:mac: Chapitre 28 :mac:






Je vois Lucas qui déglutit plusieurs fois en faisant une légère grimace. Puis il rapproche sa tête de la mienne et me glisse à l’oreille :

L : La fin, c’était un bonus. T’es pas obligé de faire la même chose…

J : J’sais même pas le goût qu’ça a…

L : Ben essaye de m’embrasser pour voir.

Je tends ma bouche vers la sienne mais il se dérobe au dernier moment. Je tente une nouvelle fois et il s’amuse à bouger sa tête et roule sur le lit pour échapper à mes assauts. Je me jette sur lui, tentant de plaquer ses mains sur le matelas, mais je ne résiste pas longtemps à son poids et à sa force. Je me retrouve très vite sur le dos, les mains bloqués au-dessus de ma tête, le bas du corps coincé par sa cuisse ferme et musclé, son autre main appuyant sur mon torse pour m’empêcher de bouger.
A force de contorsions, j’arrive à libérer ma main droite et m’empresse de venir lui chatouiller le ventre. Il relâche sa prise instantanément et je peux à nouveau me jeter sur lui, grimper sur son dos pour le faire tomber alors que je suis toujours totalement nu et que mon sexe frotte sur sa peau douce à chacun de ces contacts.
Ha ben à c’que j’vois, t’es encore plus chatouilleux qu’moi.

Je décide de profiter une nouvelle fois de cette faiblesse et balade mes mains sur ses côtes. Il se met sur le dos et recroqueville ses cuisses et ses bras sur son ventre pour se protéger me laissant une vue plongeante sur ses fesses. Je m’allonge presque sur lui pour essayer de glisser mes doigts entre ses jambes et atteindre une parcelle non protégée de son ventre mais, en me positionnant ainsi, mon gland entre involontairement en contact avec sa rosette.

L : Ha non, cette leçon-là, c’est pour plus tard mon p’tit Jules…

Souriant, il attire mon visage vers le sien et m’embrasse à pleine bouche. Mon sexe tendu est toujours collé à son anus et je sens entre ses lèvres le goût amer de mon sperme.


L : Bon ben je crois qu’il est temps pour toi de mettre en pratique ta dernière leçon… Enfin, si tu en as envie…
Et comment !

Je ne lui réponds pas. Et descends en l’embrassant allant de son visage jusqu’à son ventre, comme il l’avait fait pour moi. Je balade ma langue entre les poils qui relient son nombril à sa verge gonflée. Je la saisis d’une main. Ma prise est toujours incertaine mais je n’ai plus cette peur de lui faire mal que j’avais encore ce matin…
Et dire qu’il a suffit d’une seule journée…

Je fais coulisser facilement son prépuce sur son gland déjà bien humide et approche tout doucement mes lèvres de ce morceau de chair rose.

L : J’t’assure que si tu te sens pas prêt pour ça, t’es pas obligé…

Ma bouche est toujours à quelques centimètres de sa queue et je peux déjà sentir les effluves viriles qui émanent de son intimité.

Sans bouger la tête, je lève les yeux vers le visage de Lucas, qui me regarde, incertain.

Tout en le fixant, j’avance ma bouche, et mes lèvres entrent en contact avec son gland. Je l’entends gémir et vois sa tête basculer en arrière sous le plaisir que je lui procure.

Je repense aux sensations que j’ai éprouvées lorsque mes yeux étaient clos, au chemin que sa bouche et sa langue ont parcouru, au plaisir ressenti quand ses lèvres venaient caresser certaines zones… Et, presque instinctivement, rien que par ces souvenirs, je reproduis les gestes de mon « maître » : les coups de langue sur la hampe, le passage de mes lèvres sur la couronne de son gland, l’effleurement de son frein… Ma deuxième main vient se perdre sous ses testicules et masser cette zone qui m’avait tant fait d’effet ce matin.

Petit à petit, je prends confiance en moi et ose faire entrer davantage cette queue qui me plaît tant. Je suis assailli par le goût de son sexe, une odeur si forte, qui m’aurait paru désagréable dans d’autres circonstances, mais qui, en ce moment-même, est pour moi le synonyme du plaisir que je donne à celui pour lequel mon cœur bat si fort, depuis tant de jours…

Les mains de Lucas viennent caresser mes cheveux, m’invitent à amplifier mes mouvements.
Mais son sexe est large et il est difficile pour moi de le faire entrer davantage. Lucas soulève les fesses par moment et sa bite vient toucher le fond de ma bouche, ma respiration devient alors difficile, je toussote, mais je ne veux pas m’arrêter… Sous aucun prétexte…

Quelques minutes plus tard, sous l’action conjuguée de ma bouche et de mes doigts, je sens le corps de Lucas se raidir rapidement, son souffle s’accélérer, ses mouvements de bassin devenir de plus en plus forts, presque violents…

L : Jules, pousse-toi !

Il repousse ma tête mais je lui montre que je veux garder son sexe dans ma bouche, comme lui l’a fait pour moi.

L : Non, Jules, crois-moi, c’est pas la chose la plus agréable, enlève-toi !

Je proteste encore un peu mais Lucas me force à me lâcher prise et me bascule sur le côté juste avant que ses jets chauds ne viennent se répandre sur son ventre et sur son torse…

J : Mais pourquoi t’as pas voulu ? J’en avais envie moi !

L : Chaque chose en son temps mon p’tit Jules… Par contre... histoire de t’habituer... rien n't’empêche de participer au... nettoyage…

Il trempe alors son doigt dans son nombril et vient y recueillir un petit peu de sa semence. Il l’approche ensuite de ses lèvres et lèche sensuellement ce qui se trouve sur son index.

Il vient prélever à nouveau un peu de son nectar et me demande :

L : Alors ? Toujours prêt à… goûter ?

Je lui fais un petit signe de tête et attrape son poignet. J’approche sa main de mon visage et commence à lécher son index en partant du bas pour remonter vers le sommet tout en recueillant dans le creux de ma langue le sperme qui s’y trouvait.
Ce goût me pique presque les yeux mais je me force à ne pas grimacer. Puis, arrivé en haut de son doigt, je le plonge en entier dans ma bouche, comme s’il s’agissait à nouveau de son sexe. A le voir se mordiller la lèvre inférieure, je comprends que mon petit numéro n’est pas sans effet…

Alors, qu’est-ce qu’il dit le prof ? Il va mettre une bonne note à son élève ?

J’imagine déjà mon bulletin…
Jules Deschamps – 20/20 – Élève appliqué et travailleur qui sait faire preuve d’originalité. C’est parfait. Continuez ainsi. Les félicitations du jury…