-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action , Fantastique
Status : Terminée
Note :
Chapitre 9
- Révélations -
Publié le 12/01/13 à 23:13:43 par Misaki-Senpai
Je me levai doucement, puis dès lors, retombai au sol. Je me plaignais de mon mollet, encore douloureux. Saria proposa de me soutenir, notamment pour marcher. J'acquiesçai vivement, étant en difficulté. Nous montâmes doucement les marches grises, traversâmes le village d'une traite, puis passâmes le portail brun, encore une fois.
«- Dis, Saria, tu es vraiment sûr que tu ne peux pas guérir ma jambe ?
- Oui, certaine... Il y a un unique moyen, mais... il est bien trop dangereux, notamment pour moi, répondit-elle, tout en marchant. La technique consiste à faire une photosynthèse partielle, mais pour l'instant, mon pouvoir n'est pas suffisant...
- O.K. Ne te mets pas en danger une deuxième pour moi, alors.
- Oui !... J'essayerai.
Le premier quart du voyage se fit sans encombre, et heureusement ! En passant devant la caverne Dodongo, nous nous fîmes « attaquer » par un saigneur. Je recommandai alors à Saria de me lâcher, puis j'assommai la faible créature d'un simple coup de poing. Stable à l'aide de la paroi, je dégainai, puis tranchai d'un puissant et rapide coup le monstre ailé. Il s'écrasa à terre, puis explosa.
Je rangeai ma précieuse lame, puis nous nous mîmes en route, pensant atteindre le village Goron avant la nuit. Mais... jamais nous y serions avant le crépuscule, vu nôtre rythme de marche... Nous continuâmes, lorsque soudainement, un bruit rocailleux provenant de derrière nous surprit. Notre réaction, celle de ma comparse ainsi que la mienne, fut la même :
«- Darunia ?
- Ho, ho, non ! Mais je peux vous aider ?
- Bien sûr ! répondis-je vivement au Goron. Vous connaissez un moyen pour grimper plus rapidement au sommet, enfin... au village ?
- Oui, grimpez sur mon dos !
- Bon, j'imagine que c'est la seule solution pour être plus rapide, n'est-ce pas ? fit la jeune Kokiri.
- Ouais ! Allez, on y va.
À ma grande surprise, le Goron courait aussi vite qu'il roulait, c'était impressionnant. Les chemins rocailleux étaient visiblement leur domaine. Nous fûmes arrivés à l'entrée village Gorons, et ce plus vite que prévu.
- Merci bien !
- Mais de rien. Allez, à la revoyure !
La créature montagneuse reprit sa route : il dévala la montagne à toute vitesse. Je regardais Saria puis pris la parole.
- On rentre ?
- Oui, allons-y.
Nous rejoignîmes le chef et je me posai sur le lit. Le sage rocheux trouva une remarque à me faire :
- Et t'es encore épuisé, feignant ? Allez, repose-toi bien, sourit-il.
- Et qui va affronter le dragon mangeur de Goron, et bah c'est moi. J'estime que j'ai quand même je droit de me reposer, non ?
- Oui... oui, bien sûr !
Les deux sages s'éloignèrent pendant que mon esprit tombait dans un rêve, un songe profond. Je rêvai de ma soirée, la dernière soirée vécue chez moi, les souvenirs me remontaient enfin, après les avoir oubliés. Mon réveil ici m'avait fait perdre cet instant. Je me souvins vaguement avoir été victime d'un étrange, même très étrange bruit. J'étais descendu de ma chambre, somnolant, puis étais sortis de chez moi. Dehors, je vis quelque chose de... d'inconnu dans mon jardin...
Je ramassai cet objet inconnu : un étrange triangle doré, qui me rappelait vaguement quelque chose. Je le serrai dans ma main, encore engourdie. Un choc parcourut dès lors tout mon corps : j'avais des spasmes musculaires à la tenue de ce fragment. Je pris peur, puis voulus le jeter, mais il me resta collé à la paume. Ce mystérieux polygone pénétra soudainement ma paume, puis vint s'incruster et laisser une puissante marque dorée sur le dos de main, qui disparut instantanément. Après cette suite d'actions, je tombai à genoux puis m'évanouis...
« Mais ?! Quoi ?... C'est quoi, ça ?! hurlai-je. »
Mon réveil fut compliqué, et j'étais visiblement seul dans la grande pièce. J'enlevai énergiquement ma mitaine pour m'assurer de quelque chose : Que le rêve était faux. J'avais la sensation d'avoir déjà vécu cette scène, mais l'idée de posséder un triangle d'Or ne me plaisait guère. Je découvris rien... absolument rien au dos de ma main droite. Quand soudain, une bribe, un fragment, un morceau du triangle apparut. J'approchai ma main de mon visage. Il réapparut.
