L'autre monde.
Par : Globax
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 34
Publié le 19/08/13 à 01:10:42 par Globax
Bon, comme c'est le premier de l'an, pour feter la nouvelle année, je vous poste un SUPER-MEGA-ULTRA-GIGA-TERRA-CHAPITRE-QUI-DEFONCE-LA-MORT-QUI-TUE !!!!
Vous bavez déjà hein, bande de petits monsieur, ou gente damoiselles, assoiffées d'actions et de rebondissement ?!
J'en profite pour remercier tout ceux qui me suivent et m'encourage.
Pour ceux qui ne serais pas au courant, j'ai posté une histoire courte assez touchante, si vous voulez aller y faire un tours, voilà le lien ! http://www.noelfic.fr/integrale.php?titre=6740
Petite dédicace à un superbe amis qui lit ma fic et m'encourage tant qu'il le peut ( Il se reconnaitra ) et aussi à FanSSB qui m'aide à passer le temps quand j'écris mes longs chapitres... ( Pas moins de 12h non-stop pour celui-ci )
Un petit mot à NoPGM aussi, que je cite :
[no_PGM], posté le 12/11/2009 à 20h30 :
[…] Arrange le pseudo à ta sauce si tu veux...
( T'es dans la fic, tu te reconnaitra je pense )
Voilà, Bonne lecture à tous, et joyeuse année !!!
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''Voix qui grave qui fait peur !''
- Dans le chapitre précédent...
Une injection d'un mystérieux liquide et réalisée par le Duc et pénètre dans le corps d'un esclave. Celui-ci, emplit de haine envers son ravisseur survit et est placé dans un caisson qui le fige dans le temps.
La nouvelle arme du Duc est prête !
Dans le même temps, l'élu quitte le groupe et se fait coincer par une patrouille de soldats, dans un cul de sac.
Un gigantesque condors arrive. C'est Eniarel.
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« Bouge pas, continua t-il, je vais te sortir d'ici ! »
Pfft, non mais genre c'est lui le héros tsé... Bha... Remarque, qu'il se fasse trucider s'il le veut ! Moi, je reste ici !
« Heu... Tu fais quoi la ?? M'interrogea Eniarel abasourdi.
- Bha, je prend mon pied, j'ai le droit de m'assoir si je veux, non ??
- T'ain mais j'y crois pas... Et c'est moi qui vais me taper tout le sale bouleau ??
- T'es pas venu pour m'aider ??
- … Si...
- Et ben vas-y ! »
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Non, mais pour qui es-ce qu'il se prend celui la ? L'élu ? Bha, on pourrait se débrouiller sans lui, pour ce à quoi il sert... Je devrais le laisser seul tien... Quoique non, au vu de son combat contre Héraclès, il détruirait plus de la moitié de la ville !
Soupirant, l'elfe pris sa majestueuse épée bien en main. Toute' manière, ce n'était que des soldats, et humain qui plus est, il s'en débarrasserait facilement. De plus, il allait enfin connaître le pouvoir de Fëanáro...
Eniarel se propulsa en avant, jaillissant subitement de la ruelle, bondissant dans les rangs même des soldats. Ceux-ci, sous la surprise s'éparpillèrent en tous-sens. C'est alors que le massacre commença pour la trentaine de gardes.
Prenant appuie sur sa jambe droite, l'elfe vira de coté en direction du premier ennemi. Celui-ci reculait, apeuré, tendant la main en avant dans un futile espoir de protection.
Le coup partit. D'un simple mouvement de poignet, la lame trancha la chaire, les muscles, les os de son bras, passant à travers comme dans du beurre. Il tomba à la renverse en hurlant. Se roulant par terre, criant de douleur, il tenait son moignon enflammé en regardant l'elfe, tel une monstruosité, les yeux écarquillés et ruisselant de pleures.
Mais son assassin n'était plus là pour le voir. Trois gardes étaient déjà dans le même état.
Tel une bête de l'ombre, Eniarel se fondait dans les ténèbres. Alliant discrétion et rapidité, seule son épée restait visible, transperçant les ombres tel un flambeau, frappant, brulant, tranchant. Toujours animée d'un constant mouvement.
Avisant un petit groupe de cinq gardes, l'elfe bondit. Effectuant un demis-tour en l'air, il se reçut d'une main sur l'épaule d'un de ses ennemis. La tête en direction du sol, il lui perfora la poitrine, l'enflammant sur le coup, tel une torche vivante.
Dans le même temps, le nez du soldat d'à coté avait explosé dans une gerbe de sang, précédée par d'horrible craquements, sous les foudre d'un coup de pied hallucinant.
Achevant son arc de cercle, la créature de l'ombre, retira sa lame du même coup. Celle-ci parcourue la distance à ses cotés, gagnant en vitesse, pour frapper le heaume d'un troisième garde. Traversant l'armure de part en part, sans qu'aucune résistance ne lui soit opposée, elle finie son parcours sur la terre humide, recouvert d'un chaud liquide écarlate.
L'elfe bondit de nouveau sur le coté, tandis que les deux parties du corps calciné se détachaient derrière lui. Les cinq gardes reposaient à terre, brulés vifs.
Plus loin, un colosse, assez haut gradé, à en juger par ses habits bordées de liserés rouges, s'évertuait à rassembler une dizaine de soldats prés de lui. Sûrement pour organiser une attaque en masse.
Très bien, qu'il les regroupent... ça ne changerais rien !
Eniarel rengaina son épée, un sourire diabolique au bord des lèvres. S'esquivant légèrement, il porta la main dans son dos pour en retirer son arc. Désormais totalement invisible dans ce noir d'encre, il se plaqua contre un mur, tira une flèche de son carquois, et mis en joue un garde immobile, à quelques mètres de lui. Contrairement à ces êtres inférieur, il n'avais pas besoin de lumière pour percer l'obscurité !
Bandant son arc à son maximum, il fixait sa cible d'un air déterminé.
« Adieu... »
Son murmure accompagna son trait, filant dans les airs, glissant sur les ténèbres insondables à une vitesse phénoménal. La flèche métallique se ficha dans le heaume au niveau de la visière, transperçant en un instant le crâne qu'il protégeait inutilement.
Souriant intérieurement, l'elfe mis en joue un second soldat, quelques pas plus loin que le précédent. Il bougeait dans tous les sens, apeuré. Visiblement, il avait vu son collègue tomber, pour ne pas se relever...Qu'importe, il allait le rejoindre !
Le garde fut transpercé, au même endroit que le précèdent. Il s'effondra dans un concert de bruits sourds. Aussitôt, tout les rayons de lumières filèrent dans sa direction, cherchant l'auteur de se vacarme.
Dans quelques seconde il serait repéré ! Plus le temps de réfléchir !
Bondissant, l'elfe tira deux traits en plein vol. Projectiles mortelles qui perforèrent, côte à côte, le thorax d'un garde sur sa route. Encochant une nouvelle flèche, l'archer retomba, les deux pieds sur l'épaule de sa victime encore debout.
Dans un nouveau sifflement strident, la masse fulgurante se ficha dans l'œil droit d'un des deux gardes à quelques pas de lui, tandis qu'il jaillissait une nouvelle fois dans les aires, saisissant son arc à deux main. Atterrissant souplement devant le soldat survivant, il le lui abattit littéralement dessus, pulvérisant en un instant ce qui lui servait jusqu'alors de tête.
D'un même mouvement, il se saisit avec dextérité de trois nouvelles flèches, qui glissèrent juste entre les phalanges de sa main droite. Salve fatale, qu'il lâcha sur les trois ennemis qui couraient dans sa direction. La volée de projectiles transperça les deux premiers, se fichant dans la jointure de l'armure, située à la base du cou.
L'elfe écarquilla les yeux un instant, regardant avec horreur le troisième trait se perdre derrière son ennemi.
Soulevant sa lourde hallebarde, celui-ci se préparait à porter un seul coup, surpuissant, à la créature. Créature qui, sans hésiter, lâcha son arc pour se glisser sous sa garde.
C'est la dernière chose qu'il vit, qu'il put voir, avant de sentir deux doigts pénétrer dans sa visière pour lui arracher la vue.
Sans prendre le temps de récupérer son arc, il se précipita en direction du dernier groupe restant, tout en dégainant sa fabuleuse épée. Dix-sept ennemis reposaient sur le sol, blessés à mort, le rassemblement en comportait treize, dont leur chef. Il avait fait le plus gros de travaille... Mais il pourrait encore s'amuser un peu !
Hurlant, il perfora leurs rangs, prenant appuis sur une des lances tendus pour sauter par dessus trois gardes qui s'écroulèrent, la tête tranchée en deux, enflammée. L'elfe se reçut au milieu du groupe. Un simple geste circulaire coupa au moins une demis-douzaine de jambes.
Le feu se rependit alors, ainsi que les cri de terreur pour certains, de douleur pour d'autre.
C'est alors qu'une lourd hache fila devant ses yeux. Lancée à une vitesse ahurissante, elle manqua de le faucher s'il ne s'était jeté à terre, mais percutât son épée sur la tranche, l'envoyant voler au loin.
