, la guerre reprenait car la ville prospérait de nouveau. Tel était le système de l’argent dans le monde de Karlfand. Mais les ennemis ne s’emparaient jamais de l’or, qui partait dans les dépenses militaires, et les approvisionnements.

Alors qu’Anthèlme était perdu dans ses pensées, le messager l’interpela, lui montrant la demeure du seigneur. Ils y entrèrent et attendirent sur le pas de la porte, regardant le hall d’entrée. Anthèlme en profita pour retirer son chapeau dont l’eau qui y était contenue commençait à se répandre sur le tapis sous leur pied. Il lança l’eau dehors, et se décrassa les bottes pour ne pas trop salir le sol, ni les tapis. Il y avait énormément de personnes dans le hall. C’était là, la raison du fait que les domestiques s’affairaient dans le grand hall. Le hall de cette impressionnante demeure possédait tapis et tentures, ainsi que tapisseries accrochées au mur. Des colonnes bordaient l’allée de tapis. Il y en avait environ 10 de chaque côtés. Sur les quelques endroits non recouverts de tapis, on pouvait y voir du marbre. Il était poli, et le plafond se reflétait dedans. Au plafond, pendait une quantité impressionnante de lustres de diamants, tous aussi gros les uns que les autres. Le sol était couvert de motifs dorés, des arabesques. Ces arabesques représentaient des choses de la nature. Les bardes qui étaient dans le hall, et qui jouaient pour les invités du seigneur y puisaient leur inspiration. Des invités, on pouvait remarquer qu’ils étaient richement habillés, et qu’ils ne représentaient pas le bas peuple, du moins pour la plupart. Anthèlme ne se sentait pas à sa place dans ce hall. Aussi, il se tourna vers le garçon qui l’accompagnait et lui demanda si ce dernier pouvait lui montrer la salle de réception, là où Anthèlme et le seigneur pourraient parler tranquillement.

En marchant dans le hall, la plupart des invités se retournèrent. Ils virent un garçon d’écurie, qui n’avait rien à faire là dans les temps normaux, et Anthèlme, un parfait inconnu, qui ne leur inspirait pas de crainte. Certains pouffèrent de rire à son passage, d’autres se retinrent de rire, d’autres encore détournèrent le regard. Car même si Anthèlme n’était pas moche, la tenue qu’il avait choisie n’allait pas avec son visage. Cependant, alors qu’il marchait dans le hall, écartant parfois des invités, et s’arrêtant à certains bardes pour écouter leurs récits, il se passa un événement inattendu. Anthèlme percuta un des domestiques, et tomba sur les fesses. Le domestique l’aida à se relever, mais il perdit de vu le garçon qui l’accompagnait. Il le chercha dans la foule, mais n’osa pas demander aux personnes présentes où se trouvait le garçon. C’est alors que chercha à travers la foule, il retrouva son guide. Ensemble ils se dirigèrent vers les appartements du seigneur, d’un pas décidé et pressé. Ils n’avaient que perdu déjà trop de temps.


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