Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 26
Publié le 03/12/14 à 18:04:54 par Tarse
CHAPITRE 26
Quand elle eut finit sa phrase, l'écho d'une explosion fracassante se fit entendre au loin.Je me retournai pour apercevoir trois tanks "Friikzy", suivis de plusieurs Jeeps "Kasotoa", des dizaines de soldats, peut-être bien plus de cent.
Une seconde explosion résonna dans l'air : cette fois-ci, elle provenait du côté opposé, de là où se situait Bourgelet.
- RUN ! hurlait l'Américain alors que les troupes ennemies commençaient à nous tirer dessus.
J'empoignai fermement Becky avant de courir le plus vite qu'il m'ait été donné la chance de courir dans cette vie : Bastien était secoué de tous les côtés, prêt à tomber d'un instant à l'autre. Mais l'opposant se rapprochait. Certains soldats, pourtant encore éloignés, tiraient des balles qui ricochaient à nos pieds. Parfois, le bruit des deux métaux en collision, sur Becky, me faisait croire que Bastien était touché.
Je jetai un coup d’œil de chaque côté: Tout le monde était là. Alors que je comptai mentalement les personnes présentes, essoufflé, déstabilisé, un second coup de canon retentit, le coup de canon d'un tank. Le tir passa par dessus nos têtes, pour, au loin, s'écraser en ratant de peu ce que nous pouvions désormais voir: l'entrée de Bourgelet. Déconcentré, une pierre me fit flancher, et Becky glissa de mes mains.
- Merde ! Bastien !
Alors que je me précipitai pour le récupérer, quelque chose m'en empêchait. Je levai les yeux vers Nastya, qui me tenait fermement le bras, m'empêchant de retourner en arrière.
- Si tu le reprends, t'es mort ! Cours !
Je tirai dans le sens opposé auquel Nastya cherchait à me faire venir, aussi fort que je le pouvais. Quelques balles ricochaient toujours sur nous, une avait même frappé ma jambe, sans y pénétrer. Ils étaient encore assez éloignés, mais le bruit des tanks approchait.
J'avais réussi à hisser Bastien sur mon dos. Ralentis considérablement, je courais pour deux hommes, et même essoufflé, je continuais. Nastya était devant, 5 mètres plus loin environ. Les bruits de plus tôt étaient devenus encore plus puissants, et les balles plus rares. Les soldats attendaient pour nous abattre sans ne rien gâcher. Les autres, Duncan et ses compagnons, eux, devaient sûrement déjà être loin.
J'avais désormais peur de me retourner, peur de les voir quelques mètres derrière moi. Mais j'allais bientôt y être contraint. Concentré sur ma route, le bruit d'une balle transperçant la chair atteignit mes oreilles. Puis un second. Le chatouillement de la respiration de Bastien, la tête dans ma nuque, n'était plus.
- Bastien ?! Bastien ! Putain Bastien ! répétai-je aussi fort que mon souffle le permettait.
Alors que je hurlais, une balle transperça ma jambe, et je m'effondrai. Nastya s'était arrêtée quelques secondes, avant de repartir en courant, me laissant immobile. Je fermai les yeux en attendant la mort.
Quand elle eut finit sa phrase, l'écho d'une explosion fracassante se fit entendre au loin.Je me retournai pour apercevoir trois tanks "Friikzy", suivis de plusieurs Jeeps "Kasotoa", des dizaines de soldats, peut-être bien plus de cent.
Une seconde explosion résonna dans l'air : cette fois-ci, elle provenait du côté opposé, de là où se situait Bourgelet.
- RUN ! hurlait l'Américain alors que les troupes ennemies commençaient à nous tirer dessus.
J'empoignai fermement Becky avant de courir le plus vite qu'il m'ait été donné la chance de courir dans cette vie : Bastien était secoué de tous les côtés, prêt à tomber d'un instant à l'autre. Mais l'opposant se rapprochait. Certains soldats, pourtant encore éloignés, tiraient des balles qui ricochaient à nos pieds. Parfois, le bruit des deux métaux en collision, sur Becky, me faisait croire que Bastien était touché.
Je jetai un coup d’œil de chaque côté: Tout le monde était là. Alors que je comptai mentalement les personnes présentes, essoufflé, déstabilisé, un second coup de canon retentit, le coup de canon d'un tank. Le tir passa par dessus nos têtes, pour, au loin, s'écraser en ratant de peu ce que nous pouvions désormais voir: l'entrée de Bourgelet. Déconcentré, une pierre me fit flancher, et Becky glissa de mes mains.
- Merde ! Bastien !
Alors que je me précipitai pour le récupérer, quelque chose m'en empêchait. Je levai les yeux vers Nastya, qui me tenait fermement le bras, m'empêchant de retourner en arrière.
- Si tu le reprends, t'es mort ! Cours !
Je tirai dans le sens opposé auquel Nastya cherchait à me faire venir, aussi fort que je le pouvais. Quelques balles ricochaient toujours sur nous, une avait même frappé ma jambe, sans y pénétrer. Ils étaient encore assez éloignés, mais le bruit des tanks approchait.
J'avais réussi à hisser Bastien sur mon dos. Ralentis considérablement, je courais pour deux hommes, et même essoufflé, je continuais. Nastya était devant, 5 mètres plus loin environ. Les bruits de plus tôt étaient devenus encore plus puissants, et les balles plus rares. Les soldats attendaient pour nous abattre sans ne rien gâcher. Les autres, Duncan et ses compagnons, eux, devaient sûrement déjà être loin.
J'avais désormais peur de me retourner, peur de les voir quelques mètres derrière moi. Mais j'allais bientôt y être contraint. Concentré sur ma route, le bruit d'une balle transperçant la chair atteignit mes oreilles. Puis un second. Le chatouillement de la respiration de Bastien, la tête dans ma nuque, n'était plus.
- Bastien ?! Bastien ! Putain Bastien ! répétai-je aussi fort que mon souffle le permettait.
Alors que je hurlais, une balle transperça ma jambe, et je m'effondrai. Nastya s'était arrêtée quelques secondes, avant de repartir en courant, me laissant immobile. Je fermai les yeux en attendant la mort.
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