Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zone contaminée


Par : sebb73
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 18


Publié le 24/08/2009 à 22:03:41 par sebb73

« Faut quand même que j’aille vérifier »
« T’es malade Seb on va se faire repérer ! » Me répondit David
« On va faire comme ça... Prenez nos couvertures et cachez vous le corps et le visage avec.... Verrouillez la voiture et dès que j’ai vérifié je toquerais deux fois au carreau pour que vous ouvriez la porte » « OK » répondit Amélie

Les filles se saisirent des couvertures et en passèrent une à David. Ils se recouvrirent le corps et je sortis de la voiture. Plus j’approchai des portes du Van et plus je sentais la peur me gagner et enfin j’arrivai à proximité de la portière conducteur. Je serrai mon arme très fort et la braqua vers l’intérieur du véhicule mais personne n’était là. Je fis un tour complet autour de moi et je ne vis aucune forme de vie. J’allai retourner à la voiture quand j’entendis des voix:

« Putain on trouvera jamais la solution ! »
« Calme toi et ferme la où on est foutus ! »

Cette discussion m’intrigua beaucoup. Étant appuyé contre la porte je voulus vérifier mais la porte côté conducteur se referma brutalement. Immédiatement, je me cacha un peu vers le fond de la camionnette. J’entendis les voix dire:

« Merde c’était quoi ce bruit ? »
« J’en sais rien, prends ton arme et on bute ce qui bouge ! » « OK »

Je savais qu’il était mauvais pour moi de rester mais j’étais pétrifié par la peur. Peut-être était-ce l’armée et dans ce cas là on était tous morts. Il fallait que je prenne les devants même si je devais tuer des militaires. Je me relevai, mon arme prête à tirer sur ce qui arriverait. Je vis deux ombres émergés de devant la camionnette avec une lampe de poche braquée sur moi ce qui m’aveugla. Avec les yeux fermés, impossible de tirer mais j’entendis les voix dire:

« Au revoir et à jamais saleté de monstre ! »
« Non attends ! »
« Quoi qu’est ce qu’il y a ? »
« C’est pas un bouffeur c’est... Seb ! »
« Quoi ? »

Dans ma tête je me posai la même question, qui pouvais-je avoir en face de moi ? J’entendis l’une des voix dire:

« Baisse la lampe »

Les yeux fermés je pouvais quand même voir la lumière émise par la lampe se baisser et doucement j’ouvris les yeux... Les deux voix avaient braqués la lumière vers eux de sorte à ce que je puisse les voir et je n’en crus pas mes yeux. Chris et Fred étaient là devant moi et surtout en vie.

« Oh putain !! Ce que je suis content de vous revoir ! »
« Nous aussi Seb » Dit Tof
« Attendez une seconde je reviens »

Je courus vers la voiture et je toqua à la fenêtre deux fois comme convenu. David m’ouvrit mais je restai dehors tout en disant:

« Hé sortez et venez avec moi ! »
« Ça va pas t’as l’air excité... Y a des bouffeurs !? » Me demanda Cécile
« Non du tout mais sortez vous comprendrez ! » Répondis je
« OK » répondit Amélie

Ils sortirent de sous les couvertures et ouvrirent leur porte. Je les accompagnai jusqu’à la camionnette et virent de leurs propres yeux, Fred et Christophe.

« Ouffffff vous êtes là ! » Lança David
« Bah ouais mais avec notre fourgon en panne quoi ! » Répondit Chris
« Va falloir qu’on parle les gens » Dis je en regardant nos deux rescapés
« Oui c’est vrai » Répondit instantanément Fred
« Qu’est qui vous êtes arrivés ? » Demanda Amélie
« Bah notre hélicoptère s’est crashé, de là on a joint Carrefour mais y avait plus une caisse donc on a été jusqu’à Voglans et après on a marché...marché » Raconta Tof
« Vous êtes tout seuls ? » Demanda David

Christophe baissa la tête et demanda à Fred de prendre la suite ce qu’il fit:

« Bah déjà on s’est crashés à cause de ça... »

Il se baissa et nous montra la griffure purulente laissée par le bouffeur.

« Oh merde... » Dit Cécile attristé
« Donc en partant de Voglans on a trouvé une maison où on s’est reposés la nuit mais le lendemain, des bouffeurs avaient encerclés la baraque... Donc on a tenté de les faire s’éloigner avec un vieux fromage pourri qu’on avait trouvé. Ça a marché un court instant et après ils nous ont repérés et poursuivis et là.... Éva est tombée et s’est fait avoir aussi. »

Mon regard se posa immédiatement sur Chris car je connaissais bien ses sentiments envers elle. Je voulais lui dire n’importe quoi mais rien ne sortait de ma bouche... Ceci avait posé un gros silence, vraiment lugubre mais Tof brisa ce silence en reprenant la suite.