Un colosse surgi devant lui, une masse d'arme dans la main. Elle était constituée d'un manche en bois prolongé par une chaîne d'acier de prés d'un mètre de long que terminait deux boule métallique hérissées de piquants. Il la fit tournoyer au-dessus de sa tête, le visage tordu dans un rictus de haine et avança sur sa proie.
L'elfe évita le premier coup en sautant vivement en arrière. La masse siffla aussitôt dans l'autre sens sans qu'il ne puisse totalement l'esquiver. Il manqua de tomber lorsque les boules lui arrachèrent une de ses épaulières dans une gerbe d'étincelles. Le chef leva son arme pour écraser la tête de son adversaire, mais celui-ci, dans un sursaut de désespoir, lui lança le carquois emplit de flèches au visage.
Hurlant de rage, le colosse fit décrire à la masse d'arme un demis-cercle mortel. Eniarel ne pris pas le temps de réfléchir, il n'y avait qu'un moyen d'esquiver le coup... Se jetant en avant, il frappa sèchement du poing le bras de son adversaire qui lâcha son arme en grognant de douleur.
Profitant de cette occasion, l'elfe frappa au visage, d'abord au nez, puis au menton. Crachant du sang, le soldat recula. L'archer prépara son poing, s'apprêtant à le frapper à la gorge. Mais se fut le moment que son ennemi choisi pour se jeter sur lui, saisissant son cou entre ses deux mains puissantes
Eniarel se débattit... en vain. L'autre pesait prés de cent kilos de muscles. Désespéré, l'elfe se jeta en arrière, espérant lui faire lâcher prise. Mais l'effet fut tout autre. S'arrangeant pour se placer au dessus de lui, le colosse assura son étreinte funèbre.
Le sang cognait contre ses tempes, véritable tambour macabre annonçant la fin qui s'approchait à grands pas. L'étau se resserrait, il pouvait sentir les doigts s'enfoncer dans sa gorge.
Le soldat secoua sa proie, presque avec dédain. L'elfe agonisait, il pouvait le voir dans ses yeux exorbités qui se voilaient.
Eniarel frappait des bras le sol humide, raclant la terre de ses ongles, la bouche ouvert, essayant vainement d'aspirer une goulée d'air. Il fut parcouru d'un long frissonnement que le colosse interpréta comme l'approche de la mort. Mais l'elfe sentais quelque chose s'éveiller au tréfonds de lui même, dans les régions les plus noires de son être.
Sa main trembla, agitée de légers soubresauts, parcourue de craquements, ondulant presque tandis que les tendons se déchiraient, les os se ressoudaient... Ses ongles s'allongèrent, gagnant en épaisseur, se courbant, pénétrant dans la chair des bras de son agresseur.
– Crève, charogne !! ( Tonna le colosse, en forçant sur sa prise agonisante.
Essayant de se ressaisir, il se concentra sur la gorge de sa prise. Une sensations étrange l'envahie... C'était comme si quelque chose courrait derrière la peau, sous ses doigts. Tendant les muscles, épaississant le cou...
Levant les yeux, il découvrit avec horreur qu'il tentait d'étrangler une chose qui n'était plus humaine. Il cria tandis qu'une main difforme tentait de lui tailler le bras. Lâchant prise, il recula lentement, regardant la masse informe onduler à ses pieds.
Le visage de l'elfe, parsemé de craquements sourd se transformait lentement, s'allongeant en un terrible museau canin tandis que son front, recouvert de poils s'étirait vers l'arrière. Les mâchoires s'écartèrent sur des crocs tandis qu'une voix difforme, grave et sadique en sortait, évoluant au fil de la transformation, vers un grognement sourd.
– Regarde moi ! Je veux que tu me regarde, lorsque je te tuerais !!
Fixant le colosse des ses yeux d'un bleu glacial, la créature se mis en mouvements, lentement, laissant glisser ses puissantes griffes sur le sol, comme pour les aiguiser. Ses muscles saillant roulaient tandis qu'elle avançaient, pas après pas.
Le soldat, emplit d'une terreur sans bornes tenta de s'enfuir. Courant plus vite qu'il ne l'avait jamais fait !... Mais ce n'était pas suffisant. Mue par la puissance nouvelle que lui octroyait ses muscles canin, la créature de la nuit franchie d'un bond la distance qui la séparait de sa proie.
Sa mâchoire claqua sur sa cheville, transperçant les chaires, broyant les os, comme des brindilles. Hurlant de douleur, l'homme tomba à terre et tenta de ramper, dans un sursaut de désespoir. Et les crocs se refermèrent à nouveau sur l'autre jambe, brisant le membre en un instant, arrachant des larmes.
Se retournant, le soldat recula en se servant de ses coudes, regardant, épouvanté, la chose qui s'approchait en le fixant de ses même yeux démoniaques.
La bête infernale bondit sur son torse, le labourant de larges coups de griffes. Tranchant les vêtements, creusant la chaire, perforant les muscles, broyant les cotes et déchiquetant le mince tissus des poumons. Le massacre se poursuivait sous les hurlements de douleur et de terreur de sa proie encore vivante.
Puis, la créature plongea son museau dans les entrailles qui reposaient à l'air libre. Cherchant son butin, ses mâchoires se refermèrent sur le cœur chaud de sa victime. D'un claquement sec, il éclata dans sa gueule, libérant une gerbe de sang qui coula jusque dans sa gorge.
La patrouille n'était plus.
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L'elfe s'approcha de moi, après avoir reprit forme humaine.
« Merci d'êtres venu m'aider, cracha t-il. »
En temps normale, je l'aurais envoyé boulé en lui répondant quelque chose comme « Pas de quoi »... Mais après avoir vu ça... Ce massacre, cet amas de chaires calcinées, et cet exécution...
Je ne répondu donc pas, et il sembla s'en satisfaire.
« Bon, repris t-il en crachant le sang qu'il avait dans la bouche maintenant, on va rejoindre les autres à l'arène.
– Je crois pas non
- Comment ?! ( S'exclama t-il en plissant les yeux.
- … »
Il me fixait d'un aire froid et lourd de sens, me laissant deviner se qu'il projetait de faire. Puis, semblant se ressaisir, il secoua la tête de droite à gauche et s'adressa à moi sur un ton désolé.
« S'il te plait... Oublie ce qui vient de se passer...
- Mais attend, ta explosé une patrouille à toi tout seul ! Tu as déchiqueté son chef en lambeaux de chaires, tu t'es transfor...
- TAIT TOI !!! Hurla t-il en se tenant la tête. »
Je sursautais. Ses yeux semblèrent s'embrumer. Il se força à souffler calmement avant de s'expliquer. Je ne l'avais jamais vu ainsi...
« Tu ne sais pas de quoi tu parle.... Non... Commença t-il à voix basse. Ce que tu as vu... ne s'est pas passé... Retient une seule chose ! Ne me provoque Jamais... après une transformation...
- D'accord... Schizophrénie aiguë ??
- (
Il plongea son regard redevenu glacial, bestiale, dans le mien. Son visage se tordit en un masque de fureur tandis qu'il m'empoignait d'une main difforme, me broyant presque les os du bras. Souriant sadiquement, il dévoila les énormes crocs qui poussaient en tout sens, dans ce qui devenait une mâchoire.
Criant de douleur, je me jetais en arrière et il lâchait prise. Semblant hésiter.
« Wo wo wo !!! M'exclamais-je. Temps mort !! J'ai compris !
-… excuse moi »
Je rêve ou il a tenté de me tuer la ?... Faudra que je lui en reparle... Mais peut être pas maintenant... On ne sait jamais...
« Bon, commença t-il en changeant de sujet, où va t-on ? Voir le Duc si je ne m'abuse non ?
- Exacte...
- D'accord, donc on part par où ?
- Je sais p... Mais ! »
Ma main plongea dans ma poche, et en ressortit munie d'un vieux parchemin vierge de tout tracés. Fermant les yeux, je pensais à l'endroit où je voulais me rendre. Une douce vibration me fit sourire. Regardant de nouveau la carte, j'avais le plan de la ville !
« Par ici, dis-je simplement en initiant le mouvement. »
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« Il n'y a personne dans le hall, on rentre !
- Oui, fais attention quand même, la dernière fois aussi il était vide, pourtant je me suis fait éclater !
- C'est pas ma faute si t'es une m.... J'AI RIEN DIT !!
- Raaaa, ça va...
-
- Heu... C'est bon la, tu peut arrêter de me fixer...Je suis pas une bête de foire...
- Bha si,... justement ! Tentais-je. Heu..
- Mais je t'emmerde !
- T'es plus malade !??
- Mais ch'suis pas malade connard !! (
- Ah ba si, tu l'est encore !
- Mais.... Pfft. Bon rentre et ferme la ! »
Durant les quelques minutes de courses à travers la ville, sa colère lui était passé... Bizarre... Mais ne cherchant pas à m'aventurer plus avant dans un milieu hostile, je le laissais en me promettant de revenir à la charge une autre fois.
