Papillons et Ouragans
Par : MassiveDynamic
Genre : Action , Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 11
Ton Heure Est Venue
Publié le 26/08/10 à 04:12:14 par MassiveDynamic
HS : Fin des vacances, rythme de parution irrégulier par la même occasion. Je signale de plus que cette énième fic ne durera pas en longueur, ça finit dans quelques chapitres. Je prévois une grande fic d'une longueur supérieure à J'ai Vu, mais ça se fera progressivement.
Chapitre très narratif mais qui attaque la dernière ligne droite de la fic.
Notre "famille", du moins ce qu'il en restait, était divisée. Nous étions 7, puis nous avions du éliminer la mère de Bax et cie. A contre-coeur, je dois l'admettre, puisqu'elle partageait les mêmes valeurs que moi. Mais il était encore trop tôt. Avec ce qui était arrivé, il y a de cela trois semaines maintenant, notre famille a été pas mal retournée. Les spéculations sur Joe ont créé un gros doute. Un doute un peu trop gros d'ailleurs.
Alors au début il y a eu cet enterrement, assez triste d'ailleurs, c'était ma mère, mine de rien, même si nous étions tous lobotomisés, ils croyaient défendre une cause noble et l'idolâtraient en sainte. Et puis, je m'y étais attaché. Je ne suis pas une bête sans sentiments, sinon je ne tenterai pas de mettre tout ça en péril. Evidemment, le tout ça, la supercherie, c'est la raison de mes actes. Quelque chose d'ignoble, un crime contre l'humanité.
Les élections étaient dans deux mois piles. Je m'étais considérablement rapproché de mon frère, Samuel. Nous étions jumeaux après tout, je ne comprenais pas vraiment comment il ne pouvait pas s'interposer face à cela tout comme moi. Nous partagions les mêmes pensées. Les mêmes sentiments. La même empathie, peut-être. Mais apparemment l'endoctrinement de Christine avait bien fonctionné.
Bax répondait de moins en moins aux appels téléphoniques, et quand je l'avais au téléphone, il était aigri. Même chose pour Baxwell. Je ne sais s'ils se doutent de quelque chose... Mais je n'ai pas vraiment de raisons d'être soupçonné. Et puis, je me faisais le plus discret possible depuis la nuit du double meurtre. Joe, je l'avais piégé. Christine, elle, et bien, je me suis absenté de chez moi, je l'ai tuée, je voulais que Joe me soupçonne pour pouvoir le tuer et prétexter m'être défendu devant mes compagnons. C'était risqué, peut-être un peu trop, et finalement Joe s'est piégé de lui-même. Tout cela est derrière-moi, cependant. Ils DEVAIENT mourir, parce qu'ils pouvaient contrôler de loin notre supercherie.
A présent, à quatre, il ne me suffit que de gagner les élections pour tout arrêter.
Je suis dans un café, lisant un journal de la main gauche, la main droite remuant mon cappuccino. Je fais les gros titres de la page politique, et selon le sondage, je suis préféré à deux pour cents de plus que Bax. Un petit avantage, même si ça ne reste qu'un bête sondage. Samuel est cloitré chez lui, c'est à mon tour d'être dehors. Je jubile bêtement puis englouti la moitié du café brûlant. En rebaissant la tête après ce demi cul-sec, je me retrouve nez à nez avec une blonde aux yeux aussi bleus que l'océan, me fixant avec un sourire malicieux, un journal et un stylo dans les mains.
"Vous... êtes Sam Noxway ? "
" C'est exact. Le politicien? Pas difficile à reconnaître, je suis régulièrement dans les gros titres... "
"Un bon point pour vous, ouais. Pourtant moi aussi je ne suis pas difficile à reconnaître. Beth Lyan, grande journaliste à réputation internationale. "
Elle semblait se ventait de son statut avec un air un peu trop hautain à mon goût.
"Je vous applaudirais presque si je n'avais pas déjà les mains prises par la culture et la boisson. Je suppose que notre rencontre n'est pas anodine, si vous êtes venue vers moi. Vous voulez quoi... ? Interview ? Reportage... ? Photos people ? "
Elle se permet de s'assoir à ma table, pose son journal et son stylo, croise ses bras, se penche vers moi, puis me fixe de ses yeux éblouissants et pourtant malsains.
"Plutôt... Scandale mortel. "
Revoilà son putain de sourire malicieux en coin.
Je pose mon journal tranquillement, l'air de rien, puis la fixe à mon tour.
"Je vous demande pardon ? "
Sans sourciller, elle sort une pochette jaune puis la pose sur la table marbrée du café, alors que la serveuse me dévisage de loin. Vive la notoriété.
"Allez-y, ouvre-le. "
Je parais relaxé et insouciant, et pourtant la pointe de mes doigts tremblent au moment où j'effleure l'ouverture de la pochette. Mes yeux se posent quelques secondes vers la journaliste, Beth, je fronce légèrement des sourcils, puis ouvre enfin le tout. A l'intérieur, des photos. Moi et Bax. Devant un hangar. Bax avec une arme à la main. Puis des photos de l'intérieur du hangar. Un homme mort, ligoté. Abattu. Je m'en souviens très bien, c'était notre dernière victime sur la liste. Je n'arrive pas à défaire mes yeux des photos.
