Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 21
Le piège
Publié le 29/05/10 à 19:41:27 par Calmacil
Karl entra dans la petite pièce et regarda les dix soldats.
« Nous avons une piste à explorer. Léon, un des jeunes qui est mystérieusement arrivé jusqu'au premier greffé, m'a dit qu'un certain ermite était au courant de la catastrophe avant même qu'elle se produise. Je vous confie une tâche très simple : vous irez au sommet du Mont Fuji, là se trouve une petite maison : c'est celle du vieil ermite. Vous fouillerez la maison de font en comble et me ferez un rapport sur tout ce que vous y avez vu ou trouvé, et qui a un lien plus ou moins étroit avec le virus. »
Les soldats acquiescèrent et sortirent de la pièce. Karl espéra de tout c½ur qu'ils trouveront une quelconque piste pouvant les aider, car il craignait que le vaccin ne soit jamais créé.
Il retourna cependant dans son laboratoire, en ayant toujours une petite lueur d'espoir.
« Nous effectuerons le trajet en dix heures, sans faire escale à l'aéroport, jusqu'à Ottawa. Une fois sur place, nous procéderons différemment de la dernière fois. Nous resterons tous regroupés dans l'aéroport, puis nous scannerons la totalité du pays. Nous obtiendrons alors une énorme carte du pays avec les concentrations des morts-vivants.
C'est là que nous devrons diviser nos effectifs en vingt groupes de vingt. Nous enverrons des groupes analyser sur le terrain les zones de concentration, jusqu'à trouver le fameux troisième greffé. Deux cent unités partiront alors pour enrayer la menace, et je viendrai sur le terrain pour donner les ordres. A présent, voici la liste des groupes que nous avons établi. »
Pour la troisième fois, Marshall énonça les groupes. Léon, Luke et Vector étaient dans le même groupe, le numéro huit. Zéro, lui, était dans le groupe trois en compagnie d'inconnus.
Durant le temps que Marshall annonçait sa longue liste, Vector regarda Zéro, qui effectuait toujours ses signes étranges.
« Bordel, mais pourquoi tu fais tout le temps ça ? Ça devient agaçant à la fin... »
Zéro ouvrit son seul ½il apparent et plongea son regard dans celui de Vector.
« Ce sont des symboles. Des symboles de Ninjutsu.
-Mais pourquoi tu fais ça sans arrêt ? Tu peux pas tenir en place deux minutes ?
-Ils me protègent, dit-il en replongeant finalement dans ses incantations énigmatiques.
-Mon gars, je crois que j'ai jamais rencontré une personne aussi étrange que toi, conclut Vector. »
Quelques minutes plus tard, la réunion fût terminée et la salle se vida. Léon, Vector, Luke et Zéro retournèrent dans leur chambre pour se reposer et se détendre avant le début imminent de la mission.
Samuel défonça la porte d'un gros coup de pied, et pointa son arme vers l'intérieur de la petite maison, par simple réflexe de vétéran.
« Du calme, Sami, s'écria James. On est là pour rechercher des informations, il ne risque pas d'y avoir d'ennemis...
-N'en sois pas si sûr, j'ai un mauvais pressentiment, et généralement mon instinct ne me trompe pas. On rentre les gars. »
En entrant, il alluma la lumière du plafond. Il contempla l'intérieur, qui était entièrement décoré d'objets Japonais traditionnels.
« C'est bien ici. On se déploie, fouillez la maison de fond en comble les gars. »
Samuel passa dans la pièce principale et découvrit le cadavre en décomposition du vieil ermite. Derrière se trouvait la pièce secrète que Léon avait découverte, remplie de matériel informatique.
« Ça doit être lui, dit James. Le jeune n'a pas menti. »
Les soldats se répartirent dans la masure. Certains fouillaient les ordinateurs pour y trouver une quelconque information, d'autres tapaient sur les murs pour découvrir d'éventuelles planques secrètes. Certains déplaçaient même certains livres, dans l'espoir de découvrir un interrupteur caché.
Les ordinateurs étaient vides d'informations, et aucun document concernant le virus n'était à proximité.
