<h1>Noelfic</h1>

Hiver Macabre


Par : BiAcToL_Pustule

Genre : Horreur , Action

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 6

La mort n'oublie personne...

Publié le 04/12/10 à 18:03:33 par BiAcToL_Pustule

Comme ce chapitre va être long, je vais le faire en deux parties avec seulement 2 choix à la fin.

Scène choisie : 2, Ils disent qu’ils vont au laboratoire/usine de produits chimiques de Kholkayaï et les militaires peuvent les déposer devant en camion, c’est sur le chemin de Moscou.
Chapitre 6 : La mort n’oublie personne…

Partie première
-« Eh bien, c'est-à-dire que, on va aller au laboratoire de Kholkayaï » dit Natalya au militaire qui venait de descendre du camion posé devant eux, pour leur demander leur itinéraire. Ils venaient de se concerter ; le laboratoire fut voté à l’unanimité malgré les réticences de Rashy, qui se trouvait trop vieux pour ces conneries.

-« Ah bien, bah on peut vous déposer devant, c’est sur la route. » leur dit le militaire qui semblait gradé.
-« Ah, c’est sympa ça, parce qu’on commence vraiment à se les geler ! » sortit J.C., qui avait réussi à se faire oublier jusque là.

Le militaire ne prêta pas attention à cette remarque futile, et remonta dans le camion bâché, tout en leur faisant signe de le suivre. Ils s’exécutèrent et s’installèrent là où des places libres se démarquaient.

-« On s’arrête à Kholkayaï Igor ! » cria le militaire gradé à l’avant du camion.
-« Alors comme ça, vous allez au labo, mais dans quel but ?! » leur demanda le militaire, qui était lieutenant.

Tous les visages se tournèrent vers eux, bouche bée, et effrayés.

-« On va buter du zombie ! » dit J.C., très content de montrer quelle était son occupation favorite depuis quelques jours.

Le lieutenant le toisa, surpris par l’accent frenchie de ce dernier.

-« A vous quatre, mais vous êtes fous ! C’est du suicide ! » S’écria un soldat.
-« Repos soldat ! » cria le lieutenant.
-« Ne lui en voulez pas, son frère faisait partie de l’unité envoyée au labo, qui n’est d’ailleurs jamais revenue.» leur informa le lieutenant.

Le soldat se renfrogna et bougonna quelque chose d’incompréhensible.

Le camion s’arrêta tout à coup. Ils étaient arrivés.

-« Bon, bonne chance, mais ne comptez pas sur nous pour vous accompagner ou même vous attendre ! » dit le lieutenant.

Les camions redémarrèrent, laissant en plan nos quatre camarades devant une grande grille où l’inscription « Laboratoire de recherche paramédicale Kholkayaï privé-défense d’entrer» trônait.

-« Hum, accueillant… » Soupira Yuri.

Ce dernier ramassa un fusil du poste de surveillance à l’entrée, le sien n’ayant plus de munitions.

Ils entrèrent dans le grand bâtiment prudemment, armes à la main. Natalya remarqua une carte posée au mur, avec un stupide « vous êtes ici » en triangle, en guise de repère.

-« Laboratoire, immunologie, 5ème étage ! Ca y est, c’est là-haut ! » Dit Natalya.

Ils prirent les escaliers, pour pouvoir s’échapper plus facilement au cas où ils tomberaient sur un os… Arrivés sans encombre à l’étage en question, ils observèrent que le courant n’était pas activé.

-« Rashy, avec moi, au 3ème étage, pour réactiver le courant ! » dit Jean-Claude qui venait de voir que les postes de contrôles se trouvaient à cet étage.

Ce dernier grogna, et se mit à suivre J.C.

-« Okay, nous on va chercher dans les salles, si on trouve quelque chose ! » lui répondit Yuri.

