<h1>Noelfic</h1>

Projet Source Rouge


Par : picsou_riche

Genre : Action , Science-Fiction

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 5

La nouvelle.

Publié le 22/08/14 à 20:08:53 par picsou_riche

Nous nous retournons en même temps. Une fille âgée d'une quinzaine d'années ,ous faisait face. Assez petite, des cheveux lisses châtains clair, de beaux yeux noirs , un petit nez et de fines lèvres parfaites formaient son visage très doux et innocent. Elle portait un t-shirt blanc unicolore, un jean noir et des baskets montantes noire et bleue.

- Qui es-tu ? Demandais-je doucement.
- Je suis Jodie. Sa voix était douce, comme celle d'une fillette. Je me suis perdue...
- Oh, tu veux retourner en ville ? Continuais-je tandis qu'Ashlea restait à la dévisager.
- J'aimerais... Hé ! Mais vous êtes des... mort-vivants ! S'exclama-t-elle avec peur.
- Arf, je me tordis la lèvre inférieure et émis une grimace. Mais tu n'as pas à avoir peur écoute... Je me coupais quelques secondes, je venais d'entendre du bruit. Qu'est-ce que c'est ?

Un mort-vivant jaillit de derrière un arbre. Il attrapât Jodie et plaça un surin sous sa gorge. Elle était apeurée, ses yeux laissaient échapper quelques larmes.

- Lâche-là ! Hurlais-je au mort-vivant.
- Okay...

Il égorgeât la fille puis la lâcha. Elle agonisait au sol sans que je ne puisse rien y faire. Je ne pouvais que la regarder mourir lentement, tétanisé de voir cette pauvre fille mourir... Comme au début et les victimes d'Ashlea, comme moi avec Ashlea. Prise d'un sentiment de colère, je me jetais sur lui en lui arrachant le surin des mains pour lui planter à travers la gorge au niveau de la pomme d'Adan. Le mort-vivant vomissait son sang. Je fis un geste sec vers la droite pour couper sa gorge, sa tête se détacha en partie de son corps. Je continua mon geste avec le couteau jusqu'à le décapiter entièrement. Un flot de sang jaillit de son cou et m’aspergeât. Je tombais à genoux, si j'étais vivante j'aurais sans doute eu le souffle saccadé quand on se reprend de ses émotions ou d'un effort considérable. Mais je ne pouvais pas respirer. Mais je pouvais pleurais... Ça j'en été encore capable, même morte. Je rampais jusqu'au corps de Jodie : une expression de terreur était resté gravée sur son visage, les yeux ouverts et perlés de larmes, la bouche grimaçante. Voilà la dernière expression qu'elle aura laissé de son vivant, celle de la peur et de la douleur. Comment pouvions nous tuer quelqu'un par plaisir... Non ce n'était pas la faute au virus. Ce mort-vivant était l'un de ces psychopathes contre lesquels nous nous battions. Au moins, lui, n'allait plus revenir maintenant.Mais elle allait devenir une mort-vivant maintenant. Elle a été infectée en étant en contact avec lui.
Ashlea s'approche de moi, elle me demande si je veux attendre qu'elle se « transforme ». Je hoche de la tête pour répondre oui. Pour qu'elle ne se retrouve pas seule.

- Pauvre fille, commente Ashlea.

Je ne répond rien. J'étais contente d'avoir pus venger Jodie. C'est tout. Au bout de quelques temps la fille revint à la « vie ». Elle ouvrit ses yeux comme moi quand je l'étais réveillée au laboratoire. Elle bougea ses doigts puis ses bras, et commençât à se relever avec un air d'incompréhension. Elle nous regardait.

- Ça va ? Lui demandais-je avec triste mine.
- On a essayé de te protéger...
- Je sais, réponds Jodie à Ashlea. Je me souviens de tout. - Vous n'y êtes pour rien... Vous vous appelez comment ? Demanda-t-elle en voyant qu'on ne savait pas quoi lui répondre.
- Alice, et mon amie c'est Ashlea. Tu as quel âge ?
- J'ai 15 ans.
- Putain ! Criais-je de rage. Je suis désolée... Ça me dépasse... Tu étais trop jeune merde. J'ai 17 ans, Ashlea 18. Enfin, avions.
- Oui, je sais les mort-vivants ne vieillissent pas. Dites les filles... Sa voix s’étouffât. Je peux rester avec vous, je ne sais pas où allez. Elle nous regardait dans les yeux. Des yeux pétillants de joies et de tristesses.
- Tu es trop mignonne ! S'exclama Ashlea. Bien sur que tu viens avec nous !

