Le Retour d'Herobrine
Par : Mati07
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Chapitre 3
Publié le 06/02/13 à 14:37:48 par Mati07
Jack mit une demie-heure pour traverser la lisière de la jungle. Il arriva finalement dans l'immense clairière où se trouvait Esmond, et trouva le début du chemin qui menait vraisemblablement à la porte nord. Tout en avançant, il contempla les nombrables champs, vastes et carrés, qui entouraient la ville. Après avoir marché pendant une heure, il distingua la porte nord au bout du chemin, reconnaissable grâce à l'emblème de griffon au-dessus des portes.
Les remparts d'Esmond étaient composés de grandes pierres taillées, épaisses de deux bons mètres de chaque côté. Sur les chemins de garde, à environ deux cent cinquante mères de hauteur, des gardes et tireurs d'élites, munis de mitraillettes à redstone, faisaient des aller-retours incessants. Quatre gardes et deux herses gardaient la porte elle-même. Les gardes portaient des armures lourdes, en plaques ornementées. Deux d'entre eux étaient armés d'une hallebarde, les deux autres une épée bâtarde. Les deux herses étaient en fonte, décorées, et pesaient une ou deux tonnes.
Jack s'approcha de la porte. Il s'attira des regards interrogateurs de la part des gardes, mais aucune ne fît de remarques. Et il compris soudain pourquoi ils le regardaient ainsi : il portait une tenue de mineur, et la mine se trouvait à la porte sud. Qui plus est, il revenait sans son équipe. Alors qu'il venait de passer les deux derniers gardes de quelques mètres, l'un d'eux l?interpella. Résigné, Jack se retourna.
-Hé, vous ! Qu'est-ce que vous faites ici ?
-Pardon ? demanda Jack, essayant de gagner du temps pour trouver une explication plausible.
-Je vous demande, répéta le garde, ce que vous faites ici. Vous êtes un mineur - ne le niez pas, ça se voit très bien - mais la mine se situe de l'autre côté de la ville. Comment vous expliquez ça ?
Jack, ne trouvant aucune explication, décida de dire la vérité, même s'il ne serait certainement pas cru.
-Et bien, pour vous dire la vérité, je...
Il fut interrompu par un grondement retentissant. La terre se mit à trembler, le garde tituba et se rattrapa maladroitement à l'épaule de Jack. Inquiets, ils regardèrent d'où provenait l'origine de tout cela. Ils ne tardèrent pas à obtenir de réponse. Au loin, dans la jungle, des arbres se fracassèrent au sol, dans un vacarme à peine audible d'ici. Ils distinguèrent alors, à l'endroit où les arbres tombaient, le sommet d'une montagne qui montait, jusqu'à toucher le ciel. Jack comprit aussitôt de quoi il s'agissait. Il avait vu tellement de gravures, et tellement lu sa description, qu'il le reconnaîtrait entre mille. Le Mont Hydjal venait d?apparaître sous leurs yeux.
Ils restèrent là, pétrifiés d'horreur devant ce spectacle inimaginable. Le tonnerre retentit soudainement, les faisant sursauter. Le ciel s'assombrit et devint rouge foncé en quelques instants. Les nuages au-dessus du Mont tournoyèrent jusqu'à former une sorte d'oeil de cyclone. Alors, un bruit métallique indescriptible se fit entendre. Il semblait venir du ciel. Jack et les gardes levèrent la tête.
Sortants du ciel, d'énormes robots, dotés de trois pattes immenses, semblables à des serres, se posèrent dans la ville. L'un d'eux atterrit à quelques mètres de Jack, dans la rue principale. Le robot faisait la taille d'un immeuble. Il avait une énorme carapace, d'un violet sombre semblable à l'obsidienne, des câbles qui dépassaient et pendaient ça et là. Le robot produit alors le même son métallique qu'ils avaient entendu plus tôt. Aussitôt, quatre plaques de métal coulissèrent sur sa carapace, révélant un énorme rubis rouge, gros d'une dizaine de mètres. Le rubis s'illumina, et un puissant laser en sortit, explosant l'immeuble le plus proche, le réduisant quasi-instantanément en ruines fumantes.
-Merde ! Courez ! hurla un garde.
Ils ne se le firent pas dire deux fois. Retrouvant l'usage de leur jambes, ils se précipitèrent en-dehors de la ville. Loin au nord, le Mont Hydjal se dressait dans la jungle, surplombant les plus hauts arbres. Deux gardes se dirigèrent vers l'ouest, mais Jack et le garde qui l'avait interpellé coururent à l'est. Après trois quarts d'heure de course acharnée, ils atteignirent la lisière de la jungle. Au loin, les détonations des lasers produits par les robots retentissaient avec moins de force, comme un feu d?artifice étouffé.
Les Carillons étaient arrivés.
