Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Hiver Macabre


Par : BiAcToL_Pustule
Genre : Horreur, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5 : La paix n'est que chimère...


Publié le 04/12/2010 à 17:40:27 par BiAcToL_Pustule

Choix scène 3 : Les survivants reviennent sur leurs pas et décident de défendre les égouts avec les soldats déjà présents.


Chapitre 5 : La paix n’est que chimère
Natalya se mit devant le groupe de survivants qui venait de sortir des égouts et se mit à leur parler.

-« Hey compagnons, vous préférez fuir devant l’ennemi plutôt que de le combattre ? Êtes-vous lâches ? Combattez-le et mourrez contre lui, pour notre pays et pour la liberté ! »

Ces paroles avaient ravivés bien des âmes, mais quelques soldats se remirent à marcher en direction du camp principal qui était situé à 500m, qui apparemment reliait deux immeubles. Mais certains restèrent, arme à la main et suivirent Natalya vers les égouts d’où ils venaient. Parmi eux se trouvaient Yuri, qui était près à venger le camarade disparu dans les égouts quelques minutes auparavant –il considérait que la mort du jeune soldat était à cause de lui, puisqu’il avait préféré se défiler et rejoindre le groupe de fuyards plutôt que de sauver ce pauvre infortuné qu’était le soldat- et Rashimov qui ne posait pas de question et qui était près à défendre les égouts à côté de ses compagnons comme un fou –Rashimov est très patriotique, rappelons-le- .


Le petit groupe arriva près des égouts et se postèrent à côté de leurs camarades qui tenaient des mitrailleuses DP 28 et furent plus que bien accueillis, car cet avant poste manquait cruellement de soldats. Le caporal posté ici leur fit le topo de la situation : Les marcheurs affluaient à l’entrée des égouts, ce qui inquiétait fortement ses troupes car les zombies commençaient à repérer les survivants; c’est comme si ils développaient une capacité indisponible jusque là. En effet, plusieurs soldats firent remarquer qu’ils avaient l’impression que les fétides devenaient de plus en plus intelligents, se rassemblaient pour pouvoir mieux « chasser ». De plus, les zombies commençaient à trotter pour pouvoir mieux rattraper leur proie, ce qui pourrait créer de sérieux problèmes aux survivants.

- « J’en ai vu un courir une fois, il rattrapait un civil, si je vous assure ».
Un soldat avait surgit et lança cette affirmation totalement effrayante.
-« Soldat, à votre poste ! » lui cria le caporal, qui ne voulait pas qu’une panique générale viennent rompre les rangs en cas d’attaque.

Natalya pris Yuri et Rashimov à part et leur dit :
-« Je ne compte pas m’éterniser très longtemps ici, j’ai entendu dire qu’il y avait une grande résistance à l’ouest. Et vous, vous venez avec moi ? ».
-« Mais il y en a une de résistance ici, pourquoi s’éloigner ? » lui demanda Yuri.
-« Bah, tu ne vois pas qu’elle ne va pas durer cette résistance ? Ces hommes sont rongés par la peur, ils vont se faire décimer en deux minutes ! » Lui rétorqua Natalya.
-« En tout cas, moi je reste avec toi Yuri, mais la dame a sûrement raison, on devrait la suivre.» dit Rashy.
-« D’accord, nous te suivrons, mais restons encore un peu là, question de les aider en cas d’attaque. » répondit Yuri
- « Okay, mais dès que ça sent le sapin, on se barre et route vers l’ouest ! » dit Natalya.

Ils se mirent en position comme les autres soldats et attendirent quelque infime bruit pouvant révéler la présence d’infectés. Un bruit bizarre mais continu semblait provenir des égouts, comme un homme qui avait trop fumé et qui toussait pour évacuer la fumée. Le caporal envoya un soldat et celui-ci se rapprocha pour apercevoir quelque chose. Mais déjà une langue gluante l’attrapa et l’amena dans les égouts sombres et puants.

Un soldat bondit et se mit à appeler son camarade de toutes ses forces:
-« Non, Boris où es-tu?! Boris ! Fumiers !!! » Le soldat sortit deux grenades, les dégoupilla malgré les sommations de son caporal et les lança dans les égouts d’où provenait les bruits de douleur du camarade emporté.

Les soldats eurent une fraction de seconde pour se mettre à couvert, mais l’explosion fit s’écrouler le sol sous les pieds des militaires postés autour des égouts –les égouts étaient anciens et n’avaient par conséquent aucune fondation solide. Ce fut la cohue parmi les miliciens qui « s’empêtraient » parmi les décombres en contrebas. Les zombies sortaient de partout et s’attaquaient aux survivants à portée. Certains semblaient avoir développés des capacités telles que sauter à la gorge d’un survivant pour le lacérer, ou encore cracher des liquides toxiques qui attirent les zombies et qui ralentissent les survivants à cause de l’épaisseur des produits.

Bref, le carnage fut total, et personne des miliciens semblaient pouvoir en réchapper du fait que le trou était assez profond. Natalya, Yuri et Rashimov, qui étaient restés à l’écart et donc n’étaient pas tombés dans le trou, aidèrent le caporal, qui s’était blessé à la jambe lors de sa chute, à monter.
Arrivé en haut, il souffla un peu tout en disant :
-« Ouf, il faut s’en aller d’ici vite, nous devoooooooooooonnnnn…….. »

A peine avait-il commencé sa phrase qu’il fut emporté par un zombie qui avait réussi à grimper et qui l’avait percuté de plein fouet, l’emportant au loin contre un mur pour l’y cogner de toutes ses forces. Ce zombie ressemblait aux tanks rencontrés auparavant mais il était un peu plus petit et bien plus rapide puisque personne ne l’avait vu s’approcher. Les trois camarades ne cherchèrent pas à le sauver et ne s’attardèrent pas non plus dans cet endroit où les zombies, qui avaient du mal à monter, commencèrent à se repaître de ces miliciens tombés au combat.

