Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La Boite


Par : MonsieurF
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 16 : 2012 - 3éme partie


Publié le 30/10/2013 à 01:09:22 par MonsieurF

[c](N'oubliez pas de me donner vos avis via les commentaires! :) En passant je remercie ceux qui l'ont fait sur de précédents chapitres. N'hésitez pas à continuer :) )
[/c]



[c]_____[/c]



-Oh... Bien sûr. Entrez donc, ne restez pas sûr le pas de la porte, Agent.

Schreiber passa la porte et regarda avec beaucoup d'attention l'intérieur de l'appartement.
Sharp lui proposa quelque chose à boire, et tout deux s'assirent sur le canapé du petit salon de l'appartement.

-Donc, vous enquêtez sur une disparition. En quoi puis-je vous être utile? demanda Sharp
-Pour tout vous dire, j'espère tirer un maximum d'informations de cette entrevue... Vous êtes la première piste que j'ai pu dénicher sur cette affaire de disparition. La mère du jeune garçon porté disparu n'a presque plus d'espoir depuis que nous avons commencé l'enquête. Et ma hiérarchie... enfin bref. Dites-m'en plus sur vous s'il vous plait.

Sharp était dans une position inconfortable. Il n'osait pas trop parler de ces dernières activités consistant à financer un jeune chercheur, tout cela pour répondre à des fins pouvant assurément paraitre flous et suspect au regard de la loi.

Pendant que Sharp racontait à l'agent Schreiber quelques détails insignifiants sur sa vie, Henry, qui était dans la chambre, écoutait discrètement la conversation des deux hommes dans le salon.

-Dites moi maintenant, en quoi je pourrais être lié à cette histoire de disparition? demanda Sharp.

Schreiber semblait tout d'un coup, gêné. Sa présence dans cet appartement, à questionner Sharp, était tout à fait officieuse. La raison en était que le commissaire Fitzberg n'a jamais prit au sérieux les dires de Schreiber et n'a finalement pas demandé l'ouverture d'une enquête complémentaire autours de la disparition de David.

Mais au point au il en était, Schreiber devait aller au fond de son enquête.

-Parmi les quelques informations dont je dispose pour enquêter sur la disparition de M.Cooper, le nom de "Kéfalos" apparait. Il serait question d'un grand centre pouvant mener toute sortes de recherches, dont David Cooper aurait pu participer comme cobaye juste avant de disparaitre. Quand l'enquête à commencée, je n'avais aucune trace de l'existence d'une telle entreprise. J'ai passé trois semaines à chercher tout et n'importe quoi autours de ce seul nom, tout montrait que cette entreprise n'existait pas, j'allais abandonner quand...

Schreiber, sorti un dossier de l'intérieur de sa veste, et l'ouvrit. Il sorti quelques papiers et les tendit à Sharp.

-... Quand j'ai découvert ceci, hier. fît Schreiber en insistant du regard sur les papiers que Sharp tenait maintenant dans ses mains.

Sharp les regarda attentivement pendant de longues secondes. Puis il releva la tête, sincèrement intrigué.

-Ces papiers... nous appartiennent...
-Oui, ou plutôt, ils appartiennent à votre société, fraichement fondée, répondant au nom de "Recherches Kéfalos"
Ce sont diverses factures concernant l'achat de matériel de recherche à la pointe de la technologie, des commandes en produit d'origine chimiques, et ici même, tout un dossier sur l'acquisition d'un terrain, gigantesque, situé en plein cœur de la forêt de pins sur la bordure de Warwick.
Ce dernier lieu, à une importance certaine, dans mon enquête. Puisque c'est à l'exact endroit ou vous avez acheté ce terrain hier, que l'on à vu pour la dernière fois David. Il pénétrait dans un bâtiment situé en plein centre de cette forêt, répondant au nom de Kéfalos, dont nous n'avons plus aucune trace aujourd'hui, aussi incroyable que cela puisse paraitre. Je ne peux pas vous en dire plus, mais dites moi, pourquoi avez-vous acheté un terrain pareil? Et sur quelles activités se base votre société concrètement? demanda Schreiber, fébrile.

Sharp se sentait complétement désemparé, choqué.

-Excusez-moi mais vous n'êtes tout de même pas entrain de me suspecter, moi où cette société -que je viens tout juste de fonder- d'être à l'origine de la disparition de cette personne? s’inquiéta fermement Sharp
-C'est moi qui pose les questions, si vous voulez bien, Monsieur Sharp.
-Suis-je en état d’arrestation? Si c'est le cas, soyez-sûr que vous allez avoir mon avocat sur votre dos.