On était donc rentrés à l'intérieur du hall. Rien n'avait changer. Plutôt rassurés, nous commençâmes à avancer d'un pas léger. C'est alors que je vis Eniarel bondir soudainement en arrière. Fessant de même, un pan entier de plafond s'effondra, tombant au sol dans un vacarme infernal, soulevant d'immenses volutes de poussière et de grands éclats de pierres aiguisées qui volèrent en tous sens.
La fumée retomba, tandis que les lourdes portes métalliques se refermaient lentement aux deux extrémités du hall.
« COURS !!! Tonna l'elfe qui se plaça entre moi et l'immense plaque. »
Sans chercher à comprendre, je bondis jusqu'au bout de la pièce, et parvint à me faufiler dans l'embrasure de la lourde porte, qui se referma l'instant d'après dans un claquement sourd... Eniarel était coincé, avec quelque chose de puissant... Très puissant...
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KOM CHUI 1 GENS T.Y. JE CON T.Y NUE !
Bon je sais, ça ne sert à rien de dire ça . C'est juste un intermède pour dire que vous pouvez souffler un peut :)
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La poussière retomba légèrement sur les dalles, teintant le sol de blanc, mince couche qui s'envolait au moindre déplacement d'air.
Une masse informe était tombée, en même temps que le plafond. Des dizaines d'armes, morceaux d'armure en tout genre étaient partis en tous points de la pièces. Quelque chose bougea, grandit. Un homme émergea lentement de la masse d'armures pour se rapprocher de son ennemis. De taille moyenne, il dégageait une puissance incroyable. Sa voix douce et profonde, s'éleva , emplissant toute la salle.
« Toi, je me rappelle de toi ! Par deux fois tu as esquiver une de mes attaques... voilà la troisième... Quel est t-on nom ? »
L'elfe sortit son arc en une fraction de secondes, une flèche s'encocha dessus en un instant et fila à travers la pièce à une vitesse ahurissante. Le trait mortelle traversa la distance que le séparait de sa cible.
Souriante, celle-ci ne broncha pas. Le projectile se stoppa net, comme frappé par un mur invisible, et retomba à même le sol dans un bruit léger. Surpris, Eniarel parla.
« La rigueur voudrait que celui qui le demande se présente en premier ! »
Un silence se déclara, durant lequel l'homme sembla réfléchir. Puis, un éclat de rire retentit.
« Très bien !! Tu peut m'appeler Jéaim... Noppaie, Jéaim... Et toi ? Qui est-tu pour posséder une tel agilité !?
- Tu peux m'appeler Eniarel... Même si tu n'aura guère le temps de le faire ! »
Criant presque sur la fin de sa phrase, l'elfe encocha trois nouvelles flèches. Déchirant l'espace, elle filèrent à une vitesse incroyable.
L'homme tendis la main en direction du mur sur sa droite. C'est alors qu'une demis-douzaines de pierre s'en dessoudèrent, et partirent balayer les projectiles. Éclatant d'un fou rire, en voyant le visage crispé de son ennemis, il tendit l'autre bras. Aussitôt, le bâtiment trembla.
Des dizaines de dalle se dessoudèrent du sol, filant en direction du plafond dans un mugissement sourd tétanisant... Avant de retomber, plus vite que jamais, explosant sur le parterre de pierre dans un geyser de roches effilées, manquant de peut l'elfe, qui bondissait, sautait, roulait en tout sens pour tenter désespérément d'éviter la salve mortel.
D'innombrables bruit sourd retentissaient de tous cotés, tandis que les multiples projectiles volaient en tout sens, comme animés d'une vie propre, comme s'ils se trouvaient au seins même d'une tornade.
Eniarel sauta une nouvelle fois, passant par dessus un gigantesque bloc de granite, sur lequel il prit appuie pour s'élever plus haut encore. Un bruit strident retentit lorsqu'une roche effilé siffla soudainement à ses oreille, passant à un cheveux de son visage.
Retombant lourdement, il se laissa glisser, esquivant une nouvelle dalle qui manqua de lui casser la mâchoire. Il cria en roulant sur le coté.
Dans une explosion sourde, une roche énorme explosa à quelques centimètres de son pied. Celle-ci libéra une pluie de projectiles puissants, qui se fichèrent dans sa jambe.
Serrant les dents, il se releva tans bien que mal.
Ça ne pouvait plus continuer.
« voilà qui t'empêchera de sauter dans tous les sens, s'exclama l'homme.
- TU NE SAIS PAS QUI JE SUIS !!!!! Tonna l'elfe, qui se projeta en prenant appuie sur le sol, une main posée sur la garde de son épée. »
Le visage tendu dans un rictus de haine, il se projeta à travers la salle d'une détente hallucinante. D'un bras énorme, difforme, il saisi sa lame, en l'abattant fatalement du tranchant sur le visage de son ennemis.
Celui-ci se contenta de sourire, une nouvelle fois, sans bouger.
Erreur.
La lame poursuivit sa course foudroyante.
Écarquillant les yeux, l'homme bondit en arrière en se tenant la joue, étouffant les flammes.
Se mettant hors de porté il hurla, apeuré :
« Pourquoi !?! POURQUOI NE PUIS-JE PAS L'ARRETTER ??? MONSTRE !!!
- MEURS !! Tonna l'elfe pour seule réponse. »
Laissant tournoyer son arme, il frappa en biais, de front d'estoc, pulvérisant littéralement le bouclier de son ennemis de par sa puissance bestiale.
Celui-ci, les yeux écarquillé, tentait désespérément d'échapper à une mort certaine.
« SUFFIT !!! cria t-il épuisé. »
Eniarel bondit de façon incompréhensible en arrière, rompant avec sa cible. Une lance fila devant ses yeux et se perdit au loin.
Regardant autours de lui, il vit avec stupéfaction les armure s'assembler dans toute la pièce. En quelques seconde, une dizaine de créatures métalliques lui barrèrent le passage, et d'autre arrivaient par derrière. Esquivant une nouvelle hampe, il bondit et trancha. Trois carcasse s'écroulèrent, tombant à terre dans un vacarme de tintements.
Continuant son œuvre, il en balaya d'un coup quatre autre. Enchainant avec les cinq de derrière, il termina enfin les derniers.
« Si tu n'as pas mieux, laisse moi te tuer. Articula t-il sur un ton machiavélique.
-Hooo mais ce n'est pas fini, dit l'autre en se délectant du spectacle. »
Deux membres s'accrochèrent soudain sur le cou de l'elfe, qui dut se jeter à terre pour lui faire lâcher prise. Le morceau d'armure.
Se relevant, Eniarel constata avec horreur que les créatures se reformaient dans son dos. Des bras rampaient lentement pour rejoindre, des jambières, qui se fixaient sur les genouillères et avançaient inexorablement dans sa direction, prêts à tout pour l'achever.
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De gigantesques bruits sourd tonnaient de l'autre coté de la porte. Ne m'inquiétant pas, je marchais dans le gigantesque laboratoire d'un pas tranquille. Passant entre les bureaux, cherchant un pc qui se trouverais là.
Après une petite demis-heure de recherche je me résignais à ne pas en trouver et portais mon attention sur ce qui m'entourais. Voyant des personnes enfermés dans des cages ou enchainées à même le sol, il me vint une idée...
J'allais la mettre à exécution quand l'un d'entre eux m'interpela d'un air naturel :
« Salut ! :)
- Heu... Bonjours.. répondis-je pas très rassuré.
- Ne t'inquiète pas petit, je ne te veux pas de mal ! Je voulais juste te demander une chose ! Continua t-il en secouant la faible réserve de graisse de son ventre.
- Quoi donc ?
- Tu veux venir dans ma cage ?!
- Ha ok... Opas !
Bon, écoutez tous ! Continuais-je en me tournant vers les autres. De pars ma graaande bonté, vous êtes maintenant tous libres !! »
M'exécutant, j'ouvris toutes les cages... à exception de celle du pédobear ! Qui ne manqua pas de protester.
« Et moi alors ??
-Toi, tu reste ici ! »
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Eniarel était entrain de reculer, presque acculé contre le mur lorsqu'une idée s'imposa à son esprit.
''Mais c'est bien sur ! C'est lui qui les contrôles !''
Décidé à attaquer le fléau à la source, il fila à travers les rangs des soldats. Laissant courir la pointe de son épée sur le sol, une mince trainée de flamme marqua son passage. Il releva d'un coup sa lame en avant, tranchant de bas en haut une des marionnettes de métal.
Deux lances filèrent dans sa direction. Tentant de bondir sur le coté pour les esquiver, sa jambe blessée flancha, le clouant à terre. Il tomba à genoux tandis que la première lance filait, passant à quelques centimètres de son torse. Avec horreur, il vit la seconde hampe de métal jaillir sur lui. Il ne pourrait pas l'éviter, il le savait. L'elfe serra les dents. La lance se ficha dans son épaule gauche, manquant de lui arracher le bras. Elle le projeta sur plusieurs mètres.
