Encore un grand merci à tous de suivre ma fic !
Pour vous mettre l'eau en bouche, je vous annonce que d'ici quelques chapitres, il y aura un tournant majeur dans l'histoire, avec certaines révélations. Je ne spoile pas plus, et je vous souhaites, en vous remerciant pour vos commentaires, une très bonne lecture à tous.



Un arc d'énergie fusa soudain, dans un grondement sourd, hallucinant. Transperçant les cieux tel une punition divine, il s'abattit sur sol dans un déferlement de puissance phénoménal. Un souffle titanesque qui courut à travers le terrain. Une explosion de lumière, une déflagration de ténèbres, et puis... plus rien...

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Chapitre 30 de L'Autre Monde

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Julia tenta de se relever mais une détonation hallucinante lui éclata les tympans, la jetant à terre. Se recouvrant les oreilles, elle ferma les yeux en hurlant. Son cri, pourtant suraigu, ne porta pas loin, vite recouvert par le vacarme infernale de la tempête qui rugissait un peut plus chaque secondes. Elle se recroquevilla, tremblante. Pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi !?...
Soudain, l'air se condensa, puis se fut l'impact. Une masse fulgurante frappa à quelques pas d'ici. La terre vibra sous son corps frêle, une onde de choc la traversa de part en part pour l'envoyer voler tel une brindille sur des dizaines de mètres.
La petite fille s'étouffa, avalant une quantité astronomique de poussière tandis qu'elle filait à travers le terrain. Ses tripes se soulevèrent, une terreur sans borne la prit au ventre. Tétanisée, au milieu de cet apocalypse, elle pria, de tout son âme, ne voulant pas mourir, pas ici, pas maintenant, pas à dix ans... Mais résignée, son corps se détendit... c'était fini... D'un instant à l'autre, elle allait percuter un des murs de l'arène, pour sombrer dans de douces ténèbres...
Sa course folle fut stoppée net.
Alors ça y est ? Elle venait de mourir ? Pourtant elle ne se sentait pas différente... A vrais dire, elle n'avait rien sentit, elle arrivait même à penser comme avant. Se concentrant, ses doigts bougèrent, puis sa main et son bras. Peut être son vœu avait-il été exhaussé ? Peut être était elle encore vivante après tout ? Ouvrant lentement les yeux, une silhouette se dessina devant son visage.
C'était... c'était... Naon !!!

« Alors ze t'ai manqué ? Demanda t-il, un sourire en coin. »

Il se tenait droit fièrement, tel un chêne centenaire, lutant face à l'ouragan. Son bras gauche tendu, paume ouverte, en direction des cieux, laissait échapper un déferlement de puissance. Un tourbillon ténébreux, parsemé d'éclairs violets, aspirant la poussières, le sable, la foudre elle même ! Le formidable trou noir déformait les lignes de fuites, courbant l'espace, formant une bulle de protection. La fumée dense tournoyait autours de l'orbe sombre, avalée par ce gouffre sans fond. Les fibres d'énergie pur fusaient de toutes part, déviées par l'altération dimensionnel, contenues par la fantastique puissance du terrifiant vortex.
Julia écarquilla les yeux, jamais elle n'avait vu son maitre dans cet état. Celui-ci la laissa tomber à terre. Le sol était étrangement mou. Détournant le regard, elle laissa échapper un petit cri de surprise. Leurs deux ennemis étaient la, allongés sur le sable, inconscients. Frissonnant à la vue du pédobear, elle s'assit à coté de lui, sans le quitter des yeux, attendant patiemment que la tempête se termine.


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Le grincement d'une porte métallique me sortit de ma torpeur. Je me réveillais en bayant, cherchant les autres du regard. Ils étaient tous au même endroit, agglutinés comme des autistes, à une des meurtrières qui donnait sur le stade. Gueulant comme pas possible qu'ils y voyaient rien, et qu'il voulaient plus de place, ils semblaient sur le point d'en venir aux mains.
En parlant d'autiste... Il n'était pas la...
Tournant la tête en direction de l'entrée, je pus voir le garde qui avait ouvert, soulever Rodolphe, inconscient. Il balança ses bras d'avant en arrière, avant de le jeter dans la pièce dans laquelle il s'étala comme une merde, en se mangeant méchamment le parterre de dalles. Fier de lui, le garde repartit en rigolant et en se frottant les mains, d'un air plus que ravi.
Se fut ensuite le tours de Robert de subir le même sort. Mais cette fois ci, ce fut largement plus comique. Les soldats devaient s'y prendre à cinq pour le soulever. Rouge et crispés comme jamais, ils parvinrent au bout d'une dizaine de minutes à le lâcher dans la salle. Soulagés, ils repartirent tout en lâchant une série de jurons, dégoutés, et cette fois, peut enclin à rigoler.
Le groupe accourut, et Marine se jeta sur les deux corps qu'elle se mit à palper. Au bout d'une minute elle se releva en soupirant :

