La Boite
Par : MonsieurF
Genre : Science-Fiction , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 20
Illusion
Publié le 27/11/13 à 23:38:32 par MonsieurF
Sa mère lui manquait plus que tout, c'était évident. Il savait déjà qu'il était loin de chez lui, mais depuis une heure, il savait qu'il était très, très loin d'elle.
En fait, ce qu'il savait ou ne savait pas n'avait plus vraiment d'importance, il n'essayait même plus d'accorder quelconque logique à ce qu'il avait vu précédemment. Il avait essayé auparavant, de donner des explications rationnelles, rassurantes, à ce qu'il avait pu vivre ou voir, mais là il était résigné, il n'avait plus envie de se battre. Pour lui, ce qu'il avait vu ce soir là, lui avait ôté toute motivation de voir un jour la sortie, de voir le bout du tunnel de cet enfer blanc.
Alors David était las, las de se questionner tout le temps, il rêvait d'avoir des explications, mais il n'avait plus la force de poser les bonnes questions pour obtenir les réponses qu'il attendait.
David était assis sur une chaise et menotté dans une de ces nombreuses pièces blanches et sans meubles que Kefalos possède certainement en quantité illimités.
Il avait la tête penchée, et semblait exténué, prit d'une fatigue intense. Il était fatigué de tout.
C'est alors que la porte de la salle s'ouvrit, et Miranda-bis entra.
-Tu es prêt ? Elle va te recevoir, suis-moi.
David se leva sans rechigner, sans exprimer la moindre résistance. Le visage fermé, les yeux fatigués, tout portait à croire que l'âme de David avait disparue.
Il suivi Miranda-bis dans les couloirs de Kefalos, jusqu'à l'entrée d'une nouvelle salle. La jeune femme rousse ouvrit la porte, et David pénétra dans la pièce d'un pas lourd et fatigué.
Il prit place sur la première chaise qu'il rencontra sur son chemin, sans même attendre quelconque invitation avant de le faire.
Pourtant, assis devant lui, se trouvait derrière son bureau, Pénélope Sharp. Toujours vêtue de son tailleur bleu et de son collier.
Pénélope regarda longuement David, d'un air presque compatissant. Elle tenait discrètement dans une main qu'elle cachait derrière son bureau, une seringue contenant un sédatif, craignant devoir l'utiliser pour se défendre en cas d'une nouvelle attaque de la part de David.
Elle tenait fermement cette seringue mais elle desserra ses doigts quand elle comprit que David n'avait pas l'air de vouloir mener une nouvelle rébellion.
-Est-ce-que je peux te faire confiance? demanda Pénélope.
-Je ne vais rien tenter. Je ne lirais pas dans vos pensés -puisque je n'arrive plus à le faire certainement à cause de l'une de vos injections- et puis non, je ne vais pas non plus vous faire virevolter contre les murs de cette pièce. J'en ai assez, je lâche les armes, de toute façon je ne suis pas de taille à me battre contre vous et je l'ai bien compris cette fois.
Pénélope rangea la seringue dans un des tiroirs devant elle, et posa ses mains sur le bureau.
-Ce que tu as vu, ce soir, j'aurais sincèrement aimé que nous puissions en discuter avant.
-Peut importe, je l'ai vu, et c'est bien mieux comme ça. Vous m'en auriez parlé avant que j'aurais eu beaucoup de mal à vous croire, avoua David, toujours aussi las.
-Ce ne sont pas des choses que l'ont voit sans y être préparé avant, David. Il faut que tu saches que l'extérieur tel que tu l'as vu... est le même que celui que tu connaissais jusque là, mais plus... évolué. Nous avons prit beaucoup, beaucoup d'avance technologiquement sur le monde tel que toi tu le connaissais. Tu n'as pas à te sentir indifférent à ce qui t'entoure ici. C'est encore chez toi, fît Pénélope sur un ton rassurant.
-Chez moi... Je n'ai pas le souvenir que "chez moi" il y ait tout ce que j'ai vu la dehors. Vous aurez beau mettre tout votre énergie pour essayer de me convaincre, ce qui est là dehors n'est pas chez moi.
Pénélope inspira profondément.
-Te rappelles-tu du Dr. Noble ? Je t'avais parlé de lui il y a quelques temps.
David hocha la tête.