Jack ne s'arrêta pas de courir et gravit la pente douce d'une colline. Elle était plus grande que les arbres, encore petits en lisière de jungle. D'ici, il pouvait voir Esmond, ainsi qu'une centaine de Carillons qui attaquaient la ville. Il ne savait pas si les gardes parvenaient à défendre la cité, mais sans doute la carapace des Archis-démons était trop résistante pour de simples épées et mitraillettes. Mais Jack et le garde étaient sortit vivants de cette attaque, ils pouvaient donc aller demander de l'aide aux villes voisines. Ils étaient la dernière chance d'Esmond.
-Hé, venez voir ! cria le garde, en bas.
Jack s'attarda encore quelques instants sur le sinistre spectacle qu'offrait Esmond, mais y retourner serait du pur suicide. Même s'il voulait rester pour aider la ville, il devait partir. Il se détourna finalement et descendit la colline. Il retrouva le garde et dit :
-Il serait temps de nous tutoyer, non ? On a un long voyage qui nous attends. Moi c'est Jack, Jack Felton.
-John Morau, répondit le garde qui savait sûrement lui aussi que les derniers espoirs de la ville se fondaient sur eux. Vient voir ce que j'ai trouvé.
John écarta plusieurs buissons et souleva une énorme branche, et Jack compris aussitôt pourquoi il tenait tant à lui montrer sa découverte.
Là, dans un petit espace entre les arbres, se trouvait un canon à Argenas. Grand de trois mètres, le canon était soutenu par une armature en bois massif, dotée de quatre roues en fer. L'armature possédait une grande manivelle, qui servait sûrement à diriger le canon, ainsi qu'un petit levier pour enlever les cales aux roues. Le canon, lui, était muni d'un simple petit levier.
-A quoi sert le levier sur le canon ? demanda-t-il.
-A côté de la manivelle ?
-Non, l'autre.
-Ah, elle sert à passer le canon en coup par coup ou en tir continu, répondit John.
-Comment sait-tu ça ? s'étonna Jack.
-On apprends à se servir du canon à Argenas pendant la formation de soldat. Seulement en cas d'urgences.
-Je pense qu'on est dans une situation d'urgence, ricana Jack.
-Peut-être qu'ils n'ont pas eu le temps d'atteindre les canons, supposa John, ou alors ils se sont fait détruire dès le début.
-En tout cas, si les canons fonctionnent encore, j'espère qu'ils feront souffrir les Carillons.
-J'en doute, rétorqua John. Déjà parce que ce sont des machines, et ensuite... Tu a vu la carapace qu'ils ont ?!
-On trouvera un moyen, assura Jack, optimiste.
-Bon, déjà, on doit trouver un moyen de déplacer ce canon.
-Y'a juste à enlever le cale.
-Ah ouais, pas faux.
Ils se hissèrent sur l'armature du canon. Soudain, juste en face d'eux, un morceau de métal de plusieurs mètres se planta dans le sol dans le sol, écrasant un arbre au passage. Un morceau de métal violet sombre, comme l'obsidienne...
Ils levèrent la tête et découvrirent un Carillon, qui semblait les fixer.
-Merde ! Démarre ! hurla Jack en prenant le canon.
-Accroche-toi !
-A quoi ?
John abaissa brusquement le levier et les cales pivotèrent. Le canon, entraîné par son propre poids sur la pente douce, recula rapidement.
-Essaye de man½uvrer ce truc, je tire ! cria Jack.
Alors que John essayait tant bien que mal d'éviter les arbres, Jack fît tirer le canon. L'Argenas fût expulsé et atteignit la carapace du Carillon. Au contact, l'Argenas explosa, une explosion suffisante pour détruire une maison entière. Le Carillon avança hors du nuage de fumée, et Jack constata avec horreur que sa carapace était intacte.
-Sa lui fait rien ! Même pas une égratignure ! s'écria-t-il.
-Essaye au coup par coup !
Jack bascula le levier du canon vers le haut, et tira une nouvelle fois. Désormais, le canon tirait l'Argenas comme une mitraillette tirait des balles. Un petit "clic" se fît entendre, et le canon ne tira plus.
-A côté du canon, y'a des réserves d'Argenas ! hurla John qui avait aussi entendu le canon se stopper.
-Je fout ça où ? cria Jack en prenant un baril.
-Tu ouvre la culasse du canon, tu vire le vieux baril, tu met le neuf, tu ferme et tu tire !
Jack s?exécuta. Il rechargea le canon et continua de tirer. Devant eux, le Carillon se rapprochait vite. Trop vite. Ce que le canon parcourait en dix secondes, le Carillon le faisait en cinq.
-Il nous rattrape ! Plus vite !
-Je contrôle pas la vitesse ! rétorqua John.
