Papillons et Ouragans
Par : MassiveDynamic
Genre : Action , Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 14
Ta Dernière Chance Est Arrivée, Partie I
Publié le 14/09/10 à 21:30:38 par MassiveDynamic
HS : Le début de la fin...
Qui dit supercherie, dit manigances. Et dans toute manigance, il y a un fil conducteur. Un lien précis, duquel découle une successions d'évènements, directement ou indirectement liés à ce fil conducteur, cette supercherie, enclenchée par une action précise, un élément amorcé à un certain moment, parfois passant totalement inaperçu, parfois remarque mais pourtant faux, s'accaparant un faux prétexte, une couverture, un alibi, de fausses intentions. Les faits sont là, la voix de Beth venait de résonner dans toute la pièce, tout l'appartement peut-être, et le but de notre appel, à tous trois, n'est évidemment pas un simple appel. Cet appel, c'est une mise en confiance et en abime, nous nous accaparons la confiance, ou, du moins, au moins l'attention d'un sujet. Une confrontation est fixée, et la rencontre est inévitable. De cette rencontre découlera l'aboutissement des évènements, l'aboutissement de ce qui a commencé avec cet appel. Evidemment, ce qui va suivre, certains appelleront ça un plan foireux, je préfère appeler ça une grosse prise de risque. Paraître vulnérable, alors qu'une fois de plus, nous avions, tous, quelque chose derrière la tête, et pas forcément la même.
C'est ici que notre ultime supercherie de famille commence, et, cette fois, personne n'était sûr en ce qui en concernait sa fin. Ouais, comme l'a dit Bax, c'était peut-être un plan foireux. Mais notre seule option.
La voix venait de s'échapper du téléphone de Bax. Je m'en empare, puis entame la conversation.
"Oui, allô. C'est Sam. Je vous appelle en rapport à notre discussion, j'accepte. "
Elle semble interloquée.
"Vous... acceptez ? "
"J'accepte. Enfin, nous acceptons, moi, mon frère, et... et bien, nos associés. Nous acceptons de rejoindre Razor Blades, ou au moins de discuter avec les têtes de l'organisation. C'était bien de ça dont il était question ? "
" Tout à fait, oui. Cependant, ne pensez pas pouvoir accéder à Razor Blades de la sorte. Merci de m'avoir prévenu, je préviens mes supérieurs, un point de rendez-vous sera défini. "
"Pour Quand... ? "
"Demain. On a une grosse opération de prévue, et on a besoin de vous et Bax. Ah, et, de votre associé. Je vous appellerai dans la matinée pour fixer le rendez-vous, gardez les deux oreilles bien ouvertes. "
Et, de sa voix robotique et professionnellement froide, elle raccroche. Elle dictait des ordres autoritaires, et pourtant, j'ai pu déceler des contradictions. Et je n'étais pas le seul. Mon frère, Samuel, se chargea du débriefing.
" Ca me parait bizarre, cette histoire. Et puis, t'as bien précisé associés au pluriel, et elle parle de ramener notre associé. Autrement dit, moi. Soit on est vraiment bien surveillés, soit ta théorie est la bonne, et on s'en tient au plan. "
Il me fixe et ses yeux me dévisagent, attendant une réponse, un acquiescement. Et, d'ailleurs, une fois de plus, bien imprécise, sa déduction était bonne.
" Ouais, Baxwell essaie de nous la mettre à l'envers. On s'en tient au plan, demain, ça va jazzer. Bax, tu fais ce qu'on a dit. Tu files ton frère dès ce soir, tu le lâches pas. Et tu ne te fais pas repérer. Samuel et moi, on va s'occuper de la grognasse demain matin. "
Mais Bax me lance une mise en garde.
"Attends, attends. Et si ta théorie n'est pas la bonne ? Et si tu te trompais ? Vous allez tomber sur les malabars de Razor Blades, et on va se faire baiser. "
"Je le sais. Mais crois-moi, demain, c'est Beth qui nous attendra. "
Je me tourne vers Samuel.
"Sam', dès que je reçois le coup de fil, on récapitule le tout, petit topo, et ensuite, on met le tout en marche. "
Il me fait comprendre son approbation d'un oui de la tête.
"Au fait... prévois des flingues. Juste au cas où. "
Je prends mon manteau, puis, me tourne vers Bax.