Laissant échapper un cri de douleur, il fut cloué au sol dans des volutes de poussières blanches.
Sa blessure saignait abonnement, elle était présente des deux cotés. Il ne pourrais plus utiliser son bras avant un moment... C'était perdu... L'elfe se résigna... Fermant ses yeux qui se voilaient, une étrange sensation le pris de nouveau au ventre. Il la connaissait bien.
Deux yeux s'ouvrirent sur les tréfonds de son âme. La créature se réveilla, révélant les régions les plus sombres de son être, ravivant les ténèbres de son esprit.
Toute sa fureur remonta d'un coup, jaillissant dans tout son corps, se répandant à travers ses muscles tel une coulée de lave.
Prenant appuie le bout de la lance fiché dans les dalles, Eniarel se souleva en souriant, ignorant la douleur. Le manche en bois, teinté de sang, glissa dans son épaule. Parvenant à l'autre bout de la hampe, il se redressa, laissant transparaitre un trou béant.
« Comment ?! S'exclama son adversaire, le visage figé dans un masque incompréhension. Tu ne survivra pas à la prochaine salve !!!
- Misérable humain ! Cracha l'elfe d'une voix dédaigneuse. Prépare toi... à ta mort prochaine ! Soumet toi devant ma puissance ! »
L'homme se tint droit. Levant les bras, des centaines, des milliers de projectiles s'accumulèrent derrière lui, sortant des mur, découlant du sol, tombant du plafond... Les créatures de métal se décomposèrent rejoignant l'immense quantité de matière, qui flottait, en suspension derrière son créateur.
Le visage crispé, il balança soudainement ses bras en avant en criant. Aussitôt, les tonnes de matières mortelles filèrent, tel une armada. Toutes les trajectoires convergeaient en un seul point.
Mais l'elfe ne bougea pas, fixant ce qui était sa destruction d'un air méprisable. Le visage tordu dans un rictus de haine, il porta la main à son épée. Un coup... Contre dix-mille... L'issue du combat ne laissait aucun doute.
La tempête meurtrière, fila dans un grognement sourd. Éclatant les murs, prêts à s'effondrer, elle déchirait l'air sous son passage. Mue par une force phénoménal elle s'apprêta à frapper l'elfe, ridicule au milieux de cet démonstration de pur puissance.
Celui-ci, plissa les yeux, bouillonnant prêt à exploser. Tout se jouait dans se dernier coup. Ses phalanges blanchissaient sur le pommeau de l'épée légendaire tandis qu'il la tirait, de derrière son dos. La lame glissa, raclant sur le fourreau d'or. Une vibration se propagea sous forme d'onde de choc. L'arme rayonna d'un éclat étincelant.
« BRÛLE !! FËANÀRO !! Tonna l'elfe, dans un ultime hurlement de fureur incontrôlable. »
Une explosion formidable retenti, projetant tous les projectiles à terre, balayant tout, même le son.
Il hurlait dans ce silence de mort, tandis qu'une déflagration de lumière, un pur faisceau de photon, transperçait l'air, fendant la pierre, illuminant toute la ville comme en plein jour. Pulvérisant tout obstacles sur son passage, il transperça la mince distance qui le séparait de son adversaire, en un instant.
Le déferlement de puissance, le rayon de colère divine filait à une vitesse effroyable, embarquant des quantités astronomiques de débris dans son sillage, déformant l'espace de ses filaments de lumières foudroyants.
Puis, tout se fini soudainement. Le faisceau se rétracta, pour disparaître totalement, laissant derrière lui, un champs dévasté, calciné. Tout le coté droit du bâtiment avait été pulvérisé. Seule restait la porte qui tenait par miracle.
L'elfe, vidé de toute son énergie, leva son regard voilé vers les étoiles.
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Je me trouvais devant les cages lorsque un rayon lumineux m'aveugla. Me projetant à terre, il manqua de m'éclater les tympans. Je roulais par terre, tordus de douleur, hurlant sans que personne ne puisse entendre. Les sons semblaient s'envoler. L'air venait à manquer. J'aspirais désespérément à grandes goulée, en vain.
Finalement, tout se calma. Je pus enfin ouvrir les yeux sur un ciel nocturne. Le rayon m'avais manqué de peut.
Tous les esclaves paniqués, s'enfuyaient en tous sens...
Comme je suis méchant ! :
« Tu les a libérés ? Demanda une voix derrière moi. »
Eniarel sortait des décombres. Il boitait et se tenait une épaule dont le sang ruisselait. Pitoyable !
« Oui, je suis gentil hein ?
- Mais... Mais ils vont tous se faire tuer !
- Je sais » :
Il me fixa d'un air consterné.
« Heu.. Excusez moi.. »
Je me retournais vivement. C'était un des esclaves. Il était bâtit de manière quelque peut plus imposante que les autres. Sa voix grave s'éleva de nouveau.
« Je me prénomme FanSSB... C'est... incroyable ce que vous venez de faire... Vous cherchez le Duc non ? Puis-je vous accompagner ?
- Non - Pourquoi pas :)
– Merci, surenchéri l'individu.
- Mais ! »
Se baissant, notre nouveau compagnon ramassa un lourd marteau au sol. Pour seule explication, il nous dit qu'il avait un compte à régler avec le Duc. Bha... Il mourra pt'être avec un peut de chance
« La ! Tonna l'elfe. J'ai vu quelque chose bouger ! »
Nous précipitant du coté intact du bâtiment, nous pûmes voir une large porte à deux battants. Toute de chêne, elle était entrain de se refermer.
Je me glissais dans l'ouverture, la gardant ouverte le temps que les deux autres arrivent. J'eu le temps de jeter un rapide coup d'œil. Deux cadavres vêtus d'une blouse blanche reposaient sur le parterre de marbre, un couteau planté dans le dos.
Le Duc paniqua et lâcha la porte en courant vers le fond de la pièce, nous permettant ainsi de rentrer entièrement à l'intérieur. Il commença à délirer, criant que maintenant, il était tout puissant, que rien ne l'arrêterait dans sa conquête du monde.
Se précipitant sur un énorme caisson métalliques, il continua en éclatant d'un rire diabolique.
« Préparez vous à mourir !! Découvrez, l'arme suprême, la plus puissante que l'univers n'ai jamais connu !!!! »
Il.. Il a une bombe nucléaire ?!?!
Mais pas de pc ?
FanSSB entra à son tours. En le voyant, il écarquilla les yeux. Les jointures de ses doigts blanchirent tandis que, perdant toute raison, il s'élançait en direction de celui qui lui avait causé tant de souffrance. Vers celui qui avait gâché sa vie, la transformant en un calvaire de tous les instants.
À quelques mètres du Duc, il bondit soudainement en hurlant de rage, le marteau dans ses deux mains, bras tendus au dessus de lui.
Celui-ci interrompu soudainement son geste, criant de terreur, il eu à peine le temps de dégainer son épée du fourreau, pour la placer devant lui, que l'énorme marteau lui explosait la tête dans une gerbe de sang.
La pointe de la lame toucha dans le même temps l'ancien esclave à la poitrine. Tombant en avant, celui-ci vint s'empaler dessus avant de s'écrouler sur le cadavre du Duc.
FanSSB, étalé par terre essayait désespérément d'articuler quelques mots. Je me rapprochais pour essayer d'entendre.
« Je... j... M..meure....
- Mais, fais toi plaisir, lui murmurais-je. »
Il poussa un dernier râle d'agonie, avant de quitter cette terre.
« Félicitation, je savais que vous réussiriez ! Commença une voix derrière nous. »
Je me retournais vivement pour voir... Fannalo... suivit de tout le groupe.
« Vous êtes à la bourre, me moquais-je.
- Non, nous avions fini avant vous. »
Fannalo s'écarta, laissant passer un homme vêtu de riches habits. Le roi. Il parla simplement. Il dégageait une tel prestance...
« L'élu, je présume ? Il faudra que je songe à vous récompenser.
- AAAAAhhhh vite il faut le soigner !! Hurla Marine qui débarqua en trombe dans la pièce.
- Non mais, c'est trop tard »
M'ignorant, elle se jeta au pied du cadavre de FanSSB. Après un moment elle déclara d'une voix dépitée :
« C'est... trop tard ….
- Tien donc… :sarcastique:
- C'EsT QuoI cE GroS bOutOn ? »
Tournant vivement la tête je vis Rodolphe, prés du caisson métallique. Il essayait de lire une inscription.
« K..ir...k...i...ll.. ?!! HahAhAhhaaHA!!! »
* tac *
Soudain, d'immenses volutes de fumées s'échappèrent, par des dizaines creux, dans des sifflements strident. Une large fente apparue, coupant la machine en deux dans la hauteur. Elle s'écarta de plus en plus, s'ouvrant sur le corps d'une personne, assise, attachée sur une chaise métallique par de lourdes chaînes.
Ses yeux d'un noir profond, empreint d'une folie sans nom s'ouvrirent lentement.... Kirkill...