"P... Qu'est-ce... Combien ?! "
"Pas combien, non. Je ne veux pas d'argent. "
"Mais... Qu'est-ce que vous voulez ?! Et où avez-vous eu ça ?! "
Elle reprend la pochette en veillant bien à ce que personne n'ait pu voir ce qui se trouvait à l'intérieur puis la range dans son journal.
"Je vous filais. Je suis une journaliste, je guette les scoops. Et deux têtes de politique, Bax et Sam ensemble, ça a attiré ma curiosité. Mais que vous soyez des meurtriers... "
Mon coeur palpite. Une attaque extérieure. Je n'avais pas prévu une fuite extérieure. Pourtant, tout était organisé. Non.
"Co... Ca date de presque un mois maintenant. Pourquoi n'en avez-vous rien fait plus tôt ?!"
"Je ne cherche pas le scandale. Et je ne cherche pas la presse people. Je veux juste des réponses. Deux candidats à la présidence qui liquident des grands noms ? Vous nous prenez pour des idiots, Monsieur Sam ? "
"... Nous... ? "
" Razor Blades. "
"Razor Blades... Le groupe terroriste ?! "
"Mes employeurs, plus précisément. Le journalisme, c'est ma couverture. Et, comme vous, je suis très connue, donc presque insoupçonnable. Je sais ce que vous préparez. Deux inconnus qui débarquent dans la politique avec des discours convaincants, qui se connaissent, et qui ne sont plus que les deux derniers candidats... Vous et mes employeurs travaillaient dans le même camp. "
Je reste silencieux, et continue de fixer Beth, affichant ce même visage sarcastique, sûre d'elle et fière de nous avoir découverts.
"Ecoutez, le fait est que je vous ai grillé en flagrant délit. Vous êtes visiblement trop peu organisés. Et nous opérons à travers le monde, pourtant vous pourriez bien être capitales à notre future opération. Voici mon numéro. Prenez une journée pour réfléchir à tout cela, puis appelez-moi. Faites-moi entendre que vous êtres prêts, et vous rencontrerez Razor Blades. Ensuite, vous devrez tout leur expliquer. "
Elle remballe ses affaires, puis me jette un dernier regard, alors que je reprends nerveusement mon café, tremblant de cette même main qui le tenait, fixant le vide.
"Oh, une dernière chose, monsieur Sam. veillez bien à considérer cette offre, si vous ne voulez pas être mis sous les verrous dès demain soir avec votre acolyte. "
Chapitre très narratif mais qui attaque la dernière ligne droite de la fic.
Notre "famille", du moins ce qu'il en restait, était divisée. Nous étions 7, puis nous avions du éliminer la mère de Bax et cie. A contre-coeur, je dois l'admettre, puisqu'elle partageait les mêmes valeurs que moi. Mais il était encore trop tôt. Avec ce qui était arrivé, il y a de cela trois semaines maintenant, notre famille a été pas mal retournée. Les spéculations sur Joe ont créé un gros doute. Un doute un peu trop gros d'ailleurs.
Alors au début il y a eu cet enterrement, assez triste d'ailleurs, c'était ma mère, mine de rien, même si nous étions tous lobotomisés, ils croyaient défendre une cause noble et l'idolâtraient en sainte. Et puis, je m'y étais attaché. Je ne suis pas une bête sans sentiments, sinon je ne tenterai pas de mettre tout ça en péril. Evidemment, le tout ça, la supercherie, c'est la raison de mes actes. Quelque chose d'ignoble, un crime contre l'humanité.
Les élections étaient dans deux mois piles. Je m'étais considérablement rapproché de mon frère, Samuel. Nous étions jumeaux après tout, je ne comprenais pas vraiment comment il ne pouvait pas s'interposer face à cela tout comme moi. Nous partagions les mêmes pensées. Les mêmes sentiments. La même empathie, peut-être. Mais apparemment l'endoctrinement de Christine avait bien fonctionné.
Bax répondait de moins en moins aux appels téléphoniques, et quand je l'avais au téléphone, il était aigri. Même chose pour Baxwell. Je ne sais s'ils se doutent de quelque chose... Mais je n'ai pas vraiment de raisons d'être soupçonné. Et puis, je me faisais le plus discret possible depuis la nuit du double meurtre. Joe, je l'avais piégé. Christine, elle, et bien, je me suis absenté de chez moi, je l'ai tuée, je voulais que Joe me soupçonne pour pouvoir le tuer et prétexter m'être défendu devant mes compagnons. C'était risqué, peut-être un peu trop, et finalement Joe s'est piégé de lui-même. Tout cela est derrière-moi, cependant. Ils DEVAIENT mourir, parce qu'ils pouvaient contrôler de loin notre supercherie.
A présent, à quatre, il ne me suffit que de gagner les élections pour tout arrêter.
