<h1>Noelfic</h1>

L'autre monde.


Par : Globax

Genre : Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 25

Publié le 19/08/13 à 01:10:42 par Globax

H.S : Hey, alors voila comme vous croyez au père noël, ou au noël tout court, je vous ponds encore un bon petit pavé aujourd'hui. :noel:
Pour ceux qui se plaignent, je ne peut pas faire passer plus d'une ou deux personnes par chapitres, donc sa viendra... just wait and see... :cool:
Sur ce, je vous souhaites une bonne lecture et j'attends vos appréciations :ok:

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Un vent putride souffla, remontant des profondeurs du puits sans fond. Il charria des gémissements plaintifs, les cris de désespoir des damnés.

« Ou… ou suis-je ?... Quel est cet endroit horrible ?? »

Je me trouvais seul, dans une caverne gigantesque, au centre de laquelle se tenait cette fosse. L’obscurité était quasiment absolue… Et je savais, je savais que je ne pourrais pas m’enfuir de cet endroit…
Tendant l’oreille, un son nouveau se fit entendre, celui d’une rivière souterraine coulant prés d’ici.
Décidant d’y aller, je me mis à marcher… Encore… toujours…
Mais un doute s’empara rapidement de moi et devint une obsession…
Me retournant vivement, je vis la cavité qui, telle une bouche béante, semblait se rapprocher fatalement pour m’engloutir. Des plaintes de voix, défuntes depuis des temps immémoriaux, en surgissaient, gémissantes et demandant à ce qu’on écoute leurs misérables histoires… L’histoire de leurs vies...

Prenant peur, je commençais à courir, mais la plaie ouverte me rattrapait, mètres par mètres, prête à m’envoyer rejoindre les profondeurs abyssales d’un royaume infernal.
Dans un sursaut de terreur, je parvins à accélérer d’avantage. Le sol, brulant, laissait échapper de la vapeur à chaque nouveaux pas et l’air toxique, pénétrait dans mes poumons les tailladant de l’intérieur.
C’était-il passé une minute ? Une heure ? Peut-être même plusieurs jours voir des semaines… Perdant toutes notions du temps, j’étais focalisé sur ma course… Ne jamais s’arrêter…Ignorer la douleur…. La souffrance… Le tourment…
Mais en même temps que mes forces, ma résolution faiblit peut à peut… inévitablement… M’arrêtant, je contemplais avec épouvante ma mort s’approcher… La bouche sans fonds parvint à mon niveau…
« Non ! Je dois partir !! Je dois m’enfuir !!! »
Mais mes muscles, tétanisés, ne m’écoutaient pas !! Emplit d’une terreur sans nom, je vis sans rien pouvoir faire, la fosse béante se rapprocher, et me plonger au fin fond de ses ténèbres.

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Le soleil, haut dans le ciel, brillait de tout son éclat.

Reprenant soudain connaissance, la lumière m’aveugla.
Dégoulinant de sueur et emplit de courbatures, je mis une de mes main en visière pour essayer de me repérer… J’étais encore sous le choc de mon cauchemar…

« Cauchemar ? C’était pourtant si réel… »

Soudain, un bruit sourd m’obligea à tourner la tête. Le corps d’Héraclès, fendu en deux venait de s’écrouler sur le sol, dans une fontaine de sang, laissant apercevoir ses entrailles !
Je détournais précipitamment mes yeux de ce spectacle macabre, en fixant le sol devenu rouge à mes pieds.

« Quel est donc l’abomination qui à put faire une chose pareil !? :ouch: »

Je me rendis soudain compte qu’il n’y avait pas un bruit. La foule était silencieuse… un silence de mort… Elle semblait tendue dans l’attente d’un événement.
Choqué, je regardais mes blessures. Mon bras était devenu écarlate… Pourtant, je ne souffrais pas…
Comprenant soudain, je tombai à genoux et vida le contenu de mon estomac.

« Comment ai-je pus faire une chose pareil ?!! Je n’étais même pas conscient de mes actes ! »


Un vertige me frappa sans prévenir, y avait du sang… Trop de sang…. De partout…
Des milliers d’images se bousculèrent dans ma tête, chacune voulant refaire surface, se montrer au grand jour au détriment des autres. Des flashs incompréhensibles, des batailles aux dimensions épiques, et des morts… par centaines...
Une douleur foudroyante me tenaillai le crane et cette sensation horrible s’amplifiait à mesure que ces images affluaient… affluaient sans cesse… Ne comprenant rien, je peinais à trier mes propres souvenirs de ces bribes insondables… Qui étais-je ? Non… Qui suis-je ? Mais… pourquoi ? Haaaaaaaa !!!

En larmes, je me redressai lentement.
C’est le moment que choisirent les spectateurs pour acclamer leur nouveau héros. Une tempête d’applaudissements éclata soudain. Les acclamations fusèrent de toutes parts, dans une gigantesque ovation d’une foule de dizaines de milliers de personnes en délire. Les vivats se propagèrent comme une trainée de poudre, résonnant sur les murs de l’arène et se rejoignant en un point culminant, le centre du terrain. Centre sur lequel se tenait debout le survivant de l’affrontement…Seul au milieu de l’arène… L’élu de la Horde !

Une voix amplifiée s’éleva et parvint à se faire entendre à travers les cris.

Héraut – Les combattants son maintenant priés de libérer la surface de combat pour permettre au prochain duel de commencer !

Très bien… Me tenant la tête, je retournai en direction de la salle d’où je venais… Je n’aspirais pas à mieux de toute manière. Tout en marchant le regard dans le vide, j’essayais de comprendre.

« Comment es-ce que j’ai pus faire ça…. Comment…. Je ne sais pas, je ne sais plus… C’est à peine si j’arrive à aligner deux pas… »

Mes pensées furent interrompues soudainement par une nouvelle apparition de l’annonciateur :

Héraut – Sans plus attendre, voici dés à présent pour le second match, venant de nos contrées, la fille du baron de Feith ainsi que le fils unique du très connu et très apprécié Duc de Rigansson !!! J’ai nommé respectivement Marine et Maxime !!!

Un hourra assourdissant retentit à nouveau. Si seulement ces personnes pouvait savoir se que ça fait d’être la, sur le terrain pendant qu’ils sont tranquillement assis sur leurs sièges…
Continuant mon chemin, je parvenais au couloir, quand Marine et son preux chevalier apparurent devant moi. Perdu dans mes sombres pensées, je leur adressais un salut distrait.
Mais Maxime me stoppa en m’empoignant fermement et m’annonça d’une voix grave :

– Écoute, j’ai vu ton combat… J’ai à te parler…
– Essaye déjà de revenir en vie ! Répondis-je d’un ton cassant.

Maxime hésita une seconde puis fini par lâcher :

– Toi, essaye de le rester…

Sur ces dernières paroles, il sortit dans l’Arène me laissant ainsi seul dans le couloir. Pourquoi avait-il dit une chose pareille ? Je n’en avais pas la moindre idée…
Exténué, je m’approchai de la porte. Les gardes, avec un regard horrifié, s’écartèrent précipitamment pour me laisser rentrer dans la cellule. La tension était palpable.
Visiblement ils avaient vus le combat…Mon combat… Je me demande ce qui s’est passé… Oui… Je me le demande vraiment…

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Héraut – Et voici de l’autre coté du terrain, venus de la ou rien ne pousse, rien ne vit, des confins des terres arides, spécialement pour vous aujourd’hui, voici les grands Steit et Sultano !

Salués par des ovations, ces derniers sortirent pieds nues sur le sable chaud de l’arène. Tous deux de peau mat, ils semblaient ici dans leur élément. Le premier, qui devait avoir une trentaine d’années, possédait comme seul arme un long cimeterre tandis que le second portait, accroché dans son dos, une mystérieuse housse noire.
Steit s’adressa à Sultano d’une voix étonnamment décontracté :

– Alors, tu vas te décider à me parler de ton plan maintenant ?
– Oui, mais d’abord…. Y’Ukulélé ma guitare ? :hap:
……
– ….. Arrête avec tes vannes foireuses ! :hum:
– Ok, ça va… :-(

S’asseyant par terre, Sultano sortit une petite guitare de la housse qu’il avait dans son dos. Il frotta deux, trois cordes et du sable décolla devant lui, pour aller se perdre à l’autre bout de l’arène. Intrigué, son coéquipier lui demanda :

– Tu l’as eu ou ta guitare déjà ?
– Hey ! Ça ne te regarde pas !! répondit précipitamment Sultano d’un air suspicieux.
– Pfft… Bon prépare toi le match va commencer !

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Le duo s’arrêta à quelques mètres d’une des entrées de l’arène et observa leurs adversaires.
Ils avaient l’air détendus. En effet, ceux-ci se tenaient nues pieds et discutaient paisiblement. L’un d’entre eux sortit même une guitare dont-il commença à tirer quelques notes.

« Humm, seul un des deux est armé… constata Maxime, l’autre ayant une guitare… Les apparences trompent souvent, s’il à un instrument, ce ne doit pas être pour rien… Peut être l’utilise t-il pour canaliser son pouvoir, qui sait ? Mais dans tous les cas, pour ne pas prendre de risques, ma cible première doit être le plus dangereux… à première vu c’est ce fameux Steit avec son cimeterre… Ce sera donc lui ma première victime… »

– Marine… commença Maxime d’une voix grave.
– Oui ?
– Tiens-toi le plus éloigné possible du combat, même si tu as un pouvoir extrêmement utile, ça reste une magie de soutien, qui sera totalement inutile dans le feu de l’action…
– Mais…
– Il n’y a pas de mais, trancha t-il, il te faut garder ta force pour arriver à soigner les blessures de nos amis, à la fin de leurs prochains combats…
– Mais…
– Et les miennes également, soupira t-il.
– D’accord… Mais ne prends pas de risque… s’il te plait… :-(
– Cela… Je regrette, mais je ne peux te le garantir, acheva Maxime d'un ton sec en sortant une longue dague argentée de sa botte.

Il se tendit ensuite dans l’attente d’un signal de départ, sa main se crispant sur le pommeau de la dague. L’annonciateur reprit la parole… la tuerie allait commencer :

Héraut – Attention………

Pas un bruit dans les gradins, pas un murmure. Tous étaient tendus dans l’attente du signal.

Héraut – PARTEZ !!!

…..


Dans la seconde qui suivit le cri de départ, un énorme bruit sourd retentit, un « BANG » surpuissant.
Une onde de choc phénoménal traversa l’arène. S’étendant dans toutes les directions, elle souleva des quantités phénoménales de sable et de poussière, tandis qu’un épais nuage laiteux, concentré en humidité, se condensa prés de Marine qui fut jetée au sol par le déplacement d’air.
Cette nuée blanche se dispersa rapidement, laissant ainsi l’endroit qu’il couvrait auparavant entièrement vide.
Maxime avait disparut…

Steit s’effondra.

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