….
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Bonne année à tous ! J'espère que vous avez pas lâchés en route ! Et que ça vous à plut !
J'attends vos appréciations !
Vous bavez déjà hein, bande de petits monsieur, ou gente damoiselles, assoiffées d'actions et de rebondissement ?!
J'en profite pour remercier tout ceux qui me suivent et m'encourage.
Pour ceux qui ne serais pas au courant, j'ai posté une histoire courte assez touchante, si vous voulez aller y faire un tours, voilà le lien ! http://www.noelfic.fr/integrale.php?titre=6740
Petite dédicace à un superbe amis qui lit ma fic et m'encourage tant qu'il le peut ( Il se reconnaitra ) et aussi à FanSSB qui m'aide à passer le temps quand j'écris mes longs chapitres... ( Pas moins de 12h non-stop pour celui-ci )
Un petit mot à NoPGM aussi, que je cite :
[no_PGM], posté le 12/11/2009 à 20h30 :
[…] Arrange le pseudo à ta sauce si tu veux...
( T'es dans la fic, tu te reconnaitra je pense )
Voilà, Bonne lecture à tous, et joyeuse année !!!
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''Voix qui grave qui fait peur !''
- Dans le chapitre précédent...
Une injection d'un mystérieux liquide et réalisée par le Duc et pénètre dans le corps d'un esclave. Celui-ci, emplit de haine envers son ravisseur survit et est placé dans un caisson qui le fige dans le temps.
La nouvelle arme du Duc est prête !
Dans le même temps, l'élu quitte le groupe et se fait coincer par une patrouille de soldats, dans un cul de sac.
Un gigantesque condors arrive. C'est Eniarel.
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« Bouge pas, continua t-il, je vais te sortir d'ici ! »
Pfft, non mais genre c'est lui le héros tsé... Bha... Remarque, qu'il se fasse trucider s'il le veut ! Moi, je reste ici !
« Heu... Tu fais quoi la ?? M'interrogea Eniarel abasourdi.
- Bha, je prend mon pied, j'ai le droit de m'assoir si je veux, non ??
- T'ain mais j'y crois pas... Et c'est moi qui vais me taper tout le sale bouleau ??
- T'es pas venu pour m'aider ??
- … Si...
- Et ben vas-y ! »
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Non, mais pour qui es-ce qu'il se prend celui la ? L'élu ? Bha, on pourrait se débrouiller sans lui, pour ce à quoi il sert... Je devrais le laisser seul tien... Quoique non, au vu de son combat contre Héraclès, il détruirait plus de la moitié de la ville !
Soupirant, l'elfe pris sa majestueuse épée bien en main. Toute' manière, ce n'était que des soldats, et humain qui plus est, il s'en débarrasserait facilement. De plus, il allait enfin connaître le pouvoir de Fëanáro...
Eniarel se propulsa en avant, jaillissant subitement de la ruelle, bondissant dans les rangs même des soldats. Ceux-ci, sous la surprise s'éparpillèrent en tous-sens. C'est alors que le massacre commença pour la trentaine de gardes.
Prenant appuie sur sa jambe droite, l'elfe vira de coté en direction du premier ennemi. Celui-ci reculait, apeuré, tendant la main en avant dans un futile espoir de protection.
Le coup partit. D'un simple mouvement de poignet, la lame trancha la chaire, les muscles, les os de son bras, passant à travers comme dans du beurre. Il tomba à la renverse en hurlant. Se roulant par terre, criant de douleur, il tenait son moignon enflammé en regardant l'elfe, tel une monstruosité, les yeux écarquillés et ruisselant de pleures.
Mais son assassin n'était plus là pour le voir. Trois gardes étaient déjà dans le même état.
Tel une bête de l'ombre, Eniarel se fondait dans les ténèbres. Alliant discrétion et rapidité, seule son épée restait visible, transperçant les ombres tel un flambeau, frappant, brulant, tranchant. Toujours animée d'un constant mouvement.
Avisant un petit groupe de cinq gardes, l'elfe bondit. Effectuant un demis-tour en l'air, il se reçut d'une main sur l'épaule d'un de ses ennemis. La tête en direction du sol, il lui perfora la poitrine, l'enflammant sur le coup, tel une torche vivante.
Dans le même temps, le nez du soldat d'à coté avait explosé dans une gerbe de sang, précédée par d'horrible craquements, sous les foudre d'un coup de pied hallucinant.
Achevant son arc de cercle, la créature de l'ombre, retira sa lame du même coup. Celle-ci parcourue la distance à ses cotés, gagnant en vitesse, pour frapper le heaume d'un troisième garde. Traversant l'armure de part en part, sans qu'aucune résistance ne lui soit opposée, elle finie son parcours sur la terre humide, recouvert d'un chaud liquide écarlate.
L'elfe bondit de nouveau sur le coté, tandis que les deux parties du corps calciné se détachaient derrière lui. Les cinq gardes reposaient à terre, brulés vifs.
Plus loin, un colosse, assez haut gradé, à en juger par ses habits bordées de liserés rouges, s'évertuait à rassembler une dizaine de soldats prés de lui. Sûrement pour organiser une attaque en masse.
Très bien, qu'il les regroupent... ça ne changerais rien !
Eniarel rengaina son épée, un sourire diabolique au bord des lèvres. S'esquivant légèrement, il porta la main dans son dos pour en retirer son arc. Désormais totalement invisible dans ce noir d'encre, il se plaqua contre un mur, tira une flèche de son carquois, et mis en joue un garde immobile, à quelques mètres de lui. Contrairement à ces êtres inférieur, il n'avais pas besoin de lumière pour percer l'obscurité !
Bandant son arc à son maximum, il fixait sa cible d'un air déterminé.
« Adieu... »
Son murmure accompagna son trait, filant dans les airs, glissant sur les ténèbres insondables à une vitesse phénoménal. La flèche métallique se ficha dans le heaume au niveau de la visière, transperçant en un instant le crâne qu'il protégeait inutilement.
Souriant intérieurement, l'elfe mis en joue un second soldat, quelques pas plus loin que le précédent. Il bougeait dans tous les sens, apeuré. Visiblement, il avait vu son collègue tomber, pour ne pas se relever...Qu'importe, il allait le rejoindre !
Le garde fut transpercé, au même endroit que le précèdent. Il s'effondra dans un concert de bruits sourds. Aussitôt, tout les rayons de lumières filèrent dans sa direction, cherchant l'auteur de se vacarme.
Dans quelques seconde il serait repéré ! Plus le temps de réfléchir !
Bondissant, l'elfe tira deux traits en plein vol. Projectiles mortelles qui perforèrent, côte à côte, le thorax d'un garde sur sa route. Encochant une nouvelle flèche, l'archer retomba, les deux pieds sur l'épaule de sa victime encore debout.
Dans un nouveau sifflement strident, la masse fulgurante se ficha dans l'œil droit d'un des deux gardes à quelques pas de lui, tandis qu'il jaillissait une nouvelle fois dans les aires, saisissant son arc à deux main. Atterrissant souplement devant le soldat survivant, il le lui abattit littéralement dessus, pulvérisant en un instant ce qui lui servait jusqu'alors de tête.
D'un même mouvement, il se saisit avec dextérité de trois nouvelles flèches, qui glissèrent juste entre les phalanges de sa main droite. Salve fatale, qu'il lâcha sur les trois ennemis qui couraient dans sa direction. La volée de projectiles transperça les deux premiers, se fichant dans la jointure de l'armure, située à la base du cou.
L'elfe écarquilla les yeux un instant, regardant avec horreur le troisième trait se perdre derrière son ennemi.
Soulevant sa lourde hallebarde, celui-ci se préparait à porter un seul coup, surpuissant, à la créature. Créature qui, sans hésiter, lâcha son arc pour se glisser sous sa garde.
C'est la dernière chose qu'il vit, qu'il put voir, avant de sentir deux doigts pénétrer dans sa visière pour lui arracher la vue.
Sans prendre le temps de récupérer son arc, il se précipita en direction du dernier groupe restant, tout en dégainant sa fabuleuse épée. Dix-sept ennemis reposaient sur le sol, blessés à mort, le rassemblement en comportait treize, dont leur chef. Il avait fait le plus gros de travaille... Mais il pourrait encore s'amuser un peu !
Hurlant, il perfora leurs rangs, prenant appuis sur une des lances tendus pour sauter par dessus trois gardes qui s'écroulèrent, la tête tranchée en deux, enflammée. L'elfe se reçut au milieu du groupe. Un simple geste circulaire coupa au moins une demis-douzaine de jambes.
Le feu se rependit alors, ainsi que les cri de terreur pour certains, de douleur pour d'autre.
C'est alors qu'une lourd hache fila devant ses yeux. Lancée à une vitesse ahurissante, elle manqua de le faucher s'il ne s'était jeté à terre, mais percutât son épée sur la tranche, l'envoyant voler au loin.
