Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Eighteen Months Later


Par : sebb73
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2


Publié le 17/09/2009 à 00:30:18 par sebb73

Après être entrés dans le local, une femme assez forte et probablement la quarantaine au vu de ses cheveux grisonnants nous barraient le passage et dit:

« Raison de votre visite ? »
« On vient voir Mr Olivier Blanc »
« Je vais le chercher, ne bougez pas »
« Merci » Répondis-je

Elle s'éloigna de son bureau un instant et on l'entendit crier:

« Olivier t'as de la visite ! »

Elle revint quelques secondes plus tard en nous disant:

« Il arrive »
«Bien » Répondis-je simplement

Après une brève attente, un homme s'approcha de nous. Il était métisse, d'assez grande taille et plutôt musclé. Il arriva à notre hauteur et nous demanda:

« Vous êtes les amis d'Yves ? »
« Oui en effet » Dit Cécile
« OK, alors attendez moi dehors 5 minutes j'arrive »
« D'accord » Répondis-je intrigué

Olivier s'éloigna de nous tandis que nous sortîmes l'attendre dehors. Quelques minutes plus tard, il sortit de son lieu de travail et vint vers nous, une feuille de papier à la main:

« J'ai normalement pas le droit de vous dire ce que je vais vous révéler » Dit-il
« Je comprends mieux pourquoi on est sortit » Dit Tof
« Donc hier quand j'ai eu Yves au téléphone, il m'a parlé d'un carnet qu'il avait transmit au procureur qui était sur l'affaire. Mais une fois les preuves récapitulés, le procureur et l'avocat de la défense doivent nous les remettre et on les stockes ici » Affirma Olivier
« Mais il n'y était pas ? » Questionnai-je
« Non, tenez la feuille d'entrée des preuves du procureur » Dit Olivier en me tendant le papier.

Je saisis la feuille et voici ce qu'il y avait d'inscrit dessus:


N° Affaire: 339854710ASP Nom du Procureur: Thibault Bourgeois
Date d'entrée: 21/05/2009

Liste des preuves:

Preuve n°01:Coupure de presse en date du 02/01/08






Cachet du procureur: Bourgeois

J'étais consterné. La seule preuve qu'il y avait dans ce registre était la coupure de presse qui expliquait que la société s'était affiliée à Savoie Technolac. Tout le reste (le carnet et les autres preuves) avaient disparues de la circulation:

« Comment c'est possible ? » Demandai-je
« Je sais pas mais si vous voulez mon avis allez voir le Juge. Il pourrait vous aider »
« C'est ce qu'on va faire » Répondit Cécile motivée
« T'as raison, on va y aller » Rétorquai-je
« Bon moi je dois vous laisser à bientôt » Dit Olivier
« Au revoir et merci » Lançai-je

Aussitôt qu'il fut partit, nous prîmes le bus pour rentrer à l'hôtel. Une fois sur place, je demandai à Chris qu'il trouve le numéro de téléphone du cabinet de ce juge. Le juge Arcouet. Il trouva assez rapidement et j'appelai sans perdre de temps. Une voix fémininie répondit:

« Cabinet du Juge Arcouet bonjour »
« Bonjour je vous appelle car il faudrait que j'aie une audience avec le juge »
« Très bien, alors il est disponible demain à 11H ça vous va ? »
« Oui c'est parfait, merci beaucoup »
« Je vous en prie. Au revoir »

Elle raccrocha et je répétai ce qu'elle m'avait dit à mes amis qui étaient satisfaits. La fin de journée et la nuit passèrent à une vitesse folle. Le lendemain, nous partîmes en direction du cabinet du juge à 9H45 pour être sur d'arriver à l'heure. Avec les embouteillages de Paris, nous arrivâmes au cabinet à 10H50. En entrant dans le cabinet, nous nous dirigeâmes vers le secrétariat. Une jeune femme nous demanda:

« Bonjour, vous avez rendez-vous ? »
« Oui, avec le Juge Arcouet à 11H »
« Bien, alors patientez dans la salle d'attente, dès qu'il a terminé, il viendra à votre rencontre »
« Merci beaucoup » Répondis-je

Nous entrâmes dans la salle d'attente et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce cabinet tourne bien, vu le luxe des équipements présents. L'attente pouvait démarrer. Elle était longue et stressante. Je regardais sans cesse l'horloge qui était dans la salle et vers 11H30 Cécile dit:

« Vous croyez qu'il nous recevra ? »
« Il a intérêt, je veux mettre tout ça au clair ! » Répondis-je d'un ton haineux
D'un coup ,dans le couloir, nous entendîmes 2 voix: Celle de la jeune femme et une autre que je reconnaitrais entre 1000. C'était le juge qui avait acquitté cette entreprise, pourtant responsable de tous nos maux. C'était le juge Arcouet qui se dirigeait vers la salle d'attente, donc vers nous.


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