"Bon, on a plus qu'à profiter de notre soirée à méditer. Honnêtement, Bax, pour toi, j'espère m'être sincèrement trompé à propos de Baxwell, mais tout est plus clair à présent, des photos aux derniers propos de Beth. Il veut nous baiser. Ne te laisse pas berner, fais attention à toi, et surtout, au moindre pépin, tu nous appelle. "
Qui dit supercherie, dit manigances. Et dans toute manigance, il y a un fil conducteur. Un lien précis, duquel découle une successions d'évènements, directement ou indirectement liés à ce fil conducteur, cette supercherie, enclenchée par une action précise, un élément amorcé à un certain moment, parfois passant totalement inaperçu, parfois remarque mais pourtant faux, s'accaparant un faux prétexte, une couverture, un alibi, de fausses intentions. Les faits sont là, la voix de Beth venait de résonner dans toute la pièce, tout l'appartement peut-être, et le but de notre appel, à tous trois, n'est évidemment pas un simple appel. Cet appel, c'est une mise en confiance et en abime, nous nous accaparons la confiance, ou, du moins, au moins l'attention d'un sujet. Une confrontation est fixée, et la rencontre est inévitable. De cette rencontre découlera l'aboutissement des évènements, l'aboutissement de ce qui a commencé avec cet appel. Evidemment, ce qui va suivre, certains appelleront ça un plan foireux, je préfère appeler ça une grosse prise de risque. Paraître vulnérable, alors qu'une fois de plus, nous avions, tous, quelque chose derrière la tête, et pas forcément la même.
C'est ici que notre ultime supercherie de famille commence, et, cette fois, personne n'était sûr en ce qui en concernait sa fin. Ouais, comme l'a dit Bax, c'était peut-être un plan foireux. Mais notre seule option.
La voix venait de s'échapper du téléphone de Bax. Je m'en empare, puis entame la conversation.
"Oui, allô. C'est Sam. Je vous appelle en rapport à notre discussion, j'accepte. "
Elle semble interloquée.
"Vous... acceptez ? "
"J'accepte. Enfin, nous acceptons, moi, mon frère, et... et bien, nos associés. Nous acceptons de rejoindre Razor Blades, ou au moins de discuter avec les têtes de l'organisation. C'était bien de ça dont il était question ? "
" Tout à fait, oui. Cependant, ne pensez pas pouvoir accéder à Razor Blades de la sorte. Merci de m'avoir prévenu, je préviens mes supérieurs, un point de rendez-vous sera défini. "
"Pour Quand... ? "
"Demain. On a une grosse opération de prévue, et on a besoin de vous et Bax. Ah, et, de votre associé. Je vous appellerai dans la matinée pour fixer le rendez-vous, gardez les deux oreilles bien ouvertes. "
Et, de sa voix robotique et professionnellement froide, elle raccroche. Elle dictait des ordres autoritaires, et pourtant, j'ai pu déceler des contradictions. Et je n'étais pas le seul. Mon frère, Samuel, se chargea du débriefing.
" Ca me parait bizarre, cette histoire. Et puis, t'as bien précisé associés au pluriel, et elle parle de ramener notre associé. Autrement dit, moi. Soit on est vraiment bien surveillés, soit ta théorie est la bonne, et on s'en tient au plan. "
Il me fixe et ses yeux me dévisagent, attendant une réponse, un acquiescement. Et, d'ailleurs, une fois de plus, bien imprécise, sa déduction était bonne.
" Ouais, Baxwell essaie de nous la mettre à l'envers. On s'en tient au plan, demain, ça va jazzer. Bax, tu fais ce qu'on a dit. Tu files ton frère dès ce soir, tu le lâches pas. Et tu ne te fais pas repérer. Samuel et moi, on va s'occuper de la grognasse demain matin. "
Mais Bax me lance une mise en garde.
"Attends, attends. Et si ta théorie n'est pas la bonne ? Et si tu te trompais ? Vous allez tomber sur les malabars de Razor Blades, et on va se faire baiser. "
"Je le sais. Mais crois-moi, demain, c'est Beth qui nous attendra. "
Je me tourne vers Samuel.
"Sam', dès que je reçois le coup de fil, on récapitule le tout, petit topo, et ensuite, on met le tout en marche. "
Il me fait comprendre son approbation d'un oui de la tête.
"Au fait... prévois des flingues. Juste au cas où. "
Je prends mon manteau, puis, me tourne vers Bax.
"Bon, on a plus qu'à profiter de notre soirée à méditer. Honnêtement, Bax, pour toi, j'espère m'être sincèrement trompé à propos de Baxwell, mais tout est plus clair à présent, des photos aux derniers propos de Beth. Il veut nous baiser. Ne te laisse pas berner, fais attention à toi, et surtout, au moindre pépin, tu nous appelle. "
15/09/10 à 15:44:36
J'adore toujours autant ta manière d'écrire, avec cette patte si particulière. Quand je lis ce texte, je sais immédiatement qu'il est de toi.
Bref, le suspense est au maximum, suite !
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