Un colosse surgi devant lui, une masse d'arme dans la main. Elle était constituée d'un manche en bois prolongé par une chaîne d'acier de prés d'un mètre de long que terminait deux boule métallique hérissées de piquants. Il la fit tournoyer au-dessus de sa tête, le visage tordu dans un rictus de haine et avança sur sa proie.
L'elfe évita le premier coup en sautant vivement en arrière. La masse siffla aussitôt dans l'autre sens sans qu'il ne puisse totalement l'esquiver. Il manqua de tomber lorsque les boules lui arrachèrent une de ses épaulières dans une gerbe d'étincelles. Le chef leva son arme pour écraser la tête de son adversaire, mais celui-ci, dans un sursaut de désespoir, lui lança le carquois emplit de flèches au visage.
Hurlant de rage, le colosse fit décrire à la masse d'arme un demis-cercle mortel. Eniarel ne pris pas le temps de réfléchir, il n'y avait qu'un moyen d'esquiver le coup... Se jetant en avant, il frappa sèchement du poing le bras de son adversaire qui lâcha son arme en grognant de douleur.
Profitant de cette occasion, l'elfe frappa au visage, d'abord au nez, puis au menton. Crachant du sang, le soldat recula. L'archer prépara son poing, s'apprêtant à le frapper à la gorge. Mais se fut le moment que son ennemi choisi pour se jeter sur lui, saisissant son cou entre ses deux mains puissantes
Eniarel se débattit... en vain. L'autre pesait prés de cent kilos de muscles. Désespéré, l'elfe se jeta en arrière, espérant lui faire lâcher prise. Mais l'effet fut tout autre. S'arrangeant pour se placer au dessus de lui, le colosse assura son étreinte funèbre.
Le sang cognait contre ses tempes, véritable tambour macabre annonçant la fin qui s'approchait à grands pas. L'étau se resserrait, il pouvait sentir les doigts s'enfoncer dans sa gorge.
Le soldat secoua sa proie, presque avec dédain. L'elfe agonisait, il pouvait le voir dans ses yeux exorbités qui se voilaient.
Eniarel frappait des bras le sol humide, raclant la terre de ses ongles, la bouche ouvert, essayant vainement d'aspirer une goulée d'air. Il fut parcouru d'un long frissonnement que le colosse interpréta comme l'approche de la mort. Mais l'elfe sentais quelque chose s'éveiller au tréfonds de lui même, dans les régions les plus noires de son être.
Sa main trembla, agitée de légers soubresauts, parcourue de craquements, ondulant presque tandis que les tendons se déchiraient, les os se ressoudaient... Ses ongles s'allongèrent, gagnant en épaisseur, se courbant, pénétrant dans la chair des bras de son agresseur.
– Crève, charogne !! ( Tonna le colosse, en forçant sur sa prise agonisante.
Essayant de se ressaisir, il se concentra sur la gorge de sa prise. Une sensations étrange l'envahie... C'était comme si quelque chose courrait derrière la peau, sous ses doigts. Tendant les muscles, épaississant le cou...
Levant les yeux, il découvrit avec horreur qu'il tentait d'étrangler une chose qui n'était plus humaine. Il cria tandis qu'une main difforme tentait de lui tailler le bras. Lâchant prise, il recula lentement, regardant la masse informe onduler à ses pieds.
Le visage de l'elfe, parsemé de craquements sourd se transformait lentement, s'allongeant en un terrible museau canin tandis que son front, recouvert de poils s'étirait vers l'arrière. Les mâchoires s'écartèrent sur des crocs tandis qu'une voix difforme, grave et sadique en sortait, évoluant au fil de la transformation, vers un grognement sourd.
– Regarde moi ! Je veux que tu me regarde, lorsque je te tuerais !!
Fixant le colosse des ses yeux d'un bleu glacial, la créature se mis en mouvements, lentement, laissant glisser ses puissantes griffes sur le sol, comme pour les aiguiser. Ses muscles saillant roulaient tandis qu'elle avançaient, pas après pas.
Le soldat, emplit d'une terreur sans bornes tenta de s'enfuir. Courant plus vite qu'il ne l'avait jamais fait !... Mais ce n'était pas suffisant. Mue par la puissance nouvelle que lui octroyait ses muscles canin, la créature de la nuit franchie d'un bond la distance qui la séparait de sa proie.
Sa mâchoire claqua sur sa cheville, transperçant les chaires, broyant les os, comme des brindilles. Hurlant de douleur, l'homme tomba à terre et tenta de ramper, dans un sursaut de désespoir. Et les crocs se refermèrent à nouveau sur l'autre jambe, brisant le membre en un instant, arrachant des larmes.
Se retournant, le soldat recula en se servant de ses coudes, regardant, épouvanté, la chose qui s'approchait en le fixant de ses même yeux démoniaques.
La bête infernale bondit sur son torse, le labourant de larges coups de griffes. Tranchant les vêtements, creusant la chaire, perforant les muscles, broyant les cotes et déchiquetant le mince tissus des poumons. Le massacre se poursuivait sous les hurlements de douleur et de terreur de sa proie encore vivante.
Puis, la créature plongea son museau dans les entrailles qui reposaient à l'air libre. Cherchant son butin, ses mâchoires se refermèrent sur le cœur chaud de sa victime. D'un claquement sec, il éclata dans sa gueule, libérant une gerbe de sang qui coula jusque dans sa gorge.
La patrouille n'était plus.
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L'elfe s'approcha de moi, après avoir reprit forme humaine.
« Merci d'êtres venu m'aider, cracha t-il. »
En temps normale, je l'aurais envoyé boulé en lui répondant quelque chose comme « Pas de quoi »... Mais après avoir vu ça... Ce massacre, cet amas de chaires calcinées, et cet exécution...
Je ne répondu donc pas, et il sembla s'en satisfaire.
« Bon, repris t-il en crachant le sang qu'il avait dans la bouche maintenant, on va rejoindre les autres à l'arène.
– Je crois pas non
- Comment ?! ( S'exclama t-il en plissant les yeux.
- … »
Il me fixait d'un aire froid et lourd de sens, me laissant deviner se qu'il projetait de faire. Puis, semblant se ressaisir, il secoua la tête de droite à gauche et s'adressa à moi sur un ton désolé.
« S'il te plait... Oublie ce qui vient de se passer...
- Mais attend, ta explosé une patrouille à toi tout seul ! Tu as déchiqueté son chef en lambeaux de chaires, tu t'es transfor...
- TAIT TOI !!! Hurla t-il en se tenant la tête. »
Je sursautais. Ses yeux semblèrent s'embrumer. Il se força à souffler calmement avant de s'expliquer. Je ne l'avais jamais vu ainsi...
« Tu ne sais pas de quoi tu parle.... Non... Commença t-il à voix basse. Ce que tu as vu... ne s'est pas passé... Retient une seule chose ! Ne me provoque Jamais... après une transformation...
- D'accord... Schizophrénie aiguë ??
- (
Il plongea son regard redevenu glacial, bestiale, dans le mien. Son visage se tordit en un masque de fureur tandis qu'il m'empoignait d'une main difforme, me broyant presque les os du bras. Souriant sadiquement, il dévoila les énormes crocs qui poussaient en tout sens, dans ce qui devenait une mâchoire.
Criant de douleur, je me jetais en arrière et il lâchait prise. Semblant hésiter.
« Wo wo wo !!! M'exclamais-je. Temps mort !! J'ai compris !
-… excuse moi »
Je rêve ou il a tenté de me tuer la ?... Faudra que je lui en reparle... Mais peut être pas maintenant... On ne sait jamais...
« Bon, commença t-il en changeant de sujet, où va t-on ? Voir le Duc si je ne m'abuse non ?
- Exacte...
- D'accord, donc on part par où ?
- Je sais p... Mais ! »
Ma main plongea dans ma poche, et en ressortit munie d'un vieux parchemin vierge de tout tracés. Fermant les yeux, je pensais à l'endroit où je voulais me rendre. Une douce vibration me fit sourire. Regardant de nouveau la carte, j'avais le plan de la ville !
« Par ici, dis-je simplement en initiant le mouvement. »
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« Il n'y a personne dans le hall, on rentre !
- Oui, fais attention quand même, la dernière fois aussi il était vide, pourtant je me suis fait éclater !
- C'est pas ma faute si t'es une m.... J'AI RIEN DIT !!
- Raaaa, ça va...
-
- Heu... C'est bon la, tu peut arrêter de me fixer...Je suis pas une bête de foire...
- Bha si,... justement ! Tentais-je. Heu..
- Mais je t'emmerde !
- T'es plus malade !??
- Mais ch'suis pas malade connard !! (
- Ah ba si, tu l'est encore !
- Mais.... Pfft. Bon rentre et ferme la ! »
Durant les quelques minutes de courses à travers la ville, sa colère lui était passé... Bizarre... Mais ne cherchant pas à m'aventurer plus avant dans un milieu hostile, je le laissais en me promettant de revenir à la charge une autre fois.