« Ils sont encore en vie et n'ont rien de très graves. Quelques hématomes tout au plus. D'ici demain, au grand maximum, on les retrouvera comme avant ! :)
– Ah, ba c'est plutôt une mauvaise nouvelle ça... répondis-je vivement. »

Tout en parlant, je regardais tout autours de moi en notant quelques changements. Déjà, le mur du fond était défoncé, un énorme cratère reposait en son centre. La paroi entière était parsemée de fissures et tachée de sang... Tournant le regard, j'aperçus Abdel, déchiqueté par terre et recouvert d'un bouclier brillant orange.
C'est pas que je n'étais pas content, au contraire, c'était bien fait pour saggle, mais c'est que j'aurais bien aimé me le faire, ou au moins le voir s'être fait défoncer.
Souriant devant ce spectacle, j'enchainais :

« Sinon, je vois que vous vous êtes bien éclatés pendant que je dormais, il s'est passé quoi au juste ?
– Vazy c'ten culé la !! S'écria Hamed en gesticulant. Il a niqué la race a Abdel, alor qu'il avait rien fait en plus ! J'vé l'défoncé tavu !! (
– Alors déjà, commençais-je le sourire aux lèvres, rien que le fait qu'un wesh existe mérite punition, vous n'êtes la que pour vous faire éclater comme les soumis que vous êtes, après tout. De plus, s'il à niqué ''la race à Abdel'' il t'a niqué aussi espèce de sous merde ! »

Hamed écarquilla les yeux, ne croyant pas se qu'il avait entendu...
Non, c'est pas possible, personne n'oserait jamais dire une tel chose, pas à lui ! Pas au grand Hamed !! Serrant les poings, les jointures de ses doigts se blanchirent tandis qu'il fumait littéralement, rouge de haine. Il ne laisserais pas se petit merdeux de fils de pute dire une tel chose !! (

« Ziva, comment que j'vais t'niqué ta race spéc de bouffon, de life-no ! Hurla t-il en bougeant comme un babouin. Comment j'vais t'tartiné tes dents ! J'te chie à la raie, moi sale tepu !! Espece d'enculé de fille de chienne de merde, j'vais te pécho sale tasspé !!! (
– Franchement bravo Maxime, repris-je. Tu à littéralement explosé ce putain de wesh-wesh. Je regrette de n'avoir pas put assister au spectacle.
– Et bien vois tu, commença t-il, ce déchet à osé nous insulter, moi et Marine, Marine surtout. Je ne pouvais donc pas le laisser s'en tirer...
– Je comprend Mais la, il a l'air encore en vie... Tape plus fort la prochaine fois !
– Ne t'en fait point pour ça...
– ...HEY !!! ( JE SUIS LA BANDE DE SALE TEPU D'ENCULER DE FILS DE...
– TA GEULE !!!!

Hamed écarquilla les yeux, ouvrit la bouche et manqua de tomber sur le cul. Ces deux enfoirés de fils de... Non ! Il n'avait pas le temps de réfléchir !!! Il devait agir, et vite !! Son honneur était en jeu !!
Se retournant, il fit comprendre à Habibou et Ali qu'ils allaient leur défoncé leur race. Le wesh bouillonnait de l'intérieure ! Jamais on ne l'avait traité comme ça ! Et jamais ça ne recommencera !! Il allait les buter !! Ho que oui ! Sortant un couteau de sa poche, il s'élança en direction de ses ennemis, suivit de prés par ses compagnons.
Soudain, une voix retentit, le coupant dans son élan :

« Que les combattants se tiennes près pour le combat suivant !! J'ai l'immense honneur de vous présenter, venus du seins même de notre royaume, les grands, les puissants Haaaaamed et Haaaaabibouuuuuuuu !!!! »

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Un homme s'avança, et posa le poing sur son cœur en s'agenouillant. Relevant la tête, il s'adressa humblement à son souverain, qui trônait devant lui.

« Majesté, dois-je le faire à présent ? »
– Non, mon amis... non... Il n'est pas encore temps... Pas encore...

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