Alors, le Carillon se stoppa. Quatre plaques coulissèrent sur la face du Carillon, laissant découvrir un énorme rubis. Ce dernier s'éclaira en produisant des éclairs rougeoyants. Soudainement, un laser jaillit du rubis, toucha le canon qui explosa, et tout devint noir.
Les remparts d'Esmond étaient composés de grandes pierres taillées, épaisses de deux bons mètres de chaque côté. Sur les chemins de garde, à environ deux cent cinquante mères de hauteur, des gardes et tireurs d'élites, munis de mitraillettes à redstone, faisaient des aller-retours incessants. Quatre gardes et deux herses gardaient la porte elle-même. Les gardes portaient des armures lourdes, en plaques ornementées. Deux d'entre eux étaient armés d'une hallebarde, les deux autres une épée bâtarde. Les deux herses étaient en fonte, décorées, et pesaient une ou deux tonnes.
Jack s'approcha de la porte. Il s'attira des regards interrogateurs de la part des gardes, mais aucune ne fît de remarques. Et il compris soudain pourquoi ils le regardaient ainsi : il portait une tenue de mineur, et la mine se trouvait à la porte sud. Qui plus est, il revenait sans son équipe. Alors qu'il venait de passer les deux derniers gardes de quelques mètres, l'un d'eux l?interpella. Résigné, Jack se retourna.
-Hé, vous ! Qu'est-ce que vous faites ici ?
-Pardon ? demanda Jack, essayant de gagner du temps pour trouver une explication plausible.
-Je vous demande, répéta le garde, ce que vous faites ici. Vous êtes un mineur - ne le niez pas, ça se voit très bien - mais la mine se situe de l'autre côté de la ville. Comment vous expliquez ça ?
Jack, ne trouvant aucune explication, décida de dire la vérité, même s'il ne serait certainement pas cru.
-Et bien, pour vous dire la vérité, je...
Il fut interrompu par un grondement retentissant. La terre se mit à trembler, le garde tituba et se rattrapa maladroitement à l'épaule de Jack. Inquiets, ils regardèrent d'où provenait l'origine de tout cela. Ils ne tardèrent pas à obtenir de réponse. Au loin, dans la jungle, des arbres se fracassèrent au sol, dans un vacarme à peine audible d'ici. Ils distinguèrent alors, à l'endroit où les arbres tombaient, le sommet d'une montagne qui montait, jusqu'à toucher le ciel. Jack comprit aussitôt de quoi il s'agissait. Il avait vu tellement de gravures, et tellement lu sa description, qu'il le reconnaîtrait entre mille. Le Mont Hydjal venait d?apparaître sous leurs yeux.
Ils restèrent là, pétrifiés d'horreur devant ce spectacle inimaginable. Le tonnerre retentit soudainement, les faisant sursauter. Le ciel s'assombrit et devint rouge foncé en quelques instants. Les nuages au-dessus du Mont tournoyèrent jusqu'à former une sorte d'oeil de cyclone. Alors, un bruit métallique indescriptible se fit entendre. Il semblait venir du ciel. Jack et les gardes levèrent la tête.
Sortants du ciel, d'énormes robots, dotés de trois pattes immenses, semblables à des serres, se posèrent dans la ville. L'un d'eux atterrit à quelques mètres de Jack, dans la rue principale. Le robot faisait la taille d'un immeuble. Il avait une énorme carapace, d'un violet sombre semblable à l'obsidienne, des câbles qui dépassaient et pendaient ça et là. Le robot produit alors le même son métallique qu'ils avaient entendu plus tôt. Aussitôt, quatre plaques de métal coulissèrent sur sa carapace, révélant un énorme rubis rouge, gros d'une dizaine de mètres. Le rubis s'illumina, et un puissant laser en sortit, explosant l'immeuble le plus proche, le réduisant quasi-instantanément en ruines fumantes.
-Merde ! Courez ! hurla un garde.
Ils ne se le firent pas dire deux fois. Retrouvant l'usage de leur jambes, ils se précipitèrent en-dehors de la ville. Loin au nord, le Mont Hydjal se dressait dans la jungle, surplombant les plus hauts arbres. Deux gardes se dirigèrent vers l'ouest, mais Jack et le garde qui l'avait interpellé coururent à l'est. Après trois quarts d'heure de course acharnée, ils atteignirent la lisière de la jungle. Au loin, les détonations des lasers produits par les robots retentissaient avec moins de force, comme un feu d?artifice étouffé.
Les Carillons étaient arrivés.