Je comprenais maintenant, et uniquement maintenant, que la Triforce du courage de Link avait été séparée de lui, et je ne sais de quelle façon, moi, Misaki, l'avais réabsorbée. La magie de Link venait alors de ce morceau de triangle jaune ! Tout s'éclaircissait, tout devenait lucide dans mon esprit... Mais, mais alors j'étais réellement coincé ici ! C'est en tout cas ce que je pensai.
«- Saria !... Darunia !
- Que se passe-t-il ?
- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
- Heu... regardez.
Les deux sages furent surpris par la marque, qui apparaissait en minuscules bribes, sur ma main. Maintenant, ils comprenaient également pourquoi Link avait été enlevé si facilement par Ganondorf... Saria me dit quelques mots :
- Alors... Alors tu es le nouveau... « Link » ?!
- Je crois... même si ce n'était pas vraiment mon but, au début...
- Dans ce cas, j'aimerai que tu prennes ça, Misaki, fit le Goron, apparemment très surpris. »
Il me tendit un très joli anneau jaune vif, égalant celui du soleil. Le symbole Goron était gravé dedans, de couleur verte foncée. Je le contemplai longuement, sans vraiment comprendre son utilité.
«- Merci pour ce bijou, mais... à quoi sert-il, au juste ?
- Cette bague améliorera ta puissance magique. Mais lorsque tu atteindras ta limite, par exemple avec le pouvoir doré, eh bien celle-ci la bloquera, tu seras ainsi protégé de tout danger. Néanmoins, reste quand même en garde, on ne sait jamais, d'accord ?
- O.K., j'ai compris...
Les deux sages s'absentèrent de nouveau, pour parler de l'étrange phénomène. Toutes ces révélations m'avaient abasourdis, et ce violemment. Je me décidai à me lever, quand soudain, une douleur me pris à la jambe. Cette fracture commençait sérieusement à m'ennuyer. J'y plaçai ma paume, pour la tâter, et voir si elle se rétablissait, mais la lumière jaunâtre de dernière fois fit son apparition, et pénétra ma peau. Un cri s'échappa alors des mes cordes vocales. Un peu plus tard, ma surprise fut énorme. Je pouvais même taper légèrement sur la jambe blessée, je ne ressentais rien ! Saria vint me voir puis constata que j'étais debout, sans difficulté. Je lui racontai mon exploit : elle parut ravie.
- Eh bien ! Maintenant que tu es en forme, nous allons pouvoir aller au volcan, au sommet de la montagne.
- Exactement. Mais j'aimerai dormir, si ça ne te dérange pas. Je suis crevé. »
Je pris mon épée ainsi que mon bouclier, puis entrai en la demeure Goron avec mon amie... Nous serons alors suffisamment équipés pour tenir, aussi nous nous saurons mis en route le lendemain pour ultime but le mont du Péril.
«- Dis, Saria, tu es vraiment sûr que tu ne peux pas guérir ma jambe ?
- Oui, certaine... Il y a un unique moyen, mais... il est bien trop dangereux, notamment pour moi, répondit-elle, tout en marchant. La technique consiste à faire une photosynthèse partielle, mais pour l'instant, mon pouvoir n'est pas suffisant...
- O.K. Ne te mets pas en danger une deuxième pour moi, alors.
- Oui !... J'essayerai.
Le premier quart du voyage se fit sans encombre, et heureusement ! En passant devant la caverne Dodongo, nous nous fîmes « attaquer » par un saigneur. Je recommandai alors à Saria de me lâcher, puis j'assommai la faible créature d'un simple coup de poing. Stable à l'aide de la paroi, je dégainai, puis tranchai d'un puissant et rapide coup le monstre ailé. Il s'écrasa à terre, puis explosa.
Je rangeai ma précieuse lame, puis nous nous mîmes en route, pensant atteindre le village Goron avant la nuit. Mais... jamais nous y serions avant le crépuscule, vu nôtre rythme de marche... Nous continuâmes, lorsque soudainement, un bruit rocailleux provenant de derrière nous surprit. Notre réaction, celle de ma comparse ainsi que la mienne, fut la même :
«- Darunia ?
- Ho, ho, non ! Mais je peux vous aider ?
- Bien sûr ! répondis-je vivement au Goron. Vous connaissez un moyen pour grimper plus rapidement au sommet, enfin... au village ?
- Oui, grimpez sur mon dos !
- Bon, j'imagine que c'est la seule solution pour être plus rapide, n'est-ce pas ? fit la jeune Kokiri.
- Ouais ! Allez, on y va.
À ma grande surprise, le Goron courait aussi vite qu'il roulait, c'était impressionnant. Les chemins rocailleux étaient visiblement leur domaine. Nous fûmes arrivés à l'entrée village Gorons, et ce plus vite que prévu.
- Merci bien !
- Mais de rien. Allez, à la revoyure !
La créature montagneuse reprit sa route : il dévala la montagne à toute vitesse. Je regardais Saria puis pris la parole.
- On rentre ?
- Oui, allons-y.