On était donc rentrés à l'intérieur du hall. Rien n'avait changer. Plutôt rassurés, nous commençâmes à avancer d'un pas léger. C'est alors que je vis Eniarel bondir soudainement en arrière. Fessant de même, un pan entier de plafond s'effondra, tombant au sol dans un vacarme infernal, soulevant d'immenses volutes de poussière et de grands éclats de pierres aiguisées qui volèrent en tous sens.
La fumée retomba, tandis que les lourdes portes métalliques se refermaient lentement aux deux extrémités du hall.
« COURS !!! Tonna l'elfe qui se plaça entre moi et l'immense plaque. »
Sans chercher à comprendre, je bondis jusqu'au bout de la pièce, et parvint à me faufiler dans l'embrasure de la lourde porte, qui se referma l'instant d'après dans un claquement sourd... Eniarel était coincé, avec quelque chose de puissant... Très puissant...
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KOM CHUI 1 GENS T.Y. JE CON T.Y NUE !
Bon je sais, ça ne sert à rien de dire ça . C'est juste un intermède pour dire que vous pouvez souffler un peut :)
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La poussière retomba légèrement sur les dalles, teintant le sol de blanc, mince couche qui s'envolait au moindre déplacement d'air.
Une masse informe était tombée, en même temps que le plafond. Des dizaines d'armes, morceaux d'armure en tout genre étaient partis en tous points de la pièces. Quelque chose bougea, grandit. Un homme émergea lentement de la masse d'armures pour se rapprocher de son ennemis. De taille moyenne, il dégageait une puissance incroyable. Sa voix douce et profonde, s'éleva , emplissant toute la salle.
« Toi, je me rappelle de toi ! Par deux fois tu as esquiver une de mes attaques... voilà la troisième... Quel est t-on nom ? »
L'elfe sortit son arc en une fraction de secondes, une flèche s'encocha dessus en un instant et fila à travers la pièce à une vitesse ahurissante. Le trait mortelle traversa la distance que le séparait de sa cible.
Souriante, celle-ci ne broncha pas. Le projectile se stoppa net, comme frappé par un mur invisible, et retomba à même le sol dans un bruit léger. Surpris, Eniarel parla.
« La rigueur voudrait que celui qui le demande se présente en premier ! »
Un silence se déclara, durant lequel l'homme sembla réfléchir. Puis, un éclat de rire retentit.
« Très bien !! Tu peut m'appeler Jéaim... Noppaie, Jéaim... Et toi ? Qui est-tu pour posséder une tel agilité !?
- Tu peux m'appeler Eniarel... Même si tu n'aura guère le temps de le faire ! »
Criant presque sur la fin de sa phrase, l'elfe encocha trois nouvelles flèches. Déchirant l'espace, elle filèrent à une vitesse incroyable.
L'homme tendis la main en direction du mur sur sa droite. C'est alors qu'une demis-douzaines de pierre s'en dessoudèrent, et partirent balayer les projectiles. Éclatant d'un fou rire, en voyant le visage crispé de son ennemis, il tendit l'autre bras. Aussitôt, le bâtiment trembla.
Des dizaines de dalle se dessoudèrent du sol, filant en direction du plafond dans un mugissement sourd tétanisant... Avant de retomber, plus vite que jamais, explosant sur le parterre de pierre dans un geyser de roches effilées, manquant de peut l'elfe, qui bondissait, sautait, roulait en tout sens pour tenter désespérément d'éviter la salve mortel.
D'innombrables bruit sourd retentissaient de tous cotés, tandis que les multiples projectiles volaient en tout sens, comme animés d'une vie propre, comme s'ils se trouvaient au seins même d'une tornade.
Eniarel sauta une nouvelle fois, passant par dessus un gigantesque bloc de granite, sur lequel il prit appuie pour s'élever plus haut encore. Un bruit strident retentit lorsqu'une roche effilé siffla soudainement à ses oreille, passant à un cheveux de son visage.
Retombant lourdement, il se laissa glisser, esquivant une nouvelle dalle qui manqua de lui casser la mâchoire. Il cria en roulant sur le coté.
Dans une explosion sourde, une roche énorme explosa à quelques centimètres de son pied. Celle-ci libéra une pluie de projectiles puissants, qui se fichèrent dans sa jambe.
Serrant les dents, il se releva tans bien que mal.
Ça ne pouvait plus continuer.
« voilà qui t'empêchera de sauter dans tous les sens, s'exclama l'homme.
- TU NE SAIS PAS QUI JE SUIS !!!!! Tonna l'elfe, qui se projeta en prenant appuie sur le sol, une main posée sur la garde de son épée. »
Le visage tendu dans un rictus de haine, il se projeta à travers la salle d'une détente hallucinante. D'un bras énorme, difforme, il saisi sa lame, en l'abattant fatalement du tranchant sur le visage de son ennemis.
Celui-ci se contenta de sourire, une nouvelle fois, sans bouger.
Erreur.
La lame poursuivit sa course foudroyante.
Écarquillant les yeux, l'homme bondit en arrière en se tenant la joue, étouffant les flammes.
Se mettant hors de porté il hurla, apeuré :
« Pourquoi !?! POURQUOI NE PUIS-JE PAS L'ARRETTER ??? MONSTRE !!!
- MEURS !! Tonna l'elfe pour seule réponse. »
Laissant tournoyer son arme, il frappa en biais, de front d'estoc, pulvérisant littéralement le bouclier de son ennemis de par sa puissance bestiale.
Celui-ci, les yeux écarquillé, tentait désespérément d'échapper à une mort certaine.
« SUFFIT !!! cria t-il épuisé. »
Eniarel bondit de façon incompréhensible en arrière, rompant avec sa cible. Une lance fila devant ses yeux et se perdit au loin.
Regardant autours de lui, il vit avec stupéfaction les armure s'assembler dans toute la pièce. En quelques seconde, une dizaine de créatures métalliques lui barrèrent le passage, et d'autre arrivaient par derrière. Esquivant une nouvelle hampe, il bondit et trancha. Trois carcasse s'écroulèrent, tombant à terre dans un vacarme de tintements.
Continuant son œuvre, il en balaya d'un coup quatre autre. Enchainant avec les cinq de derrière, il termina enfin les derniers.
« Si tu n'as pas mieux, laisse moi te tuer. Articula t-il sur un ton machiavélique.
-Hooo mais ce n'est pas fini, dit l'autre en se délectant du spectacle. »
Deux membres s'accrochèrent soudain sur le cou de l'elfe, qui dut se jeter à terre pour lui faire lâcher prise. Le morceau d'armure.
Se relevant, Eniarel constata avec horreur que les créatures se reformaient dans son dos. Des bras rampaient lentement pour rejoindre, des jambières, qui se fixaient sur les genouillères et avançaient inexorablement dans sa direction, prêts à tout pour l'achever.
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De gigantesques bruits sourd tonnaient de l'autre coté de la porte. Ne m'inquiétant pas, je marchais dans le gigantesque laboratoire d'un pas tranquille. Passant entre les bureaux, cherchant un pc qui se trouverais là.
Après une petite demis-heure de recherche je me résignais à ne pas en trouver et portais mon attention sur ce qui m'entourais. Voyant des personnes enfermés dans des cages ou enchainées à même le sol, il me vint une idée...
J'allais la mettre à exécution quand l'un d'entre eux m'interpela d'un air naturel :
« Salut ! :)
- Heu... Bonjours.. répondis-je pas très rassuré.
- Ne t'inquiète pas petit, je ne te veux pas de mal ! Je voulais juste te demander une chose ! Continua t-il en secouant la faible réserve de graisse de son ventre.
- Quoi donc ?
- Tu veux venir dans ma cage ?!
- Ha ok... Opas !
Bon, écoutez tous ! Continuais-je en me tournant vers les autres. De pars ma graaande bonté, vous êtes maintenant tous libres !! »
M'exécutant, j'ouvris toutes les cages... à exception de celle du pédobear ! Qui ne manqua pas de protester.
« Et moi alors ??
-Toi, tu reste ici ! »
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Eniarel était entrain de reculer, presque acculé contre le mur lorsqu'une idée s'imposa à son esprit.
''Mais c'est bien sur ! C'est lui qui les contrôles !''
Décidé à attaquer le fléau à la source, il fila à travers les rangs des soldats. Laissant courir la pointe de son épée sur le sol, une mince trainée de flamme marqua son passage. Il releva d'un coup sa lame en avant, tranchant de bas en haut une des marionnettes de métal.
Deux lances filèrent dans sa direction. Tentant de bondir sur le coté pour les esquiver, sa jambe blessée flancha, le clouant à terre. Il tomba à genoux tandis que la première lance filait, passant à quelques centimètres de son torse. Avec horreur, il vit la seconde hampe de métal jaillir sur lui. Il ne pourrait pas l'éviter, il le savait. L'elfe serra les dents. La lance se ficha dans son épaule gauche, manquant de lui arracher le bras. Elle le projeta sur plusieurs mètres.
Laissant échapper un cri de douleur, il fut cloué au sol dans des volutes de poussières blanches.