Jodie se gratta les cheveux. Elle me regarda droit dans le yeux, hésitant à parler. Puis au bout de quelques secondes se décidât à s'exprimer : elle nous avait raconté son histoire, elle avait fait une fugue car son beau-père maltraitait Jodie, et aussi la frappait. Son beau-père était un homme riche qui dirigeait une très récente société d'armement mais aussi d'étude sur les mort-vivants. En outre il armait une milice qui souhaitait notre extermination. Mettre la main sur moi ou sur le dossier du laboratoire dont je suis issue pourrait les rendre bien heureux, je ne préfère pas y penser. Son père est mort dans un accident de voiture lorsqu'elle avait neuf ans, mais Jodie soupçonnait son beau-père d'être à l'origine de l'accident pour qu'il puisse se rapprocher de sa mère. Avec succès il faut croire, puisqu'il a finit par épouser la mère de Jodie. Elle, Jodie, n'a jamais aimé son beau-père. Dès les premiers jours il l'avait enfermé dans un placard toute une après-midi sans aucune raison valable. Elle n'avait pas eu le droit d’aller à enterrement de son père. Plus le temps passait et plus il devenait violent avec Jodie, il allait jusque l'humilier... Et pire. Et tous les jours s'était pareil, battue, humiliée, et pire, battue, humiliée, et pire... Sa mère n'avait aucune réaction, son beau-père la drogué pour qu'elle soit dans un autre monde. Ou n'avait-elle jamais aimée Jodie ?
Je regardais tristement cette pauvre fille. Maintenant, elle était morte, était-ce réellement mieux ? Ashlea semblait touchée par ce lourd récit. Elle en serrait les poings de colère, je savais pertinemment à quoi elle pouvait penser. Elle prononçât trois mots entre ses dents que Jodie n'entendit pas. Trois mots emplis de haine et de colère « je le tuerais ». Après avoir sut ce qu'avait enduré Jodie, je ne pouvais qu'accepter la colère d'Ashlea. Je comprenais son point de vue. J'aurais voulu la même chose qu'elle.

Mais la nuit commençait à tomber, il fallait retourner à l'hôpital. Nous ne nous retournions pas pour regarder vers là où était morte Jodie, nous lui expliquions juste le fonctionnement de l'hôpital et son histoire. Une patrouille de la milice anti mort-vivants (la MAMV) tombât nez à nez avec nous sur le chemin du retour. Il était rare qu'ils patrouillent si près de l'hôpital pourtant. Cette milice qui voué culte à nous exterminer était composée de civils qui avaient sans doute quelque chose contre les mort-vivants, soit parce qu'ils avaient perdus un proche à cause d'un de nous, soit parce qu'ils jugeaient que nous ne méritions pas d'exister. Il faut dire que l'armée officielle du pays ne faisait rien contre nous, donc les habitants et civils avaient pris les devants en formant cette milice. A peine nous avaient-ils vues qu'ils braquèrent leurs armes sur nous et tirèrent chacun dans une jambe pour nous mettre à terre, en effet ils n'avaient pas de compassion pour les mort-vivants. Prises au piège et désarmées, impossible de nous défendre... Et ils s'en fichaient, ils allaient juste nous tuer d'une balle dans la tête. C'est ainsi que procède les exécutions. Ashlea leur hurlais d’aller au Diable, qu'ils crèvent, peu étonnant de sa part remarquons, elle a toujours eu un tempérament agressif dans les situations de conflits. Mais le milicien le plus robuste de la patrouille - ils étaient six - s’avançât vers elle, son fusil à la main,et mis un coup de crosse dans la mâchoire d'Ashlea qui tombât à la renverse en hurlant de douleur. Il la visa de son arme au niveau de la tête, et tira.
Tout venait de se passe si vite. Ashlea définitivement morte, je ne pouvais pas y croire. Et Jodie qui pleurait, un des miliciens dit à ses camarades qu'il en avait assez de l'entendre « chialer » et lui tira dans la tête à son tour. Jodie s'écroula de la même façon qu'Ashlea. Et elle était morte deux fois dans la même journée... Un des miliciens vint vers moi, c'était une adolescente, des cheveux bruns, un visage ferme mais qui cache une profonde blessure. Sa main tremble quand elle pointe son arme sur moi. Je la regarde, je ne bouge pas... C'est elle qui va « m'enterrer ». Je ne sais pas, ça me rend heureuse d'en finir au fond, surtout que maintenant je n'aurais plus mon amie, et Jodie, et en même temps malheureuse de ne pas connaître la vérité sur moi. Je sens le canon froid de l'arme collé sur mon front, sa respiration s’accélère et se fait forte, elle a peur de tirer. Je ferme les yeux... plus rien.

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