<h1>Noelfic</h1>

Je suis un looser.


Par : Pseudoencartoon

Genre : Action , Fantastique

Status : Terminée

Note :


Chapitre 5

Publié le 07/09/17 à 23:07:49 par Pseudoencartoon

J'ouvris les yeux. J'étais dans un lit à barreaux. Sur une table à côté de moi se trouvait un écran coupé en 2 par une ligne verte. Laquelle s'agitait de temps à autre d'un mouvement de torsion accompagné d'un bip. J'avais le visage bardé d'électrodes et une sorte d'épingle accroché à l'index. Une télécommande pourvue de boutons de commande trônait sur une table à ma droite.

J'étais dans un hôpital. :doute:

Je m'apprêtai à saisir la télécommande pour appeler l'infirmière et demander des explications mais je me ravisai.
Le gros tas était dans un fauteuil à côté. :peur:
Il était tranquillement en train de manger un sandwich qui donnerait un infarctus à un petit Somalien rien que par sa vue.Je fermai les yeux et fit semblant de dormir.

Puis je me suis rappelé.
Les racketteurs ! Les flics ! Ma fuite ! L'accident ! :ouch:

Un détail m'apparut (et pas des moindres). Mon bras et ma tête étaient recouverts de bandages. Ah, et mon dos aussi. Sérieux, comment je vais me sortir de cette merde ?

Je me rappelai un truc. Un truc cependant flippant. Très flippant. En fait carrément terrifiant. Dans mes moments extrêmes, j'avais souhaité quelque chose. Et cette chose c'était réalisée. J'avais souhaité la mort des connards qui avaient buté le 6ème. J'avais souhaité que la porte de la voiture s'ouvre.
Dans le 1er cas, j'était dans une rage folle. Et dans le second j'avais une peur bleue.
Et j'ai aussi oublié l'accident ! Je ne voulais pas mourir et je suis toujours là ! :doute:

Quelqu'un frappant à la porte mit un terme à mes réflexions. Le gros lard salua quelqu'un. Je sentis une présence à mes côtés
-Il ne tardera pas à se réveiller. dit une voix féminine.
Le policier émit un grognement impossible à interpréter et se replongea dans son repas (surement vu le bruit). La porte claqua.
-Ce p'tit merdeux doit faire semblant. lâcha le flic.
J'entendis des pas lourds se rapprocher et je sentis mon lit ployer sous un poids que j'imaginait frisant celui d'un éléphant. Puis un choc. Une brûlure. J'ai eu mal. Ce connard m'avait foutu une claque et pas une petite ! Je n'étais pas préparé, j'ouvris les yeux et lâchai un cri.
-HA ! lâcha l'autre.
J'eu le réflexe de lui mettre un coup de ma main intacte. Lui non plus ne s'y attendait pas. Il cria et tomba du lit. Je sautai du lit moi aussi, défonça la porte d'un coup de pied et me mit à courir dans les couloirs de l'hôpital.

En blouse de malade ça promettait. :sarcastic:

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