J'entrai donc dans son bureau et dis:

« Euh Docteur ? »
« Oui ? »
« Voilà, il faudrait que je vous parle »
« Allez-y vous avez toute mon attention » Répondit-il en souriant

Je lui exposai les faits: Ce que la secrétaire m'avait dit et le fait d'avoir brisé la mâchoire de cet homme en un seul coup de poing qui plus est je n'avais pas donné mon maximum, loin de là. Le médecin après m'avoir écouté me dit:

« Non, la secrétaire doit se faire des idées sur votre musculature, je vous trouve parfaitement inchangé. Je vous assure. Pour votre puissance, c'est une réaction moléculaire parfaitement normale, je peux vous le garantir. »
« Très bien, merci de m'avoir répondu »
« Je vous en prie, on peut s'y remettre maintenant ? » Me demanda t-il
« Oui c'est bon »

Après de nouvelles injections, je me sentais mal mais ce n'était pas comparable à la veille même si mes paupières devenaient lourdes. Je finis par m'assoupir d'un seul coup. A mon réveil, je vis que plusieurs heures s'étaient écoulées, je décidai donc de retourner voir le Docteur et en passant par l'accueil, je le vis avoir une discussion virulente avec la secrétaire:

« Vous pouviez pas la fermer ? »
« Pourquoi ? Et de qui parlez vous ? »
« Je parle de Corentin ! Vous étiez obligés de lui dire pour sa musculature ? »
« C'est que ça m'a choquée ! »
« Vous êtes une sombre conne et au passage vous êtes virée ! » Dit-il fermement
« Non mais j'ai rien fait de grave » Dit la secrétaire en panique
« Je m'en fous dehors ! »

Pourquoi tout cette agitation autour de musculature ? Je n'allai pas tarder à comprendre mais pour le moment, je préférai continuer à écouter.

« Ils sont loin du Tremblay ? » Demanda le médecin
« Ils sont en position » Répondit la secrétaire abattue
« Parfait. Vous pouvez partir ! »

Je retournai m'asseoir avec un tas de question en tête. Le Tremblay mais pourquoi ? Cette agitation ne m'inspirait rien de bon mais pour l'instant, je continuai de faire comme si je n'avais rien entendu. Le médecin revint quelques secondes plus tard et me vit éveillé:

« Vous vous sentez mieux ? »
« Oui ça va »
« Très bien, bon il vous reste un moment avant de terminer la journée, détendez vous, j'ai des démarches à terminer. »
« Bien » Répondis-je

Le Docteur partit et après 2 bonnes heures, il était temps pour moi de rentrer chez moi. Je me dirigeai vers la porte mais j'entendis un bruit qui me fit paniquer. Le Docteur était revenu et venait de m'enfermer dans cette pièce. Je ne comprenais pas et me mit près de la porte en hurlant:

« ATTENDEZ VOUS M'AVEZ ENFERME ! OHHHHHHHHH ! »

Trop tard, le Médecin s'était éloigné et ne m'entendait plus. Il fallait que je trouve un moyen de sortir d'ici. Je cherchai partout mai en vain. Il n'y avait pas d'autres issues. Je me rassis en espérant que le Docteur reviendrait m'ouvrir mais c'est tout autre chose qui capta mon attention. En effet, dans cette pièce il y avait une grande baie vitrée qui donnait sur le couloir et là je vis le Docteur avec 2 hommes et surtout....mon fils Maurice était avec eux. Qu'est-ce qu'il foutait là ? Je n'en savais rien mais les choses prenaient des tournures de plus en plus étranges. Il fallait que je sache et que je reparte avec Maurice de cet endroit. C'est dans cet optique que je pris mon élan et que je courus droit dans la baie qui explosa sous l'air étonné du Docteur Dumas et de ses sbires.

« Papa »
« Qu'est ce que mon fils fiche ici ? » Demandai-je remonté
« On va vous expliquer Corentin... »

Je ne lui en laissai pas le temps, je me dirigeai vers les 2 pantins du Docteur pour les corriger et après je m'enfuirai avec mon fils. Je courus vers eux mais je sentis quelque chose me piquer dans le dos. D'un seul coup, je m'effondrai sur le sol. J'étais conscient mais avant de sombrer dans l'inconscience, je pus entendre les cris de panique de Maurice et le Docteur parler à quelqu'un:

« Bien joué Sylvie »

C'est là que je la vis. Elle aussi, portait une tenue médicale mais d'infirmière cette fois. Elle était de taille moyenne. Je vis aussi qu'elle avait les cheveux châtains et bouclés. L'effet de son somnifère arriva vite et je sombrai dans l'inconscience.