Jack ne s'arrêta pas de courir et gravit la pente douce d'une colline. Elle était plus grande que les arbres, encore petits en lisière de jungle. D'ici, il pouvait voir Esmond, ainsi qu'une centaine de Carillons qui attaquaient la ville. Il ne savait pas si les gardes parvenaient à défendre la cité, mais sans doute la carapace des Archis-démons était trop résistante pour de simples épées et mitraillettes. Mais Jack et le garde étaient sortit vivants de cette attaque, ils pouvaient donc aller demander de l'aide aux villes voisines. Ils étaient la dernière chance d'Esmond.
-Hé, venez voir ! cria le garde, en bas.
Jack s'attarda encore quelques instants sur le sinistre spectacle qu'offrait Esmond, mais y retourner serait du pur suicide. Même s'il voulait rester pour aider la ville, il devait partir. Il se détourna finalement et descendit la colline. Il retrouva le garde et dit :
-Il serait temps de nous tutoyer, non ? On a un long voyage qui nous attends. Moi c'est Jack, Jack Felton.
-John Morau, répondit le garde qui savait sûrement lui aussi que les derniers espoirs de la ville se fondaient sur eux. Vient voir ce que j'ai trouvé.
John écarta plusieurs buissons et souleva une énorme branche, et Jack compris aussitôt pourquoi il tenait tant à lui montrer sa découverte.
Là, dans un petit espace entre les arbres, se trouvait un canon à Argenas. Grand de trois mètres, le canon était soutenu par une armature en bois massif, dotée de quatre roues en fer. L'armature possédait une grande manivelle, qui servait sûrement à diriger le canon, ainsi qu'un petit levier pour enlever les cales aux roues. Le canon, lui, était muni d'un simple petit levier.
-A quoi sert le levier sur le canon ? demanda-t-il.
-A côté de la manivelle ?
-Non, l'autre.
-Ah, elle sert à passer le canon en coup par coup ou en tir continu, répondit John.
-Comment sait-tu ça ? s'étonna Jack.
-On apprends à se servir du canon à Argenas pendant la formation de soldat. Seulement en cas d'urgences.
-Je pense qu'on est dans une situation d'urgence, ricana Jack.
-Peut-être qu'ils n'ont pas eu le temps d'atteindre les canons, supposa John, ou alors ils se sont fait détruire dès le début.
-En tout cas, si les canons fonctionnent encore, j'espère qu'ils feront souffrir les Carillons.
-J'en doute, rétorqua John. Déjà parce que ce sont des machines, et ensuite... Tu a vu la carapace qu'ils ont ?!
-On trouvera un moyen, assura Jack, optimiste.
-Bon, déjà, on doit trouver un moyen de déplacer ce canon.
-Y'a juste à enlever le cale.
-Ah ouais, pas faux.
Ils se hissèrent sur l'armature du canon. Soudain, juste en face d'eux, un morceau de métal de plusieurs mètres se planta dans le sol dans le sol, écrasant un arbre au passage. Un morceau de métal violet sombre, comme l'obsidienne...
Ils levèrent la tête et découvrirent un Carillon, qui semblait les fixer.
-Merde ! Démarre ! hurla Jack en prenant le canon.
-Accroche-toi !
-A quoi ?
John abaissa brusquement le levier et les cales pivotèrent. Le canon, entraîné par son propre poids sur la pente douce, recula rapidement.
-Essaye de man½uvrer ce truc, je tire ! cria Jack.
Alors que John essayait tant bien que mal d'éviter les arbres, Jack fît tirer le canon. L'Argenas fût expulsé et atteignit la carapace du Carillon. Au contact, l'Argenas explosa, une explosion suffisante pour détruire une maison entière. Le Carillon avança hors du nuage de fumée, et Jack constata avec horreur que sa carapace était intacte.
-Sa lui fait rien ! Même pas une égratignure ! s'écria-t-il.
-Essaye au coup par coup !
Jack bascula le levier du canon vers le haut, et tira une nouvelle fois. Désormais, le canon tirait l'Argenas comme une mitraillette tirait des balles. Un petit "clic" se fît entendre, et le canon ne tira plus.
-A côté du canon, y'a des réserves d'Argenas ! hurla John qui avait aussi entendu le canon se stopper.
-Je fout ça où ? cria Jack en prenant un baril.
-Tu ouvre la culasse du canon, tu vire le vieux baril, tu met le neuf, tu ferme et tu tire !
Jack s?exécuta. Il rechargea le canon et continua de tirer. Devant eux, le Carillon se rapprochait vite. Trop vite. Ce que le canon parcourait en dix secondes, le Carillon le faisait en cinq.
-Il nous rattrape ! Plus vite !
-Je contrôle pas la vitesse ! rétorqua John.
Alors, le Carillon se stoppa. Quatre plaques coulissèrent sur la face du Carillon, laissant découvrir un énorme rubis. Ce dernier s'éclaira en produisant des éclairs rougeoyants. Soudainement, un laser jaillit du rubis, toucha le canon qui explosa, et tout devint noir.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire