Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Un an en Australie


Par : alcolol
Genre : Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 98


Publié le 24/10/2009 à 20:56:27 par alcolol

Le hall ou plutôt toute la maison était transformés !
De nombreux visages connus et inconnus me faisait face. Tous et toutes était déguisés façon HAWAII, des grandes guirlandes de fleurs étaient tendues ici et là. Une fois « l’état de choc » effacé, je pus m’avancer dans la grande demeure. Les gens me saluaient tous un à un, recevant au passage des colliers de fleurs, des hugs, des bises…au passage.
Un immense barbecue avait été organisé en mon honneur. Quelques grands gaillards de l’équipe de rugby du lycée s’étaient affairés autour d’immenses barbecue à gaz, faisant griller à un rythme impressionnant steak hachés pour hamburger, saucisses et patates plus grosses que ma main ! Le tout une petit « tiny » à la main.
La nuit commençait à tomber sur cette joyeuse assemblée, et je ne savais où donner de la tête. J’avais même fini par oublier les personnes les plus importantes de mon séjour : Halley et Hannah.
Je trouvais Hannah assise sur le canapé avec d’autres filles, un verre à la main.
Halley lui avait improvisé un guitar hero contre une nana.
J’étais bien ici. Puis je vis Elisabeth, la française exilée. Elle était toute seule sur un tabouret.
Je me décidai donc à lui tenir compagnie un instant.
-moi : salut !
-E : salut ! Alors tu es content de ta petite soirée d’adieu ?
-moi : nan !!! Dis pas ça, je n’ai pas envie de partir !
-E : je sais bien, ça va nous faire bizarre de plus de voir ici ! T’étais sympa, et puis moi ça me faisait de la compagnie. Des français je n’en connais pas beaucoup ici…
-moi : je comprends… moi…c’est pour tout ça que je ne veux pas partir… Hannah, Halley, vous tous !! Retourner en France, c’est comme si on me demandait de revenir au temps du moyen âge…Elisabeth se mit à rire.
Nan !! Mais c’est vrai !! Ici, je sens que j’ai de l’importance pour quelqu’un, ici je n’ai pas l’impression de prendre de la place inutilement…tu comprends ?
-E : Ouais mais tu sais, je suis sure qu’en France des gens t’attendent, et seront super content de te revoir. Tu n’as passé qu’un an ici, certes tu as fais pas mal de découvertes sur toi-même et tout, mais … tu verras tu seras quand même content de revoir les tient. C’est comme moi, j’adore les australiens…mais ma vrai vie, mes amis, ma famille sont à Paris. Tu verras…
-moi : si tu le dis… ça aurait été moins compliqué si je n’avais pas rencontrer Hannah…
Elle esquissa un sourire
-E : c’est pour ça que je ne suis pas stable avec les mecs…Je fais mes études en France, mais je vis en Australie, c’est trop compliqué pour avoir des relations durables et stables…
-moi : donc selon toi, notre relation ne va pas survivre à la distance ?
-E : ben…si tu reviens plusieurs fois par an ça peut marcher mais bon… ne te fais pas trop d’illusions…Je ne veux pas te casser le moral.
-moi : nan t’inquiète, ça fais déjà 2 mois que je pense à ça … Je m’y suis préparer psychologiquement…enfin, j’espère ! ha haha
Bon je te laisse j’ai envie d’être un peu avec Hannah...Merci pour les conseils !
-E : de rien, moi je vais allez me faire un p’tit hot dog…

Puis elle décolla de son tabouret et alla se dandiner avec un morceau de pain devant les rugbymen.

Je me dirigeais donc vers Hannah, elle avait les cheveux attachés avec un pince noire, elle riait.
Ses amies l’écoutais attentivement, comment auraient-elles pus faire autrement, elle est si captivante quand elle parle.
Je m’avançais doucement afin de ne pas la déranger dans sa discussion. Mais elle me vit, et me fit signe de s’assoir à côté d’elle. Ses amies s’en allèrent en nous laissant tous les deux en amoureux.
H: I love you so much!!!(Je t'aime tellement)
Moi: Me too…

Puis elle s’en alla.
Je n’ai pas eu la force de la suivre. A chaque fois que je lui parlais deux sentiments se mêlaient : L’amour et la tristesse. Et dans une bataille interdite c’étaient à chaque fois la tristesse qui l’emportait.
Tout le monde s’emblait s’amuser, moi j’essayais de donner cette impression.
Mais au fil de la nuit, la tristesse n’eut pas assez de place dans mon esprit et se rependit dans mon corps.
Le blues m’enivrant, je me suis refugié dans la laverie (lave linge, chiotte, sèche linge). Je baissais le couvercle des toilettes et m’asseyais dessus.
La couleur blanche des murs me faisait mal aux yeux, ce qui à probablement entrainé mes glandes lacrymales à sécréter des larmes.
Tout dans ma tête exposait, des images allaient et venaient sans cesse dans mon crane. Mes larmes ne s’arrêtaient toujours pas, laissant à mon corps peut de répit.
Je manquais d’air.

Je pris la décision d’ouvrir la petite fenêtre, et éteignis la lumière trop violente pour mes yeux.
Je me rassis et ferma les yeux quand…
De dehors quelques brèves d’un discutions saccadée par des sanglots vint jusqu'à moi.
Je reconnu tout de suite la personne en question : Hannah
La curiosité me fit m’approcher délicatement de la fenêtre.
Sur la gauche à 5 mètres environ, 3 filles étaient là.
2 consolaient la troisième, qui s’avérait être Hannah.
Avec la musique et la rumeur joyeuse des invités seulement quelques brèves me sont parvenues.
Ça parlait de nous, Hannah ne voulait pas que je parte, que j’étais distant ce soir.
Ses amies murmuraient choses tout bas pour la calmer mais je ne pus entendre d’avantage.

Pendant un instant, je me sentis honteux. D’être là à l’écouter pleurer, et de ne rien faire pour essayer de la consoler.
Je ne savais plus quoi faire, je tournais en rond dans le noir paniquant me rendant presque malade…
Lorsque j’eu les premiers renvois de vomi dus au stress, la chaleur et l’alcool. Je me décidais à sortir de ma cachette le plus discrètement possible et de partir marcher sur le bord de mer.
La tache était dure, je me résignai à escalader le chiotte de la laverie pour pouvoir partir sans être vu. Bien sur Hannah et ses amies n’étaient plus là.

Je marchais sur le sable mes pieds s’enfonçant dans cette surface molle. Le bruit particulier des vagues et de l’écume qui frétille (ceux qui connaissent la mer comprendront le bruit)
Les rythmes de la fête s’estompaient peu à peu. Je me suis assis lorsque la maison d’Halley fut réduite à une petite tache jaune au milieu des autres maisons.
Puis une vingtaine de minutes après ma « fugue » je décidai de rentrer…je le devais pour les autres qui s’étaient donnés tant de mal pour cette soirée.
Le pas lent, essayant d’estomper mes larmes et la rougeurs de mes yeux je retournais à la maison


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