-C'est donc à lui que l'ont doit la possibilité de voyager dans les pensées des êtres humains, de pouvoir exploiter leurs subconscient. Mais c'est aussi à lui que nous devons cet incroyable exploit que celui de pouvoir se transporter d'une époque à une autre. Il a fallu beaucoup de temps pour que cela puisse être réalisable, mais grâce a ses travaux précis et toute l’énergie qu'il à mis dans la réalisation de cet exploit, le voyage dans le temps à été rendu possible. Le Dr. Noble nous a donc laissé l'impression d'être un homme au dessus des lois régit par l'univers tout entier. Un être a l'intelligence puissante que personne ne devrait ignorer.
-J'en suis ravi, j'irais poser une gerbe sur sa tombe, fît David, sarcastique.
-Ce que nous avons retrouvé de ses travaux ont étés salutaires pour nous, ils nous ont énormément aidés. Mais parmi toutes les équations, formules et plans que nous avons retrouvés de lui, il y avait un nom, un nom qui semblait être assez important pour figurer au milieu de ses recherches les plus importantes.
Ce nom, c'était le tient David.
David releva la tête.
-Mon nom?
-Oui.
-Ah... d'accord, ce qui explique que vous vous êtes dit que la meilleure chose à faire était de me kidnapper afin de m'emmener jusqu'ici, dans cette... époque.
-Nous ne t'avons pas kidnappé. Tu es venu, et nous étions les premiers surpris que tu te rende jusqu'à nous. Nous n'avions fait que suivre les instructions laissés par le Dr. Noble.
-Qu'elles "instructions" ? demanda David, méfiant.
-Je ne peux pas t'en parler pour l'instant, il est trop tôt. Et cela pourrait mettre en péril des tas de choses. Tout ce que je peux te dire c'est que tu as une importance capitale et que si le Dr. Noble t'as inclus dans ses recherches et qu'il nous as laissés des instructions sur toi, c'est que ton importance dans cette histoire ne doit pas être prise à la légère.
David n'était pas déçu de cette réponse, il s'y attendait un peu.
-Nous t'avons enlevé à ta mère, et nous en sommes désolés. Mais il est d'une importance capitale que nous t'ayons avec nous. J'aimerais te demander s'il était possible que tu puisse rester un maximum coopératif avec nous.
-Cela fait une dizaine de mois que je suis coopératif avec vous, et quand je saisi la chance de m'enfuir d'ici, et que je met un pied dehors, je découvre que je suis propulsé plus de quarante ans en avant dans le futur. Pensez-vous réellement que j'ai envie de retenter une évasion maintenant ?
-Qui me dit que tu ne va tout de même retenter de t'enfuir hors d'ici, pour retrouver ta liberté ? questionna Pénélope.
-Mlle Sharp, la première chose que j'ai cherché quand j'ai mit un pied dehors, c'est la lune. A la place de cette dernière, j'y ai vu une grosse boule bleue scintillante. Je ne veux pas savoir pourquoi, ni comment c'est possible, tout ce que je sais c'est que je ne veux pas vivre dans un monde où la lune est à l'air d'être remplacée par un spot lumineux géant apportant de la lumière artificielle. Ce monde n'est pas le miens. Le seul endroit qui m'est encore familier, c'est malheureusement ce bâtiment. Croyez moi, je me sens mieux ici qu'à l'extérieur.
Pénélope baissa la tête, et semblait rassurée. David se leva alors et s'approcha de la porte de la salle.
-J'aimerais pouvoir retourner dans ma cellule maintenant, la journée à été longue, avoua David.
Pénélope appuya sur un bouton situé sur le coté de sa montre, et aussitôt la porte de la salle s'ouvrit. Miranda-bis s'approcha et semblait prête à raccompagner David.
-Une dernière chose... fit Pénélope à David.
Ce dernier se retourna.
-Comment t'es-tu rappelés de notre première rencontre? La fois ou tu as fait voler les objets dans mon bureau et que tu m'a violemment jeté contre le mur? Le sédatif que nous t'avions administré était censé te faire oublier tout cela.
-Vous ne vous souvenez plus ? Le soir dans ma cellule j'avais reçu les images des caméras de surveillance sur ma montre.
-... Ah oui c'est vrai. J'avais oubliée. Tu peux y aller, à demain David.
David quitta la pièce et retourna dans sa cellule. Il n'avait qu'une envie, celle de dormir, afin d'essayer d'oublier ce qu'il avait vu ce jour là. Pour la première fois depuis longtemps, sa cellule était le seul endroit où il pourrait trouver du réconfort. Enfin il pourrait se sentir chez lui, même si de toute façon, son véritable chez lui se trouvait 42 ans dans le passé.
