Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Eighteen Months Later


Par : sebb73
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 20/09/2009 à 01:23:40 par sebb73

Je me dirigeai de nouveau vers le bureau d'Arcouet mais cette fois-ci j'en étais sur: Il nous cachait quelque chose de sérieux. Je toquai donc à son bureau pour avoir des explications:

« Entrez ! » Dit le Juge

J'ouvris la porte avec un regard noir, j'étais bien décidé à lui faire cracher le morceau. Le Juge ne semblait pas être surpris par mon retour.

« Vous avez bien fait de revenir, vous aviez oublié mon manteau » Dit-il en souriant
« Je sais je l'ai fais exprès » Rétorquai-je
« Comment ça ? »
« Ça suffit maintenant ! J'ai parlé à votre secrétaire en sortant ! Vous n'êtes pas allés fouillés dans vos archives ! Qu'est-ce que vous avez à nous cacher ? » Demandai-je furieux
« Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Je suis allé aux archives en omettant de le signaler à ma secrétaire ! C'est un crime ? »
« Non, mais la corruption oui ! »
« Qu'est ce que c'est censé vouloir dire ? » Demandai Arcouet
« Je sais que vous avez eu ce carnet ! Je fais confiance à Yves ! Donc vous allez me dire ce qu'il se passe. J'en ai marre de jouer ! » Répondis-je impatient
« Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez ! Je suis un Juge intègre ! Sortez de mon bureau où je vous fais arrêter ! »
« Vous ne vous en sortirez pas comme ça » Rétorquai-je

Je sortis de son bureau et retournai près de mes amis. La secrétaire ayant entendue ce vacarme partit en direction du bureau du Juge tandis que nous sortîmes de ce cabinet pour regagner la chambre d'hôtel. La journée se termina dans cette ambiance pesante et avant de dormir je pris une décision qui me fit de la peine mais en ces circonstances je ne voyais rien d'autre à faire. Je dis alors à mes amis:

« Ce soir c'est notre dernière soirée ici. Demain on rentre »
« Comment ça ? On a pas fini. Personne ne paiera pour ça ? » Demanda Tof atterré
« On a pas de preuves que le Juge soit corrompu et on ne pourra pas le prouver. Y a plus rien à faire » Lançai-je avec un début de sanglots

Nous étions tristes de voir cette sordide histoire se terminer ainsi. Nos tourments ne nous lâcheront jamais, du moins c'est ce que je pensais. Pendant la nuit, les cauchemars de Cécile reprirent ainsi que les miens donc tour à tour, nous nous réconfortions du mieux possible mais c'était insuffisant.. Après cette nuit agitée, nous fîmes nous bagages et à l'accueil de l'hôtel, Yves était là. Il s'approcha de nous et dit:

« Vous partez ? »
« Oui on va essayer de se reconstruire maintenant » Répondis-je dépité
« Vous pensez que vous y arriverez ? » Me demanda t-il
« J'en sais rien »
« J'ai peut-être une idée pour vous »
« Laquelle ? » Demanda Cécile
« Si le Juge refuse de parler vous devriez aller au siège de cette boîte et leur faire cracher le morceau »
« Ils le feront pas c'est couru d'avance »
« J'ai l'habitude de retourner le cerveau des gens pour leur faire dire ce que je dois entendre. Si vous voulez, je viens avec vous »
« Je veux bien » Répondit Tof
« Moi aussi » Rétorquait Cécile
« Et toi Seb ? » Me demanda Christophe

J'étais lessivé par tout ça mais le fait de penser à ma sœur, mes amis et aux personnes qui étaient mortes durant ce chaos me motivais à faire payer les responsables.

« OK, je viens » Répondis-je
« C'est parti » Lança Yves

Nous prîmes la route de l'Aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Là bas nous laissâmes Yves faire les réservations tandis que entrâmes dans un bar de l'Aéroport. Nous prîmes une boisson chacun et pendant que nous buvions, je pouvais entendre les gens qui nous reconnaissaient, nous plaindre. Cette compassion hypocrite m'énervait quelque peu mais Chris me fit signe de me calmer bien qu'il partageait mon point de vue. Yves nous rejoignait et dit:

« Bon j'ai les billets on part dans 2H »
« OK » Répondis-je simplement

Après une petite attente nous prîmes la direction de l'embarcation car les fouilles sont longues. Cette étape franchie, nous montâmes dans l'avion et nous assîmes à nos places. Le pilote fit son discours habituel et l'avions vibra. Nous étions en passe de partir à l'autre bout du monde pour que nos âmes puissent enfin se reposer.


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