Nous rejoignîmes le chef et je me posai sur le lit. Le sage rocheux trouva une remarque à me faire :
- Et t'es encore épuisé, feignant ? Allez, repose-toi bien, sourit-il.
- Et qui va affronter le dragon mangeur de Goron, et bah c'est moi. J'estime que j'ai quand même je droit de me reposer, non ?
- Oui... oui, bien sûr !
Les deux sages s'éloignèrent pendant que mon esprit tombait dans un rêve, un songe profond. Je rêvai de ma soirée, la dernière soirée vécue chez moi, les souvenirs me remontaient enfin, après les avoir oubliés. Mon réveil ici m'avait fait perdre cet instant. Je me souvins vaguement avoir été victime d'un étrange, même très étrange bruit. J'étais descendu de ma chambre, somnolant, puis étais sortis de chez moi. Dehors, je vis quelque chose de... d'inconnu dans mon jardin...
Je ramassai cet objet inconnu : un étrange triangle doré, qui me rappelait vaguement quelque chose. Je le serrai dans ma main, encore engourdie. Un choc parcourut dès lors tout mon corps : j'avais des spasmes musculaires à la tenue de ce fragment. Je pris peur, puis voulus le jeter, mais il me resta collé à la paume. Ce mystérieux polygone pénétra soudainement ma paume, puis vint s'incruster et laisser une puissante marque dorée sur le dos de main, qui disparut instantanément. Après cette suite d'actions, je tombai à genoux puis m'évanouis...
« Mais ?! Quoi ?... C'est quoi, ça ?! hurlai-je. »
Mon réveil fut compliqué, et j'étais visiblement seul dans la grande pièce. J'enlevai énergiquement ma mitaine pour m'assurer de quelque chose : Que le rêve était faux. J'avais la sensation d'avoir déjà vécu cette scène, mais l'idée de posséder un triangle d'Or ne me plaisait guère. Je découvris rien... absolument rien au dos de ma main droite. Quand soudain, une bribe, un fragment, un morceau du triangle apparut. J'approchai ma main de mon visage. Il réapparut.
Je comprenais maintenant, et uniquement maintenant, que la Triforce du courage de Link avait été séparée de lui, et je ne sais de quelle façon, moi, Misaki, l'avais réabsorbée. La magie de Link venait alors de ce morceau de triangle jaune ! Tout s'éclaircissait, tout devenait lucide dans mon esprit... Mais, mais alors j'étais réellement coincé ici ! C'est en tout cas ce que je pensai.
«- Saria !... Darunia !
- Que se passe-t-il ?
- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
- Heu... regardez.
Les deux sages furent surpris par la marque, qui apparaissait en minuscules bribes, sur ma main. Maintenant, ils comprenaient également pourquoi Link avait été enlevé si facilement par Ganondorf... Saria me dit quelques mots :
- Alors... Alors tu es le nouveau... « Link » ?!
- Je crois... même si ce n'était pas vraiment mon but, au début...
- Dans ce cas, j'aimerai que tu prennes ça, Misaki, fit le Goron, apparemment très surpris. »
Il me tendit un très joli anneau jaune vif, égalant celui du soleil. Le symbole Goron était gravé dedans, de couleur verte foncée. Je le contemplai longuement, sans vraiment comprendre son utilité.
«- Merci pour ce bijou, mais... à quoi sert-il, au juste ?
- Cette bague améliorera ta puissance magique. Mais lorsque tu atteindras ta limite, par exemple avec le pouvoir doré, eh bien celle-ci la bloquera, tu seras ainsi protégé de tout danger. Néanmoins, reste quand même en garde, on ne sait jamais, d'accord ?
- O.K., j'ai compris...
Les deux sages s'absentèrent de nouveau, pour parler de l'étrange phénomène. Toutes ces révélations m'avaient abasourdis, et ce violemment. Je me décidai à me lever, quand soudain, une douleur me pris à la jambe. Cette fracture commençait sérieusement à m'ennuyer. J'y plaçai ma paume, pour la tâter, et voir si elle se rétablissait, mais la lumière jaunâtre de dernière fois fit son apparition, et pénétra ma peau. Un cri s'échappa alors des mes cordes vocales. Un peu plus tard, ma surprise fut énorme. Je pouvais même taper légèrement sur la jambe blessée, je ne ressentais rien ! Saria vint me voir puis constata que j'étais debout, sans difficulté. Je lui racontai mon exploit : elle parut ravie.
- Eh bien ! Maintenant que tu es en forme, nous allons pouvoir aller au volcan, au sommet de la montagne.
- Exactement. Mais j'aimerai dormir, si ça ne te dérange pas. Je suis crevé. »
Je pris mon épée ainsi que mon bouclier, puis entrai en la demeure Goron avec mon amie... Nous serons alors suffisamment équipés pour tenir, aussi nous nous saurons mis en route le lendemain pour ultime but le mont du Péril.
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