Pénélope s'avança dans le hall du bâtiment, et passa les portes vitrés. Elle se trouvait à l'extérieur du bâtiment. Elle contempla le spectacle qui s'offrait sous ses yeux. Les voitures défilant à toute vitesse, l'agitation de la ville, et les lumières flamboyantes des buildings et des publicités volantes.
C'est alors que Stéphanie la rejoignit.
-C'est plutôt beau, fît cette dernière.
-Je trouve aussi. C'est une bonne couverture, répondit Pénélope.
-Je désactive ?
-Allez-y, inutile de contempler un monde qui n'est pas réel.
Stéphanie porta sa montre vers elle, et de sa main gauche, appuya sur un des boutons du cadran.
C'est alors que ce qui semblait être une ville futuriste, disparu littéralement sous les yeux des deux femmes, sous un flash.
Ce qui s'offrait maintenant à leurs yeux, n'était que des ruines, une terre ravagée, et un ciel sombre et inquiet. Le décor ressemblait à une ville ayant été détruite et saccagée par au moins trois fin du monde.
Partout à l'horizon on distinguait des immeubles délabrés, à moitiés détruits et branlants. Les routes étaient craquelés, et on constatait d'immenses et de profonds fossés partout dans la ville. Des carcasses de voitures et de bus gisait le long des rues.
-Vous avez réagit avec une grande réactivité Stéphanie. Le choc pour David aurait été plus important encore s'il avait vu le véritable état de ce monde.
-Quand il est resté bloqué devant l'ascenseur et qu'il ne parvenait plus à l'ouvrir, je me suis dit que la meilleure solution à ce moment là serait de l'aider. J'ai activé l'ascenseur pour qu'il descende au hall, et la simulation d'une fille futuriste à l'entrée du bâtiment. Au moins maintenant qu'il à vu ce qu'il croit être le véritable 2055, il sera plus docile.
-Oui, merci Stéphanie.
-De rien, je ne fait que mon travail.
-Au fait, je crois que nous avons un petit problème au niveau de notre équipe, fit Pénélope d'un ton grave.
-Lequel?
-Il y a quelqu'un ici, qui à montré à David, certaines images qu'il n'était pas censé voir. Ce quelqu'un a diffusé sur sa montre des enregistrements d'une des caméras de surveillance. Je veux que tu trouves qui a fait ça.
En fait, ce qu'il savait ou ne savait pas n'avait plus vraiment d'importance, il n'essayait même plus d'accorder quelconque logique à ce qu'il avait vu précédemment. Il avait essayé auparavant, de donner des explications rationnelles, rassurantes, à ce qu'il avait pu vivre ou voir, mais là il était résigné, il n'avait plus envie de se battre. Pour lui, ce qu'il avait vu ce soir là, lui avait ôté toute motivation de voir un jour la sortie, de voir le bout du tunnel de cet enfer blanc.
Alors David était las, las de se questionner tout le temps, il rêvait d'avoir des explications, mais il n'avait plus la force de poser les bonnes questions pour obtenir les réponses qu'il attendait.
David était assis sur une chaise et menotté dans une de ces nombreuses pièces blanches et sans meubles que Kefalos possède certainement en quantité illimités.
Il avait la tête penchée, et semblait exténué, prit d'une fatigue intense. Il était fatigué de tout.
C'est alors que la porte de la salle s'ouvrit, et Miranda-bis entra.
-Tu es prêt ? Elle va te recevoir, suis-moi.
David se leva sans rechigner, sans exprimer la moindre résistance. Le visage fermé, les yeux fatigués, tout portait à croire que l'âme de David avait disparue.
Il suivi Miranda-bis dans les couloirs de Kefalos, jusqu'à l'entrée d'une nouvelle salle. La jeune femme rousse ouvrit la porte, et David pénétra dans la pièce d'un pas lourd et fatigué.
Il prit place sur la première chaise qu'il rencontra sur son chemin, sans même attendre quelconque invitation avant de le faire.
Pourtant, assis devant lui, se trouvait derrière son bureau, Pénélope Sharp. Toujours vêtue de son tailleur bleu et de son collier.
Pénélope regarda longuement David, d'un air presque compatissant. Elle tenait discrètement dans une main qu'elle cachait derrière son bureau, une seringue contenant un sédatif, craignant devoir l'utiliser pour se défendre en cas d'une nouvelle attaque de la part de David.