Natalya et sa « bande » courra à travers les rues blanches et sinistres pendant pas moins d’une demi-heure jusqu’à tomber, à un croisement de rue, nez à nez avec un charger, la créature qui avait tué leur caporal quelques minutes auparavant. Elle fonça avant même qu’ils puissent dégainer, et emporta Rashimov. Elle l’entraîna dans sa course frénétique sur 100 m jusqu’à arriver devant un poteau de signalisation. Elle se prépara à l’y marteler sauvagement lorsqu’une balle lui traversa la tête et la créature fut stoppée court et finit par s’écrouler dans la neige.

Rashimov tomba dans la neige, encore abasourdi par le choc de l’accrochage. La balle venant de derrière les deux héros restés en retrait, ils se retournèrent et virent un homme emmitouflé dans un gros manteau de fourrure qui s’approchait en examinant son fusil de sniper.

-« Merde, plus de balle, pas besoin de s’alourdir… »

Il jeta son fusil de précision et prit une mitraillette qui était accroché à sa ceinture.

-« Votre copain était mal barré sans moi, nan ? » Dit-il en arrivant à leur niveau, mâchonnant un chewing-gum.
-« Euh, oui, c’est vrai merci mais qui êtes vous ? » lui demanda un Yuri interrogateur.
-« Peuh, encore un de ces machos étrangers, ca se voit dans sa dégaine…. » Sortit Natalya, dédaigneuse et qui toisait l’individu des pieds à la tête, en s’arrêtant un moment au niveau de l’entrejambe.
-« Exact princesse, l’étranger s’appelle Dusse, Jean-Claude Dusse et il est français. » répondit J.C.

Rashimov se rapprocha et scruta la personne qui l’avait sauvée.

-« Alors papy, pas trop de bobos ? » nargua-t-il Rashy.

Mais il dût se contenter d’un Groumpf en réponse.

-« K’es’tu viens faire là, gringo, parce que si c’est du tourisme, bah ce n’est pas trop le moment. »
-« Je suis venu prendre des vacances, en effet, car on m’a toujours dit que buter un soviétique, c’est purificateur… » Dit J.C. en provocation.
-« Grr, espèce de petit… » S’écria Rashy mais Natalya lui tint la main qui s’était élevée.
-« Non, pas ça, il peut être utile pour le moment. Vu que tu es armé, tu pourrais peut-être nous accompagner à l’ouest cow-boy, nan ? »

En réalité, Natalya aimait bien les hommes machos, cela donnait du challenge qu’elle prenait goût à relever.

-« C’était justement ma destination, l’ouest, et puis un peu de compagnie ne me fera pas de mal, les gens de ce pays sont tellement, euh, froids… » Lança Jean Claude.

Ils se mirent en route et s’arrêtèrent devant une maison qui avait l’air en bon état, dans l’espoir d’y passer la nuit. Après avoir inspecté toutes les pièces, ils barricadèrent les fenêtres comme ils pouvaient et se mirent à manger en se servant dans les placards. Puis ils se couchèrent deux par deux en instaurant un tour de garde de deux heures. La nuit passa malgré les bruits étranges qui provenaient du fond de la nuit. Ils se réveillèrent à l’aube pour pouvoir continuer leur route rapidement.

Par chance, il y avait une radio en état de marche qui diffusait un programme militaire dont certains mots étaient parasités : « Grand centre de réunion à Moscou…état-major…..laboratoire Kholkayaï impliqué dans le virus…injection…équipe envoyée là-bas…jamais revenu… »

-« Hum, le laboratoire Kholkayaï, c’est celui que j’ai acheté hier à un client… » Pensa Yuri.
-« Eh bien peut-être que là-bas, on aura des réponses, non ? » dit J.C.

Mais déjà Natalya se leva brusquement après avoir bu cul-sec sa bouteille de vodka –au plus grand étonnement de tous, c’était Natalya qui en buvait le plus- et déclara :

-« Allez, la route est longue, on se casse, allez ! »

Ils se préparèrent et prirent leurs armes. Ils sortirent de la maison en cassant la porte à l’aide d’une table et se mirent au milieu de la rue, toujours aussi blanche. Tout à coup, plusieurs camions militaires firent irruption dans la rue et s’arrêtèrent devant eux.

-« C’est bon, ils ne sont pas infectés » dit une voix qui provenait du tas de militaires postés dans un des camions. Un des soldats leur dit : « Eh vous, venez avec nous, on se dirige vers Moscou au grand centre de rassemblement, il faut fuir cette ville fantôme ! »


Voici la liste des choix :
-Les survivants vont avec les militaires à Moscou, en camion.
-Ils disent qu’ils vont au laboratoire/usine de produits chimiques de Kholkayaï et les militaires peuvent les déposer devant en camion, c’est sur le chemin de Moscou.
-Ils refusent et continuent de sillonner les rues à la recherche d’éventuels survivants mais cherchent tout de même à s’éloigner de la foule (comme au centre de rassemblement…).


Scène choisie: numéro 2


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