« Après ça c’est le trou noir pour moi je me suis évanoui et quand je suis revenu à moi on était à Bourdeau... avec Sylvie et Fred »
« Et Sylvie elle est où ? » Demanda Amélie
« Ben ce qui s’est passé c’est qu’à un moment y a eu une super tempête et pendant un éclair on a vu un humain au sommet de la route... Donc on a voulu le poursuivre mais elle n’a pas voulue venir donc on l’a laissée au studio. » Avoua Fred
« Oh non pas ça » Répondis je en jurant
« Quoi ? » Demanda Fred
« Bah je vais vous raconter ce qui nous est arrivés... vous comprendrez »
« OK on t’écoute » Dit Tof
« Donc pendant la route on s’est arrêtés à Saint Jean de Cheuvelu et on a rencontré un barman rescapé à qui on a parlé de nombreuses heures avant que l’armée ne vienne à notre rencontre. Ils nous ont emmenés au camp de Yenne. On a appris votre crash le lendemain et depuis on vous cherchait et on est passé à Bourdeau plus tôt aujourd’hui. On est entré dans un studio où on a retrouvé vos sacs.. »
« C’est vrai vous les avez ? » Demanda Fred
« Oui »
« Oh cool on aura pas besoin de retourner à Bourdeau »
« Oui mais j’ai pas fini... On a aussi trouvé une marre de sang... Elle y était à votre arrivée ? »
« Non... » Répondit Fred
« Sylvie n’était plus là donc l’explication la plus probable c’est que des bouffeurs lui sont tombés dessus. » Dis je dépité
« Merde... » Ajouta Fred

Tof baissa la tête car il savait que si Sylvie n’était probablement plus en vie, c’était à cause de ce choix de quitter le studio. Fred qui ne voulait pas croire que son opinion fut la mauvaise demanda:

« Euh... Quelqu’un pourrait m’aider à réparer le van ? »

Je n’en crus pas mes oreilles. Fred voulait continuer à faire comme si rien ne s’était passé. Je ne pus le tolérer et je fronçai le regard pour lui signifier mon désaccord quand il s’énerva:

« Oui j’ai merdé !! Mais là on aurait pu se mettre à l’abri parce que les bouffeurs peuvent être n’importe où ! Donc aidez moi à réparer au moins ! »

Fred avait quand même raison sur un point. Les monstres pouvaient attaquer à chaque instant mais curieusement par ici, ils semblaient beaucoup moins virulents qu’à Chambéry. Pendant que Fred,Tof et David essayaient de réparer le van, je réfléchissais à la suite des évènements quand tout à coup la lumière du Tunnel réapparut, la tempête semblait s’être estompée. Avec une meilleure visibilité, David trouva le problème du van et le répara. Enfin, il fonctionnait et Fred nous proposa une idée:

« Sinon prenez vos sacs et mettez les dans le van on sera mieux dans un seul véhicule » « Bonne idée » Répondis-je

Après quelques voyages, il nous restait plus que les couvertures à ranger:

« Je vais les chercher » Lança David

Il partit chercher les couvertures et les installa dans le van et Fred demanda:

« C’est bon y a plus rien ? »
« Non y a tout... »
« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh »

Immédiatement je me saisis de mon arme tout comme Chris et Fred et nous vîmes Amélie prostrée en disant:

« Le miroir ! Regardez ! »

Je penchai la tête et regardai en direction du panneau dont elle parlait mais je ne vis rien d’autre que la lumière du tunnel. Intrigué, je demanda quand même à Amélie ce qu’elle avait vu:

« Y avait quoi ? »
« Y avait une personne,un colosse il était énorme ! » Répondit elle encore sous le choc « T’es sur que ça va ? » Demanda Fred
« Oui j’ai pas rêvé je l’ai vu » Rétorqua Amélie furieuse
« Bah y a rien là » Dit Fred sceptique
« Venez on va quand même dégager en vitesse » Répondis je

Tof, paraissait beaucoup plus songeur que les autres mais je n’y prêtais guère attention. Tout le monde monta dans le van et au moment de refermer la portière, quelque chose lancé à grande vitesse, percuta et détruisit la porte.


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