Elle tenait fermement cette seringue mais elle desserra ses doigts quand elle comprit que David n'avait pas l'air de vouloir mener une nouvelle rébellion.
-Est-ce-que je peux te faire confiance? demanda Pénélope.
-Je ne vais rien tenter. Je ne lirais pas dans vos pensés -puisque je n'arrive plus à le faire certainement à cause de l'une de vos injections- et puis non, je ne vais pas non plus vous faire virevolter contre les murs de cette pièce. J'en ai assez, je lâche les armes, de toute façon je ne suis pas de taille à me battre contre vous et je l'ai bien compris cette fois.
Pénélope rangea la seringue dans un des tiroirs devant elle, et posa ses mains sur le bureau.
-Ce que tu as vu, ce soir, j'aurais sincèrement aimé que nous puissions en discuter avant.
-Peut importe, je l'ai vu, et c'est bien mieux comme ça. Vous m'en auriez parlé avant que j'aurais eu beaucoup de mal à vous croire, avoua David, toujours aussi las.
-Ce ne sont pas des choses que l'ont voit sans y être préparé avant, David. Il faut que tu saches que l'extérieur tel que tu l'as vu... est le même que celui que tu connaissais jusque là, mais plus... évolué. Nous avons prit beaucoup, beaucoup d'avance technologiquement sur le monde tel que toi tu le connaissais. Tu n'as pas à te sentir indifférent à ce qui t'entoure ici. C'est encore chez toi, fît Pénélope sur un ton rassurant.
-Chez moi... Je n'ai pas le souvenir que "chez moi" il y ait tout ce que j'ai vu la dehors. Vous aurez beau mettre tout votre énergie pour essayer de me convaincre, ce qui est là dehors n'est pas chez moi.
Pénélope inspira profondément.
-Te rappelles-tu du Dr. Noble ? Je t'avais parlé de lui il y a quelques temps.
David hocha la tête.
-C'est donc à lui que l'ont doit la possibilité de voyager dans les pensées des êtres humains, de pouvoir exploiter leurs subconscient. Mais c'est aussi à lui que nous devons cet incroyable exploit que celui de pouvoir se transporter d'une époque à une autre. Il a fallu beaucoup de temps pour que cela puisse être réalisable, mais grâce a ses travaux précis et toute l’énergie qu'il à mis dans la réalisation de cet exploit, le voyage dans le temps à été rendu possible. Le Dr. Noble nous a donc laissé l'impression d'être un homme au dessus des lois régit par l'univers tout entier. Un être a l'intelligence puissante que personne ne devrait ignorer.
-J'en suis ravi, j'irais poser une gerbe sur sa tombe, fît David, sarcastique.
-Ce que nous avons retrouvé de ses travaux ont étés salutaires pour nous, ils nous ont énormément aidés. Mais parmi toutes les équations, formules et plans que nous avons retrouvés de lui, il y avait un nom, un nom qui semblait être assez important pour figurer au milieu de ses recherches les plus importantes.
Ce nom, c'était le tient David.
David releva la tête.
-Mon nom?
-Oui.
-Ah... d'accord, ce qui explique que vous vous êtes dit que la meilleure chose à faire était de me kidnapper afin de m'emmener jusqu'ici, dans cette... époque.
-Nous ne t'avons pas kidnappé. Tu es venu, et nous étions les premiers surpris que tu te rende jusqu'à nous. Nous n'avions fait que suivre les instructions laissés par le Dr. Noble.
-Qu'elles "instructions" ? demanda David, méfiant.
-Je ne peux pas t'en parler pour l'instant, il est trop tôt. Et cela pourrait mettre en péril des tas de choses. Tout ce que je peux te dire c'est que tu as une importance capitale et que si le Dr. Noble t'as inclus dans ses recherches et qu'il nous as laissés des instructions sur toi, c'est que ton importance dans cette histoire ne doit pas être prise à la légère.
David n'était pas déçu de cette réponse, il s'y attendait un peu.
-Nous t'avons enlevé à ta mère, et nous en sommes désolés. Mais il est d'une importance capitale que nous t'ayons avec nous. J'aimerais te demander s'il était possible que tu puisse rester un maximum coopératif avec nous.
-Cela fait une dizaine de mois que je suis coopératif avec vous, et quand je saisi la chance de m'enfuir d'ici, et que je met un pied dehors, je découvre que je suis propulsé plus de quarante ans en avant dans le futur. Pensez-vous réellement que j'ai envie de retenter une évasion maintenant ?
