Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La fin


Par : Asson
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 8 : Le début du sanglot


Publié le 05/08/2015 à 21:49:06 par Asson

Plusieurs années auparavant...

-Matthieu, où en est le projet Simulation ?
-Il est en phase de test monsieur, tout comme le projet Vie artificielle. Nous pourrons donc tester la simulation sans aucune crainte de perte civile.
-Enfin. Voyez-vous, Matt, la perte civile est un problème très important. Cela fait des années que le gouvernement est à la recherche de notre organisation, originaire de beaucoup de disparitions. Le projet de Vie Artificielle va nous permettre d'arrêter de fuir. Et d'arrêter de cacher les cadavres, civils et gouvernementaux. J'espère que nous pourrons très bientôt commencer la chaîne de fabrication.
-Bien sûr monsieur.

Un scientifique en blouse blanche arriva en déboulant à toute vitesse, manquant de renverser une secrétaire. Non sans lui mettre la main aux fesses.

-Monsieur, monsieur ! Le sujet de test 1-1 est prêt !
-Quand on parle du loup. Excellent.
-Venez monsieur, oh, il est magnifique !

Matthieu, le scientifique et leur supérieur allèrent dans la salle du sujet. Une grande salle blanche, assez vide, à l'exception d'un bureau et de huit tubes de verre. Quatre étaient vides et recouverts de buée. Les quatre autres, différents dans leur forme et leurs emplacements, étaient plein d'un liquide transparent un peu verdâtre. 4 corps nus y flottaient. Deux femmes et deux hommes. L'un des hommes, avait les yeux ouverts, et fixait le chef de l'organisation.

-Incroyable... Son système cérébral est en état de marche ? Il a bel et bien une conscience ?

Le scientifique pianota sur son piano.

-D'après nos détecteurs, oui. Cependant, d'après quelques radios, son fonctionnement cérébral se rapprocherait légèrement d'un... Psychopathe.
-Ce n'est pas bien grave. Pour ce qu'il doit faire, c'est même très bien. Libérez-le.

Le scientifique s'exécuta. Il pressa un bouton sur son bureau, et le tube du sujet éveillé se vida. Le sujet était affolé.
Le tube s'abaissa doucement, et Matthieu s'approcha.

-Il est inoffensif, n'est-ce pas ?
-Évidemment. C'est un nouveau-né.

Le sujet était parti se cacher dans un coin de la pièce, il tremblait de froid, mais surtout de peur, en fixant les trois hommes debout devant lui. Il se mit à pleurer. D'abord, un simple sanglot. Puis des hurlements. Il pleurait de façon sauvage.

-Weeping Wildly ! Ce sera ton nom ! Dit le chef. Nous t'appellerons Will, pour faire plus court. Alors Will, comment te sens-tu ?

« Will » ne répondit pas, il pleurait toujours.

-Rah... Assez ! Enfermez-moi cette créature ridicule ! Elle me casse les oreilles !
-Très bien monsieur.

Matthieu saisit une radio à sa ceinture, et appela la sécurité.

-Mettez-le en cellule pour l'instant.
-Non... Mettez-le plutôt dans l'autre tube.
-Mais monsieur, la Simulation est encore en phase de test ! Nous ne savons pas encore comment il répondra aux stimuli, il pourrait mourir !
-Et alors ? Il n'est rien.

La sécurité saisit Will, sans même qu'il se débatte, figé par la peur. Il fut transporté dans un tube couvert de buée.

-Lancez la simulation. Situation 01.

Le tube se referma devant Will, le visage couvert de larme. Ses paupières devinrent lourdes. Il cligna des yeux, et... Se retrouva dans le néant. Il était debout, toujours nu, et autour de lui il n'y avait rien. Il avait l'impression de flotter.
Des silhouettes apparurent. Des silhouettes menaçantes. Elles s'avançaient vers lui... Pas de visages. Ni même de « corps ». Ce n'était que des ombres. Et au contact de Will toujours pétrifié, ce dernier reçu une immense décharge de douleur, le tordant dans tous les sens. Il tomba à terre, et les autres silhouettes continuaient de s'approcher... Elles s'enroulèrent à lui, lui faisant subir les plus grandes douleurs inimaginables.
Dans un cas normal, il aurait dû s'évanouir de douleur. Et même mourir. Mais la simulation l'en empêchait, et il continuait de souffrir...
Une voix se fit entendre. La voix du chef.

-Ahem, « Will », vous devez lutter. Vous êtes pitoyables actuellement... Quelle déception.


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