En effet, le 5ème étage était un dédale de couloirs, bordés d’innombrables portes. Jean-Claude et Rashy se mirent en route, et les deux autres survivants entrèrent dans la salle la plus proche, et virent une salle remplit de table avec un grand nombre de tubes à essais, et autres…



J.C. et Rashimov arrivèrent dans une salle avec l’insigne « Controlk Romsk », et y entrèrent. Des générateurs et des ordinateurs étaient disposés là, reliés par des câbles, « embourbés » dans des amas de poussière pas très catholiques. On aurait dit que cette salle n’avait pas été nettoyé depuis un bout de temps, ou même jamais… Après mûre réflexion, Dusse s’approcha d’une boîte fixée sur le mur et l’ouvrit d’un puissant coup de crosse. Elle émit un bruit rauque de rouille lorsque le capot du boitier pivota. Des fils s’entremêlaient et s’enfonçaient dans de nombreuses entrées et sorties.

-« Oulà, je n’y comprends rien à cette technologie, encore du soviet’… » Grommela J.C.
-« Pousse-toi, laisse moi faire ! » Rugit Rashy, tout en poussant énergiquement –malgré son âge, ce qui aurait étonné bon nombre de personnes- Jean Claude qui portait encore sur ses lèvres ce rire moqueur de d’habitude. Rashy se mit à tripoter aux branchements, langue sur la joue et sueur au front.
J .C. aperçut un poste d’ordinateur allumé, sûrement de l’énergie de secours, et y fonça. Une fois assis, il se mit à farfouiller dans les différents fichiers qui étaient disponibles.

- « La salle 138, 5ème étage ! Antidotes ! » Cria J.C.
- « 2 secondes, je finis les réglages… » Marmonna Rashy.


Soudain, la lumière revint, et tous les ordinateurs s’allumèrent. Un bruit de fond de mise en route d’une machine venait des entrailles du bâtiment.

-« Allez, on se casse maintenant ! » dit Rashy.

Le français se levait de son siège lorsque ses yeux passèrent sur un fichier nommé « Bêta test Némésis ».
J.C. ne put s’empêcher d’ouvrir ce fichier. Un message apparut : «Voulez vous ouvrir le prototype Némésis ? » Bien sûr, J.C. appuya sur Oui. Une page s’afficha, avec un petit encadré provenant d’une image de caméra. On y voyait 2 grandes tubes qui s’ouvraient, laissant échapper de la fumée verdâtre, libérant chacun au sol une chose immonde, couverte de pics, un peu plus grande qu’un homme.

-« Me-merde !, on se tire ! » cria Rashy, tout affolé.
-« Fait chier, regarde, les ordinateurs ! » dit J.C.

En effet, les ordinateurs affichaient des pages de caméras qui filmaient des couloirs remplis de zombies qui avançaient, tels une vague noire. Les deux compères détalèrent dans les couloirs sombres pour retrouver leurs compagnons, après que J.C. ai fait une rapide copie des dossiers sur disquette. Les fétides commençaient déjà à affluer à l’autre bout du couloir, avec une frénésie semblable à celle de chiens enragés.


Le courant venait d’être rétabli et illuminait le fond de la pièce. Une grande cuve était disposée au fond de la pièce. Natalya s’approcha et déclara en tapotant la coque :

-« C’est un métal rare, qui résiste à la corrosion, intéressant … »

Elle dégagea le grand couvercle et le fit s’écraser sur le sol, avec un bruit profond qui résonna dans tout le bâtiment. Du liquide verdâtre qui semblait pétiller dégageait une odeur de mort. L’inscription « Spitter test » était inscrite sur la cuve.

-« Regarde ! » cria Yuri. Il montrait du doigt un bout de la pièce, où étaient disposées plusieurs tables d’opérations encore souillées de sang maculé, et un peu du liquide vert, qui semblait avoir attaqué le métal de la table.

-« Eh, faut qu’on se casse ! »

Natalya et Yuri se retournèrent et virent dans l’entrebâillement de la porte la tête d’un J.C. affolé mais aussi excité.

-« Amenez-vous, on se tire ! »

On entendait déjà des coups de feu, ceux de Rashy, en provenance du couloir. Les 2 compagnons sortirent de la salle et virent une masse énorme de zombies s’approcher dangereusement d’eux, malgré les tirs de Rashy…


Choix pour la scène suivante:
-Ils détalent dans le couloir libre.
-Yuri reviens très vite dans la salle pour récupérer quelques flacons…

Voilà la fin de cette première partie du chapitre 6...

Scène choisie: Numéro 2

Commentaires

Skiizoboy

04/12/10 à 18:55:30

Agreable a lire, j'aime beaucoup.

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