Sa blessure saignait abonnement, elle était présente des deux cotés. Il ne pourrais plus utiliser son bras avant un moment... C'était perdu... L'elfe se résigna... Fermant ses yeux qui se voilaient, une étrange sensation le pris de nouveau au ventre. Il la connaissait bien.
Deux yeux s'ouvrirent sur les tréfonds de son âme. La créature se réveilla, révélant les régions les plus sombres de son être, ravivant les ténèbres de son esprit.
Toute sa fureur remonta d'un coup, jaillissant dans tout son corps, se répandant à travers ses muscles tel une coulée de lave.
Prenant appuie le bout de la lance fiché dans les dalles, Eniarel se souleva en souriant, ignorant la douleur. Le manche en bois, teinté de sang, glissa dans son épaule. Parvenant à l'autre bout de la hampe, il se redressa, laissant transparaitre un trou béant.
« Comment ?! S'exclama son adversaire, le visage figé dans un masque incompréhension. Tu ne survivra pas à la prochaine salve !!!
- Misérable humain ! Cracha l'elfe d'une voix dédaigneuse. Prépare toi... à ta mort prochaine ! Soumet toi devant ma puissance ! »
L'homme se tint droit. Levant les bras, des centaines, des milliers de projectiles s'accumulèrent derrière lui, sortant des mur, découlant du sol, tombant du plafond... Les créatures de métal se décomposèrent rejoignant l'immense quantité de matière, qui flottait, en suspension derrière son créateur.
Le visage crispé, il balança soudainement ses bras en avant en criant. Aussitôt, les tonnes de matières mortelles filèrent, tel une armada. Toutes les trajectoires convergeaient en un seul point.
Mais l'elfe ne bougea pas, fixant ce qui était sa destruction d'un air méprisable. Le visage tordu dans un rictus de haine, il porta la main à son épée. Un coup... Contre dix-mille... L'issue du combat ne laissait aucun doute.
La tempête meurtrière, fila dans un grognement sourd. Éclatant les murs, prêts à s'effondrer, elle déchirait l'air sous son passage. Mue par une force phénoménal elle s'apprêta à frapper l'elfe, ridicule au milieux de cet démonstration de pur puissance.
Celui-ci, plissa les yeux, bouillonnant prêt à exploser. Tout se jouait dans se dernier coup. Ses phalanges blanchissaient sur le pommeau de l'épée légendaire tandis qu'il la tirait, de derrière son dos. La lame glissa, raclant sur le fourreau d'or. Une vibration se propagea sous forme d'onde de choc. L'arme rayonna d'un éclat étincelant.
« BRÛLE !! FËANÀRO !! Tonna l'elfe, dans un ultime hurlement de fureur incontrôlable. »
Une explosion formidable retenti, projetant tous les projectiles à terre, balayant tout, même le son.
Il hurlait dans ce silence de mort, tandis qu'une déflagration de lumière, un pur faisceau de photon, transperçait l'air, fendant la pierre, illuminant toute la ville comme en plein jour. Pulvérisant tout obstacles sur son passage, il transperça la mince distance qui le séparait de son adversaire, en un instant.
Le déferlement de puissance, le rayon de colère divine filait à une vitesse effroyable, embarquant des quantités astronomiques de débris dans son sillage, déformant l'espace de ses filaments de lumières foudroyants.
Puis, tout se fini soudainement. Le faisceau se rétracta, pour disparaître totalement, laissant derrière lui, un champs dévasté, calciné. Tout le coté droit du bâtiment avait été pulvérisé. Seule restait la porte qui tenait par miracle.
L'elfe, vidé de toute son énergie, leva son regard voilé vers les étoiles.
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Je me trouvais devant les cages lorsque un rayon lumineux m'aveugla. Me projetant à terre, il manqua de m'éclater les tympans. Je roulais par terre, tordus de douleur, hurlant sans que personne ne puisse entendre. Les sons semblaient s'envoler. L'air venait à manquer. J'aspirais désespérément à grandes goulée, en vain.
Finalement, tout se calma. Je pus enfin ouvrir les yeux sur un ciel nocturne. Le rayon m'avais manqué de peut.
Tous les esclaves paniqués, s'enfuyaient en tous sens...
Comme je suis méchant ! :
« Tu les a libérés ? Demanda une voix derrière moi. »
Eniarel sortait des décombres. Il boitait et se tenait une épaule dont le sang ruisselait. Pitoyable !
« Oui, je suis gentil hein ?
- Mais... Mais ils vont tous se faire tuer !
- Je sais » :
Il me fixa d'un air consterné.
« Heu.. Excusez moi.. »
Je me retournais vivement. C'était un des esclaves. Il était bâtit de manière quelque peut plus imposante que les autres. Sa voix grave s'éleva de nouveau.
« Je me prénomme FanSSB... C'est... incroyable ce que vous venez de faire... Vous cherchez le Duc non ? Puis-je vous accompagner ?
- Non - Pourquoi pas :)
– Merci, surenchéri l'individu.
- Mais ! »
Se baissant, notre nouveau compagnon ramassa un lourd marteau au sol. Pour seule explication, il nous dit qu'il avait un compte à régler avec le Duc. Bha... Il mourra pt'être avec un peut de chance
« La ! Tonna l'elfe. J'ai vu quelque chose bouger ! »
Nous précipitant du coté intact du bâtiment, nous pûmes voir une large porte à deux battants. Toute de chêne, elle était entrain de se refermer.
Je me glissais dans l'ouverture, la gardant ouverte le temps que les deux autres arrivent. J'eu le temps de jeter un rapide coup d'œil. Deux cadavres vêtus d'une blouse blanche reposaient sur le parterre de marbre, un couteau planté dans le dos.
Le Duc paniqua et lâcha la porte en courant vers le fond de la pièce, nous permettant ainsi de rentrer entièrement à l'intérieur. Il commença à délirer, criant que maintenant, il était tout puissant, que rien ne l'arrêterait dans sa conquête du monde.
Se précipitant sur un énorme caisson métalliques, il continua en éclatant d'un rire diabolique.
« Préparez vous à mourir !! Découvrez, l'arme suprême, la plus puissante que l'univers n'ai jamais connu !!!! »
Il.. Il a une bombe nucléaire ?!?!
Mais pas de pc ?
FanSSB entra à son tours. En le voyant, il écarquilla les yeux. Les jointures de ses doigts blanchirent tandis que, perdant toute raison, il s'élançait en direction de celui qui lui avait causé tant de souffrance. Vers celui qui avait gâché sa vie, la transformant en un calvaire de tous les instants.
À quelques mètres du Duc, il bondit soudainement en hurlant de rage, le marteau dans ses deux mains, bras tendus au dessus de lui.
Celui-ci interrompu soudainement son geste, criant de terreur, il eu à peine le temps de dégainer son épée du fourreau, pour la placer devant lui, que l'énorme marteau lui explosait la tête dans une gerbe de sang.
La pointe de la lame toucha dans le même temps l'ancien esclave à la poitrine. Tombant en avant, celui-ci vint s'empaler dessus avant de s'écrouler sur le cadavre du Duc.
FanSSB, étalé par terre essayait désespérément d'articuler quelques mots. Je me rapprochais pour essayer d'entendre.
« Je... j... M..meure....
- Mais, fais toi plaisir, lui murmurais-je. »
Il poussa un dernier râle d'agonie, avant de quitter cette terre.
« Félicitation, je savais que vous réussiriez ! Commença une voix derrière nous. »
Je me retournais vivement pour voir... Fannalo... suivit de tout le groupe.
« Vous êtes à la bourre, me moquais-je.
- Non, nous avions fini avant vous. »
Fannalo s'écarta, laissant passer un homme vêtu de riches habits. Le roi. Il parla simplement. Il dégageait une tel prestance...
« L'élu, je présume ? Il faudra que je songe à vous récompenser.
- AAAAAhhhh vite il faut le soigner !! Hurla Marine qui débarqua en trombe dans la pièce.
- Non mais, c'est trop tard »
M'ignorant, elle se jeta au pied du cadavre de FanSSB. Après un moment elle déclara d'une voix dépitée :
« C'est... trop tard ….
- Tien donc… :sarcastique:
- C'EsT QuoI cE GroS bOutOn ? »
Tournant vivement la tête je vis Rodolphe, prés du caisson métallique. Il essayait de lire une inscription.
« K..ir...k...i...ll.. ?!! HahAhAhhaaHA!!! »
* tac *
Soudain, d'immenses volutes de fumées s'échappèrent, par des dizaines creux, dans des sifflements strident. Une large fente apparue, coupant la machine en deux dans la hauteur. Elle s'écarta de plus en plus, s'ouvrant sur le corps d'une personne, assise, attachée sur une chaise métallique par de lourdes chaînes.
Ses yeux d'un noir profond, empreint d'une folie sans nom s'ouvrirent lentement.... Kirkill...
….
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Bonne année à tous ! J'espère que vous avez pas lâchés en route ! Et que ça vous à plut !
J'attends vos appréciations !
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