Je suis dans un café, lisant un journal de la main gauche, la main droite remuant mon cappuccino. Je fais les gros titres de la page politique, et selon le sondage, je suis préféré à deux pour cents de plus que Bax. Un petit avantage, même si ça ne reste qu'un bête sondage. Samuel est cloitré chez lui, c'est à mon tour d'être dehors. Je jubile bêtement puis englouti la moitié du café brûlant. En rebaissant la tête après ce demi cul-sec, je me retrouve nez à nez avec une blonde aux yeux aussi bleus que l'océan, me fixant avec un sourire malicieux, un journal et un stylo dans les mains.
"Vous... êtes Sam Noxway ? "
" C'est exact. Le politicien? Pas difficile à reconnaître, je suis régulièrement dans les gros titres... "
"Un bon point pour vous, ouais. Pourtant moi aussi je ne suis pas difficile à reconnaître. Beth Lyan, grande journaliste à réputation internationale. "
Elle semblait se ventait de son statut avec un air un peu trop hautain à mon goût.
"Je vous applaudirais presque si je n'avais pas déjà les mains prises par la culture et la boisson. Je suppose que notre rencontre n'est pas anodine, si vous êtes venue vers moi. Vous voulez quoi... ? Interview ? Reportage... ? Photos people ? "
Elle se permet de s'assoir à ma table, pose son journal et son stylo, croise ses bras, se penche vers moi, puis me fixe de ses yeux éblouissants et pourtant malsains.
"Plutôt... Scandale mortel. "
Revoilà son putain de sourire malicieux en coin.
Je pose mon journal tranquillement, l'air de rien, puis la fixe à mon tour.
"Je vous demande pardon ? "
Sans sourciller, elle sort une pochette jaune puis la pose sur la table marbrée du café, alors que la serveuse me dévisage de loin. Vive la notoriété.
"Allez-y, ouvre-le. "
Je parais relaxé et insouciant, et pourtant la pointe de mes doigts tremblent au moment où j'effleure l'ouverture de la pochette. Mes yeux se posent quelques secondes vers la journaliste, Beth, je fronce légèrement des sourcils, puis ouvre enfin le tout. A l'intérieur, des photos. Moi et Bax. Devant un hangar. Bax avec une arme à la main. Puis des photos de l'intérieur du hangar. Un homme mort, ligoté. Abattu. Je m'en souviens très bien, c'était notre dernière victime sur la liste. Je n'arrive pas à défaire mes yeux des photos.
"P... Qu'est-ce... Combien ?! "
"Pas combien, non. Je ne veux pas d'argent. "
"Mais... Qu'est-ce que vous voulez ?! Et où avez-vous eu ça ?! "
Elle reprend la pochette en veillant bien à ce que personne n'ait pu voir ce qui se trouvait à l'intérieur puis la range dans son journal.
"Je vous filais. Je suis une journaliste, je guette les scoops. Et deux têtes de politique, Bax et Sam ensemble, ça a attiré ma curiosité. Mais que vous soyez des meurtriers... "
Mon coeur palpite. Une attaque extérieure. Je n'avais pas prévu une fuite extérieure. Pourtant, tout était organisé. Non.
"Co... Ca date de presque un mois maintenant. Pourquoi n'en avez-vous rien fait plus tôt ?!"
"Je ne cherche pas le scandale. Et je ne cherche pas la presse people. Je veux juste des réponses. Deux candidats à la présidence qui liquident des grands noms ? Vous nous prenez pour des idiots, Monsieur Sam ? "
"... Nous... ? "
" Razor Blades. "
"Razor Blades... Le groupe terroriste ?! "
"Mes employeurs, plus précisément. Le journalisme, c'est ma couverture. Et, comme vous, je suis très connue, donc presque insoupçonnable. Je sais ce que vous préparez. Deux inconnus qui débarquent dans la politique avec des discours convaincants, qui se connaissent, et qui ne sont plus que les deux derniers candidats... Vous et mes employeurs travaillaient dans le même camp. "
Je reste silencieux, et continue de fixer Beth, affichant ce même visage sarcastique, sûre d'elle et fière de nous avoir découverts.
"Ecoutez, le fait est que je vous ai grillé en flagrant délit. Vous êtes visiblement trop peu organisés. Et nous opérons à travers le monde, pourtant vous pourriez bien être capitales à notre future opération. Voici mon numéro. Prenez une journée pour réfléchir à tout cela, puis appelez-moi. Faites-moi entendre que vous êtres prêts, et vous rencontrerez Razor Blades. Ensuite, vous devrez tout leur expliquer. "
Elle remballe ses affaires, puis me jette un dernier regard, alors que je reprends nerveusement mon café, tremblant de cette même main qui le tenait, fixant le vide.
"Oh, une dernière chose, monsieur Sam. veillez bien à considérer cette offre, si vous ne voulez pas être mis sous les verrous dès demain soir avec votre acolyte. "
26/08/10 à 12:35:49
T'avais dit pareil avec J'ai Vu, et au final y a eu plus de 40 chapitres !
Que dire de plus ? Suite ! :)
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