Schreiber ne répondit pas et fixa Sharp d'un regard inquisiteur.

Après quelques secondes de silence, Sharp reprit ;

-Je vois, en fait je crois que j'ai compris. Votre enquête ne m'a pas l'air très... officielle. J'aurais du m'en douter. Il me parait tout à fait discutable qu'une telle enquête puisse être ouverte, surtout si elle est basé sur des éléments aussi minces. Je crois que nous allons mettre fin à cette entrevue si vous le voulez bien, monsieur Schreiber.

Schreiber regretta aussi sec le fait d'avoir lancé des accusations aussi lourde sur Sharp. Il savait qu'il avait certainement quelque chose à voir la dedans, mais il n'aurait pas dû sous-entendre qu'il aurait pu être impliqué directement à la disparition de David.

Schreiber se leva du canapé, sans piper mot, et se rendit à la porte d'entrée de l'appartement.

-Bien, je vais être clément, et ne pas faire de vagues. Je ne parlerais pas de votre petite enquête... personnelle... contre moi. Soyez rassurés. Mais j'attends de votre part, que vous cessiez de venir porter des accusations aussi incroyables sur moi ou ma société. Malgré tout, j'espère que vous allez retrouver M.Cooper.
-Pas autant que moi, Monsieur Sharp. Merci pour le café. Au revoir, fît Schreiber d'un ton sec et ferme.

Schreiber quitta l'appartement sur ces mots, et Sharp referma la porte derrière lui.

Henry quitta alors la chambre et vint à la rencontre de Sharp, qui semblait extrêmement interloqué par tout ce qu'il venait d'entendre.

-Comment tout ça est-il possible?... Je ne comprends pas... On nous aurait doublé ? Une société du même nom que la notre aurait pu voir le jour et revendiquer les même objectifs que nous... mais comment est-ce diable possible autant de similitudes entre notre société et la leurs ?! s’interrogeât Sharp, inquiet comme jamais.

Henry s'assit sur le canapé et regarda à son tour les papiers que Schreiber avait apporté et laissé sur place.

-Beaucoup... beaucoup trop de similitudes c'est vrai.
Tellement de similitudes que ça rentre dans le domaine de l'impossible, Rob, fît Henry.

-Alors comment expliques-tu tout ce que nous venons d'entendre ?

-J'ai... j'ai peut-être un moyen de l'expliquer mais je m'y refuse... tu vas me prendre pour un fou.

-Dit toujours, au point ou on en est... fît Sharp

Henry, parti chercher dans sa chambre, un paquet de feuilles griffonnés au crayon, et les posa devant Sharp.

-Tu vois tout ça? Ces équations et schémas ? C'est la dessus que je travaillais il y a quelques jours... Tu te rappelle quand je t'avais dit que ça concernait une "histoire d'espace-temps" ?

Sharp acquiesça.

-Eh bien... disons que les recherches que j'ai mené la dessus m'ont conduit à penser qu'il était possible, en menant plus loin, beaucoup plus loin, mes thèses et recherches sur le sujet, que...

-Que quoi? fît Sharp

-... qu'il serait possible de se rendre d'un point A à un point B, instantanément...

-Quelque chose comme... de la téléportation?! fît Sharp en coupant Henry en plein milieu de sa phrase

-Pas tout à fait... ça serait plutôt, se rendre d'un point A dans le présent à un point B ... dans le futur... où dans le passé... voir les deux.

Sharp ne croyait pas ce qu'il venait d'entendre...

-D'accord, tout ça -bien que plutôt... impressionnant et saugrenu- n'explique pas tout ce que nous as dit Schreiber il y a quelques minutes!

-Eh peut-être que si en fait...
Ce que tu as sous les yeux, tous ces papiers, schémas, croquis, équations... ne sont que des premiers jets, ce ne sont que des esquisses, un brouillon sur l'idée du voyage temporel, que j'ai moi même écrit avant-hier.
Imagine une seconde que dans peut-être dix ou vingt ans, je réussisse à inventer le voyage temporel en continuant mes travaux au sein de Kéfalos...

-Tu me fais peur... tu veux en venir où là, rassure moi?

-Imagine que le bâtiment dont parlait Schreiber, le bâtiment qui a atterri en plein milieu de cette forêt de pins, soit NOTRE futur bâtiment Kefalos, celui dont la construction va commencer le mois prochain...
Je crois que j'ai mené le bâtiment Kefalos, celui qui sera présent dans la foret de pins dans disons... peut-être cinquante ans, à voyager dans le passé, jusqu'en... 2013.


Commentaires