:mac: Chapitre 25 :mac:

Je passe le jet d’eau chaude sur nos sexes pour nettoyer les dernières traces de notre amour et je sors de la douche le premier. Quand il en sort à son tour, je l’enroule dans une serviette et frotte son corps et ses cheveux pour le sécher.

L : T’es conscient qu’il faut qu’on y aille maintenant ?

J : On peut pas rester là encore un peu ?

L : Eh non… Parce que si ta maman découvre qu’on est toujours à Nancy ce soir, elle risque de se poser quelques questions…

J : Ben on a qu’à rester là pendant toute la semaine et ils n’en sauront jamais rien…

L : Et bien sûr tu seras capable de leur raconter tout ce qu’on a fait en Allemagne, ce que tu y as vu, des petites anecdotes, tu pourras leur rapporter le souvenir que tu as promis, leur montrer les photos du voyage, leur faire…

J : C’est bon, arrête, t’as gagné ! Euh… par contre, ma valise est dans ta voiture et j’ai pas envie de remettre le caleçon que j’avais tout à l’heure…

L : Ca serait pas une bonne excuse pour mettre l’un des miens ça ?

J : Euh…

Il met son index sur son menton, dodeline de la tête en levant les yeux vers moi, comme un enfant pris en faute…

L : T’inquiète, j’vais t’le donner ton caleçon…

Je me dirige vers le tiroir où sont mes sous-vêtements et lui fais signe de s’approcher…

L : Par contre, il risque d’y avoir un souci… Je suis quand même bien plus large que toi et tu risques de le perdre en route…

J : Et ça pose un problème si j’perds mon caleçon ?
Ben pour un débutant, j’te trouve rudement à l’aise et entreprenant…

L : Oh que non ! Tiens… Prends celui-là, le kaki de chez Unno, il me serre un peu trop…

Il se saisit du boxer que je lui tends et l’enfile…
J’aimerais bien que t’enfiles quelque chose d’autre mon p’tit Jules…

Mes prévisions s’avèrent exactes, le caleçon n’est pas du tout à sa taille et il est obligé de le maintenir d’une main pour le garder en place.

L : Laisse. J’vais aller t’en chercher un dans ta valise.

J : Non non, c’est bon. J’t’assure, c’est parfait.

Il se retourne pour partir à la recherche de son pantalon et me laisse voir la moitié de ses fesses par la même occasion tellement le caleçon est trop grand pour lui.
Tss… P’tit menteur… Mais j’aime ça !

Je suis obligé de détourner le regard pour empêcher mes instincts bestiaux de reprendre le dessus…

Nous finissons, difficilement, par être totalement habillés et par quitter, non sans regret, mon petit studio.

Dans la voiture, j’insère ma clé USB dans l’autoradio.

L : T’écoutes quoi comme style de musique ?

J : Euh…

L : « Euh… » quoi ?

J : Ben, tu sais… à la maison… à part du classique certains soirs pour le repas…

L : Ouais, donc t’y connais pas grand-chose en fait ?

J : C’est l’moins qu’on puisse dire ;..

L : Cool ! J’vais pouvoir faire la programmation alors ! Prépare-toi à écouter de la pop & du rock ! On commence avec Lady Gaga, tu as surement déjà du en entendre parler...

J’enclenche la chanson la plus connue de Lady Gaga : Bad Romance et passe la première.


C’est parti pour l’Allemagne !