-Qui me dit que tu ne va tout de même retenter de t'enfuir hors d'ici, pour retrouver ta liberté ? questionna Pénélope.
-Mlle Sharp, la première chose que j'ai cherché quand j'ai mit un pied dehors, c'est la lune. A la place de cette dernière, j'y ai vu une grosse boule bleue scintillante. Je ne veux pas savoir pourquoi, ni comment c'est possible, tout ce que je sais c'est que je ne veux pas vivre dans un monde où la lune est à l'air d'être remplacée par un spot lumineux géant apportant de la lumière artificielle. Ce monde n'est pas le miens. Le seul endroit qui m'est encore familier, c'est malheureusement ce bâtiment. Croyez moi, je me sens mieux ici qu'à l'extérieur.
Pénélope baissa la tête, et semblait rassurée. David se leva alors et s'approcha de la porte de la salle.
-J'aimerais pouvoir retourner dans ma cellule maintenant, la journée à été longue, avoua David.
Pénélope appuya sur un bouton situé sur le coté de sa montre, et aussitôt la porte de la salle s'ouvrit. Miranda-bis s'approcha et semblait prête à raccompagner David.
-Une dernière chose... fit Pénélope à David.
Ce dernier se retourna.
-Comment t'es-tu rappelés de notre première rencontre? La fois ou tu as fait voler les objets dans mon bureau et que tu m'a violemment jeté contre le mur? Le sédatif que nous t'avions administré était censé te faire oublier tout cela.
-Vous ne vous souvenez plus ? Le soir dans ma cellule j'avais reçu les images des caméras de surveillance sur ma montre.
-... Ah oui c'est vrai. J'avais oubliée. Tu peux y aller, à demain David.
David quitta la pièce et retourna dans sa cellule. Il n'avait qu'une envie, celle de dormir, afin d'essayer d'oublier ce qu'il avait vu ce jour là. Pour la première fois depuis longtemps, sa cellule était le seul endroit où il pourrait trouver du réconfort. Enfin il pourrait se sentir chez lui, même si de toute façon, son véritable chez lui se trouvait 42 ans dans le passé.
Pénélope s'avança dans le hall du bâtiment, et passa les portes vitrés. Elle se trouvait à l'extérieur du bâtiment. Elle contempla le spectacle qui s'offrait sous ses yeux. Les voitures défilant à toute vitesse, l'agitation de la ville, et les lumières flamboyantes des buildings et des publicités volantes.
C'est alors que Stéphanie la rejoignit.
-C'est plutôt beau, fît cette dernière.
-Je trouve aussi. C'est une bonne couverture, répondit Pénélope.
-Je désactive ?
-Allez-y, inutile de contempler un monde qui n'est pas réel.
Stéphanie porta sa montre vers elle, et de sa main gauche, appuya sur un des boutons du cadran.
C'est alors que ce qui semblait être une ville futuriste, disparu littéralement sous les yeux des deux femmes, sous un flash.
Ce qui s'offrait maintenant à leurs yeux, n'était que des ruines, une terre ravagée, et un ciel sombre et inquiet. Le décor ressemblait à une ville ayant été détruite et saccagée par au moins trois fin du monde.
Partout à l'horizon on distinguait des immeubles délabrés, à moitiés détruits et branlants. Les routes étaient craquelés, et on constatait d'immenses et de profonds fossés partout dans la ville. Des carcasses de voitures et de bus gisait le long des rues.
-Vous avez réagit avec une grande réactivité Stéphanie. Le choc pour David aurait été plus important encore s'il avait vu le véritable état de ce monde.
-Quand il est resté bloqué devant l'ascenseur et qu'il ne parvenait plus à l'ouvrir, je me suis dit que la meilleure solution à ce moment là serait de l'aider. J'ai activé l'ascenseur pour qu'il descende au hall, et la simulation d'une fille futuriste à l'entrée du bâtiment. Au moins maintenant qu'il à vu ce qu'il croit être le véritable 2055, il sera plus docile.
-Oui, merci Stéphanie.
-De rien, je ne fait que mon travail.
-Au fait, je crois que nous avons un petit problème au niveau de notre équipe, fit Pénélope d'un ton grave.
-Lequel?
-Il y a quelqu'un ici, qui à montré à David, certaines images qu'il n'était pas censé voir. Ce quelqu'un a diffusé sur sa montre des enregistrements d'une des caméras de surveillance. Je veux que tu trouves qui a fait ça.
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