Sunrise
Par : Sheyne
Genre : Action , Polar
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Chapitre 3 - 1/2
Publié le 15/01/14 à 11:14:05 par Sheyne
« Connard de médecin ! »
Au volant de sa jaguar nacré, Walter dévorait l'asphalte. Cet enculé avait osé lui proposer une chimio. 'Vous vivrez quelques mois de plus' qu'il a dit...
Crispant les dents, il klaxonna un coup en jurant.
Si seulement un abruti pouvait se mettre en travers de son chemin ! ( Ouais, il aurait bien foutu cet incompétent d'Hyde sous ses pneus ! ) Après tout s'il écrasait quelqu'un, ce ne serait que justice. Pourquoi les autres devraient survivre, si lui était voué à mourir dans quelques semaines ?
Non, mieux ! Comme de toute manière tout le monde est voué à périr, au final il leur rendrait même service en abrégeant leur vie ! Au moins, les gens ne se donneraient pas la peine de vivre pour rien !
« Qu'ils aillent tous crever ! »
Si le soleil devait exploser sur l'instant, pour tous les emporter, Walter s'en serait bien moqué. Véritable boule de haine, il devait cogner. L'univers tout entier le vouait à rester en vie, à agoniser lentement puis finir par crever en misérable vermine. Et il n'y pouvait rien !
Si encore il était un fumeur ! Si seulement il l'avait mérité... Putain de cancer !
Oui, sa décision était prise !
Beuglant, il broya la pédale d'accélération. Oui, si seulement il avait la chance d'être foudroyé sur l'instant... Au moins, il tirerait sa révérence d'un fabuleux bras. Il en mettrait plein les dents à ce qui tenait lieu de Dieu. Ce malin génie n'avait pas prévu ça !
Rapidement le compteur s'emballa. Cinquième vitesse en plein centre-ville, les bâtiments filaient à toute vitesse. La jaguar volait sur le goudron.
D'un coup de volant, il vira de bord, s'engouffrant dans une nouvelle avenue. La jaguar mordit sur le trottoir, dévorant une boite aux lettres. Dans un lourd fracas métallique, l'objet roula sur le parebrise, éparpillant ses lettres en tout sens, bientôt suivies d'un parcmètre. Le félin rugissait, déchiquetant tout ce qui se mettait en travers de son chemin.
Walter exultait, le cœur battant. Jamais, de toute sa vie, il n'avait vécu aussi intensément.
Dévalant l'avenue telle une fusée, il dégrafa sa ceinture. Au loin, un carrefour se profilait ; l'occasion rêvée. Bien que venant à peine de naître, mourir restait sa seule option.
Fusant sur l'asphalte, il lâcha le volant, les paupières lourdes. Collé au siège sous la puissance de l'accélération, le vrombissement du moteur le grisait. Son cœur s'emballa. Tout allait finir, aussi simplement.
Alors, il écarta les bras en fermant les yeux. Inspirant pour la dernière fois, il filait à plus de deux-cents kilomètres heures.
Tout allait se terminer de cette manière... Il n'aurait rien fait de sa vie... Rien laissé derrière lui. Même son fils ne lui avait plus parlé depuis des mois... Il ne lui restait rien... Seule restait son épouse. Son épouse... Et sa famille...
Soudain, il hurla, transpercé de part en part d'une lame de pure épouvante :
« MERDE !!! »
Ses yeux s'écarquillèrent : Il avait oublié de les prévenir !
Une femme horrifiée se tenait au milieu de la chaussée.
Pulvérisant les freins, arrachant le volant, son cœur manqua un battement. Il n'aurait jamais le temps de s'arrêter.
Affamée, la jaguar mordrait.
Au volant de sa jaguar nacré, Walter dévorait l'asphalte. Cet enculé avait osé lui proposer une chimio. 'Vous vivrez quelques mois de plus' qu'il a dit...
Crispant les dents, il klaxonna un coup en jurant.
Si seulement un abruti pouvait se mettre en travers de son chemin ! ( Ouais, il aurait bien foutu cet incompétent d'Hyde sous ses pneus ! ) Après tout s'il écrasait quelqu'un, ce ne serait que justice. Pourquoi les autres devraient survivre, si lui était voué à mourir dans quelques semaines ?
Non, mieux ! Comme de toute manière tout le monde est voué à périr, au final il leur rendrait même service en abrégeant leur vie ! Au moins, les gens ne se donneraient pas la peine de vivre pour rien !
« Qu'ils aillent tous crever ! »
Si le soleil devait exploser sur l'instant, pour tous les emporter, Walter s'en serait bien moqué. Véritable boule de haine, il devait cogner. L'univers tout entier le vouait à rester en vie, à agoniser lentement puis finir par crever en misérable vermine. Et il n'y pouvait rien !
Si encore il était un fumeur ! Si seulement il l'avait mérité... Putain de cancer !
Oui, sa décision était prise !
Beuglant, il broya la pédale d'accélération. Oui, si seulement il avait la chance d'être foudroyé sur l'instant... Au moins, il tirerait sa révérence d'un fabuleux bras. Il en mettrait plein les dents à ce qui tenait lieu de Dieu. Ce malin génie n'avait pas prévu ça !
Rapidement le compteur s'emballa. Cinquième vitesse en plein centre-ville, les bâtiments filaient à toute vitesse. La jaguar volait sur le goudron.
D'un coup de volant, il vira de bord, s'engouffrant dans une nouvelle avenue. La jaguar mordit sur le trottoir, dévorant une boite aux lettres. Dans un lourd fracas métallique, l'objet roula sur le parebrise, éparpillant ses lettres en tout sens, bientôt suivies d'un parcmètre. Le félin rugissait, déchiquetant tout ce qui se mettait en travers de son chemin.
Walter exultait, le cœur battant. Jamais, de toute sa vie, il n'avait vécu aussi intensément.
Dévalant l'avenue telle une fusée, il dégrafa sa ceinture. Au loin, un carrefour se profilait ; l'occasion rêvée. Bien que venant à peine de naître, mourir restait sa seule option.
Fusant sur l'asphalte, il lâcha le volant, les paupières lourdes. Collé au siège sous la puissance de l'accélération, le vrombissement du moteur le grisait. Son cœur s'emballa. Tout allait finir, aussi simplement.
Alors, il écarta les bras en fermant les yeux. Inspirant pour la dernière fois, il filait à plus de deux-cents kilomètres heures.
Tout allait se terminer de cette manière... Il n'aurait rien fait de sa vie... Rien laissé derrière lui. Même son fils ne lui avait plus parlé depuis des mois... Il ne lui restait rien... Seule restait son épouse. Son épouse... Et sa famille...
Soudain, il hurla, transpercé de part en part d'une lame de pure épouvante :
« MERDE !!! »
Ses yeux s'écarquillèrent : Il avait oublié de les prévenir !
Une femme horrifiée se tenait au milieu de la chaussée.
Pulvérisant les freins, arrachant le volant, son cœur manqua un battement. Il n'aurait jamais le temps de s'arrêter.
Affamée, la jaguar mordrait.
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