Au bout de plusieurs heures, alors qu'ils pensaient revenir bredouilles à la base, l'un des soldats, nommé John, se pencha sur le sol et souleva le tapis au centre de la pièce principale.
« Les gars, venez voir ça ! »
Tous se retournèrent et virent la trappe au milieu de la pièce qu'il avait découvert. John s'accroupit au dessus de la poignée et essaya de la soulever, en vain.
« Viens ici James, aide moi, dit-il. »
Le militaire posa son arme et se rapprocha de John. Il prit lui aussi à pleine main la poignée qui était supposée ouvrir l'énorme trappe en bois, mais ils échouèrent à nouveau.
« Bougez de là, ordonna Samuel. »
Ils s'écartèrent pour lui laisser place. Il se mit au dessus de la trappe et dégaina son arme de poing. Il vida son chargeur sur la trappe et la fracassa à grand coups de pieds. Les autres militaires vinrent l'aider à extraire le bois éclaté pour se frayer un passage.
« Passe-moi ta lampe, demanda Samuel à John. »
Ce dernier lui la tendit immédiatement.
« C'est un passage en pierre. Je crois qu'il descend encore plus bas, je vois des marches. »
Il essaya de se glisser dans le passage.
« James, reste en haut, les autres, venez avec moi. »
Ils descendirent un par un par le trou qu'ils avaient fait dans l'épaisse trappe. Samuel dévala les escaliers, excité par cette découverte. Une fois arrivé en bas, il inspecta les lieux avec sa lampe de poche. Ils étaient arrivés dans une pièce creusée dans la pierre, très humide, où s'entassaient des tonnes de documents.
« Bwah, c'est glauque, dit l'un des soldats. »
Ils avancèrent encore dans la pièce, longeant les murs par précaution. Samuel arriva au niveau de la pile de documents.
« Venez voir ça les gars. »
Tous accoururent et feuilletèrent les documents à l'aide de leur lampe de poche.
« Sainte-Marie mère de Dieu ! S'exclama l'un d'eux. On se trompe sur toute la ligne depuis le début ! »
Un déclic se fit entendre. Le militaire qui avait marché sur la dalle piégée se mit à paniquer soudainement.
« C'était quoi ce « clic » ? Demanda Samuel. »
Dans un vacarme assourdissant, une énorme pierre tomba et boucha l'entrée par laquelle ils étaient entrés. John courra vers la porte de pierre et la tâta.
« C'est un piège ! S'exclama-t-il, paniqué. »
James descendit à son tour de la trappe, alerté par le vacarme provoqué par la chute de la pierre. Il arriva au bout de l'impasse, et se mit à crier.
« Les gars ! Vous m'entendez ? Il se passe quoi ?
-Je sais pas, répondit Samuel, de l'autre côté. Essaie de jeter une grenade de...
-Guh ? »
Il se stoppa net dans sa phrase, alerté par un bruit guttural. Les soldats se retournèrent en même temps et firent face à un grand mort-vivant qui était sorti par un passage qui s'était ouvert dans le mur.
Sans réfléchir, Samuel courut vers les documents et en prit le maximum dans ses bras. Il accourut ensuite à la porte de pierre.
Un des soldats, proche du trou d'où était sorti le monstre, n'eut pas le temps de réagit et se fit mordre à l'épaule. Il poussa un puissant cri qui glaça le sang des autres soldats. Ces derniers furent tétanisés sur place et réagirent tardivement.
« Hey ! Ho !!! Il se passe quoi ? Cria James, de l'autre côté de la porte.
-Un infecté ! Ici ! Répondit Samuel, paniqué. »
Ce dernier fit passer les documents du côté de James, en les passant dans un très étroit passage sous la pierre.
« Prends ça James ! Apporte ça à Karl, tu dois... »
Sa voix fût supplantée par le bruit des balles et les cris à l'intérieur de la salle.
« Samuel ! John ! Les gars ! Cria James, les tripes retournées par l'effroi. »
Soudain, ces bruits cessèrent pour laisser place à des étranges voix monstrueuses. James, figé sur place, observa le se sang qui se déversa sous la pierre, imbibant les documents. Il ramassa ces derniers sans plus attendre, et sorti de la maison en trombe, en direction de l'hélicoptère, puis partit rejoindre la base, hanté par les voix de ses camarades qui criaient dans son esprit.
« Nous avons une piste à explorer. Léon, un des jeunes qui est mystérieusement arrivé jusqu'au premier greffé, m'a dit qu'un certain ermite était au courant de la catastrophe avant même qu'elle se produise. Je vous confie une tâche très simple : vous irez au sommet du Mont Fuji, là se trouve une petite maison : c'est celle du vieil ermite. Vous fouillerez la maison de font en comble et me ferez un rapport sur tout ce que vous y avez vu ou trouvé, et qui a un lien plus ou moins étroit avec le virus. »
Les soldats acquiescèrent et sortirent de la pièce. Karl espéra de tout c½ur qu'ils trouveront une quelconque piste pouvant les aider, car il craignait que le vaccin ne soit jamais créé.
Il retourna cependant dans son laboratoire, en ayant toujours une petite lueur d'espoir.
« Nous effectuerons le trajet en dix heures, sans faire escale à l'aéroport, jusqu'à Ottawa. Une fois sur place, nous procéderons différemment de la dernière fois. Nous resterons tous regroupés dans l'aéroport, puis nous scannerons la totalité du pays. Nous obtiendrons alors une énorme carte du pays avec les concentrations des morts-vivants.
C'est là que nous devrons diviser nos effectifs en vingt groupes de vingt. Nous enverrons des groupes analyser sur le terrain les zones de concentration, jusqu'à trouver le fameux troisième greffé. Deux cent unités partiront alors pour enrayer la menace, et je viendrai sur le terrain pour donner les ordres. A présent, voici la liste des groupes que nous avons établi. »
Pour la troisième fois, Marshall énonça les groupes. Léon, Luke et Vector étaient dans le même groupe, le numéro huit. Zéro, lui, était dans le groupe trois en compagnie d'inconnus.
Durant le temps que Marshall annonçait sa longue liste, Vector regarda Zéro, qui effectuait toujours ses signes étranges.
« Bordel, mais pourquoi tu fais tout le temps ça ? Ça devient agaçant à la fin... »
Zéro ouvrit son seul ½il apparent et plongea son regard dans celui de Vector.
« Ce sont des symboles. Des symboles de Ninjutsu.
-Mais pourquoi tu fais ça sans arrêt ? Tu peux pas tenir en place deux minutes ?
-Ils me protègent, dit-il en replongeant finalement dans ses incantations énigmatiques.
-Mon gars, je crois que j'ai jamais rencontré une personne aussi étrange que toi, conclut Vector. »
Quelques minutes plus tard, la réunion fût terminée et la salle se vida. Léon, Vector, Luke et Zéro retournèrent dans leur chambre pour se reposer et se détendre avant le début imminent de la mission.
Samuel défonça la porte d'un gros coup de pied, et pointa son arme vers l'intérieur de la petite maison, par simple réflexe de vétéran.
« Du calme, Sami, s'écria James. On est là pour rechercher des informations, il ne risque pas d'y avoir d'ennemis...
-N'en sois pas si sûr, j'ai un mauvais pressentiment, et généralement mon instinct ne me trompe pas. On rentre les gars. »
En entrant, il alluma la lumière du plafond. Il contempla l'intérieur, qui était entièrement décoré d'objets Japonais traditionnels.
« C'est bien ici. On se déploie, fouillez la maison de fond en comble les gars. »
Samuel passa dans la pièce principale et découvrit le cadavre en décomposition du vieil ermite. Derrière se trouvait la pièce secrète que Léon avait découverte, remplie de matériel informatique.
« Ça doit être lui, dit James. Le jeune n'a pas menti. »
Les soldats se répartirent dans la masure. Certains fouillaient les ordinateurs pour y trouver une quelconque information, d'autres tapaient sur les murs pour découvrir d'éventuelles planques secrètes. Certains déplaçaient même certains livres, dans l'espoir de découvrir un interrupteur caché.
Les ordinateurs étaient vides d'informations, et aucun document concernant le virus n'était à proximité.
Au bout de plusieurs heures, alors qu'ils pensaient revenir bredouilles à la base, l'un des soldats, nommé John, se pencha sur le sol et souleva le tapis au centre de la pièce principale.
« Les gars, venez voir ça ! »
Tous se retournèrent et virent la trappe au milieu de la pièce qu'il avait découvert. John s'accroupit au dessus de la poignée et essaya de la soulever, en vain.
« Viens ici James, aide moi, dit-il. »
Le militaire posa son arme et se rapprocha de John. Il prit lui aussi à pleine main la poignée qui était supposée ouvrir l'énorme trappe en bois, mais ils échouèrent à nouveau.
« Bougez de là, ordonna Samuel. »
Ils s'écartèrent pour lui laisser place. Il se mit au dessus de la trappe et dégaina son arme de poing. Il vida son chargeur sur la trappe et la fracassa à grand coups de pieds. Les autres militaires vinrent l'aider à extraire le bois éclaté pour se frayer un passage.
« Passe-moi ta lampe, demanda Samuel à John. »
Ce dernier lui la tendit immédiatement.
« C'est un passage en pierre. Je crois qu'il descend encore plus bas, je vois des marches. »
Il essaya de se glisser dans le passage.
« James, reste en haut, les autres, venez avec moi. »
Ils descendirent un par un par le trou qu'ils avaient fait dans l'épaisse trappe. Samuel dévala les escaliers, excité par cette découverte. Une fois arrivé en bas, il inspecta les lieux avec sa lampe de poche. Ils étaient arrivés dans une pièce creusée dans la pierre, très humide, où s'entassaient des tonnes de documents.
« Bwah, c'est glauque, dit l'un des soldats. »
Ils avancèrent encore dans la pièce, longeant les murs par précaution. Samuel arriva au niveau de la pile de documents.
« Venez voir ça les gars. »
Tous accoururent et feuilletèrent les documents à l'aide de leur lampe de poche.
« Sainte-Marie mère de Dieu ! S'exclama l'un d'eux. On se trompe sur toute la ligne depuis le début ! »
Un déclic se fit entendre. Le militaire qui avait marché sur la dalle piégée se mit à paniquer soudainement.
« C'était quoi ce « clic » ? Demanda Samuel. »
Dans un vacarme assourdissant, une énorme pierre tomba et boucha l'entrée par laquelle ils étaient entrés. John courra vers la porte de pierre et la tâta.
« C'est un piège ! S'exclama-t-il, paniqué. »
James descendit à son tour de la trappe, alerté par le vacarme provoqué par la chute de la pierre. Il arriva au bout de l'impasse, et se mit à crier.
« Les gars ! Vous m'entendez ? Il se passe quoi ?
-Je sais pas, répondit Samuel, de l'autre côté. Essaie de jeter une grenade de...
-Guh ? »
Il se stoppa net dans sa phrase, alerté par un bruit guttural. Les soldats se retournèrent en même temps et firent face à un grand mort-vivant qui était sorti par un passage qui s'était ouvert dans le mur.
Sans réfléchir, Samuel courut vers les documents et en prit le maximum dans ses bras. Il accourut ensuite à la porte de pierre.
Un des soldats, proche du trou d'où était sorti le monstre, n'eut pas le temps de réagit et se fit mordre à l'épaule. Il poussa un puissant cri qui glaça le sang des autres soldats. Ces derniers furent tétanisés sur place et réagirent tardivement.
« Hey ! Ho !!! Il se passe quoi ? Cria James, de l'autre côté de la porte.
-Un infecté ! Ici ! Répondit Samuel, paniqué. »
Ce dernier fit passer les documents du côté de James, en les passant dans un très étroit passage sous la pierre.
« Prends ça James ! Apporte ça à Karl, tu dois... »
Sa voix fût supplantée par le bruit des balles et les cris à l'intérieur de la salle.
« Samuel ! John ! Les gars ! Cria James, les tripes retournées par l'effroi. »
Soudain, ces bruits cessèrent pour laisser place à des étranges voix monstrueuses. James, figé sur place, observa le se sang qui se déversa sous la pierre, imbibant les documents. Il ramassa ces derniers sans plus attendre, et sorti de la maison en trombe, en direction de l'hélicoptère, puis partit rejoindre la base, hanté par les voix de ses camarades qui criaient dans son esprit.
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