Le destin d'un agent.
Par : LabyrinthZone
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Fire Room.
Publié le 17/10/12 à 21:13:07 par LabyrinthZone
Journal de bord- Mercredi 03 octobre 2012- 17h46.
Institut secret numéro 5.
Quelques heures après avoir trouvé l'échantillon du virus-C, l'hélicoptère que j'attendais arriva. Par chance, la ligne téléphonique n'avait pas été coupée & j'ai pu appeler Hunnigan de toute urgence afin de me secourir.
J'ai été opéré à l'hôpital des services secrets, & on a pu me greffer une oreille dite "Proto-neuronale", qui me permet d'entendre à plusieurs kilomètres à la ronde, selon ma concentration. Cependant, le sujet étant encore en phase expérimentale, on avait désactivé cette fonction; la greffe était tellement bien faite qu'on aurait crû que c'était l'oreille d'origine.
Concernant le rapport, les laboratoires sont encore en train d'effectuer les analyses sur l'échantillon de Virus C. Je n'ai rien compris de ce qu'il s'est passé, si ce n'est que les agents avaient l'air très surpris de me voir arriver bien plus tôt que ce qui était prévu. On m'avait dit que je devais aller voir le Président des Etats Unis, puis que je devais mener mes recherches par la suite afin de trouver ledit échantillon... Sauf que je me suis retrouvé dans une forêt, seul, la nuit, à l'écart du monde entier, ne sachant que faire, en danger, risquant ma mort. Mais étant trop fier de moi, je n'ai préféré rien dire. Ma prochaine mission est d'aller me pieuter, je suis épuisé par les douleurs post-opératoires.
Journal de bord, terminé."
Je levais les yeux vers la magnifique secrétaire brune qui se trouvait devant moi. Presque la quarantaine, elle avait des courbes magnifiques, somptueuses, & ce n'étaient ni son décolleté à base de chemise blanche, ni sa jupe grise assez courte qui allaient le contredire.
Ses lunettes d'un noir de jais cachaient des yeux qui possédaient un regard déterminé, des yeux d'un magnifique gris clair, semblable à de l'acier froid. Ses cheveux tirés en arrière lui donnaient un air strict, ce qui, ma foi, ne me déplaisait pas. Mais je sentais comme une lueur étrange dans ce regard...
Une lueur froide, glaciale...Qui me gelait sur place...
Sans plus attendre, Hunnigan rompait le silence de sa voix douce & ferme.
"Alors comme ça Leon, tu étais perdu en forêt & tu ne comprenais pas ce qui se tramait ? Soit... Je pense que tu avais de la fièvre...Laisse-moi toucher ton front..."
Le contact de sa main chaude sur mon corps froid me laissait dégager un frisson. Je n'aimais pas être en position de faiblesse, & elle ne faisait rien pour arranger ça...Ah, les femmes, je vous jure...
Elle retirait sa main au bout de quelques secondes, me regardait & partait sans prononcer mot. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Elle tournait les talons sur le seuil de la porte, me toisait du regard & ouvrait la porte, qui se refermait aussitôt.
Curieux, je reluquais ce qui se trouvait dans cette salle.
Des néons surpuissants étaient juste au-dessus de moi, m'aveuglant au passage. Tout autour de moi se trouvaient des murs, dont leurs centres étaient faits en vitres teintées incassables. Une sorte de mélange subtil, qui rendait la structure tellement résistante que même un obus ne pourrait la fissurer.
Plus près se trouvaient des tables où étaient parsemés çà & là des scalpels, des ciseaux de chirurgien, des outils de médecine qui feraient remonter des souvenirs profondément enfouis à quiconque les verrait...
Etais-je dans une salle d'opération ? Pourtant, mon oreille avait cicatrisé, je n'avais plus aucune blessure... La plaie de ma main s'était refermée après avoir été soignée, désinfectée & recousue... La situation me semblait bien étrange, anormale... Lorsque une voix retentissait au-dessus de ma tête, via les hauts-parleurs.
"Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Je répète, Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Terminé."
Les néons libéraient à présent une couleur rouge & une alarme de secours retentissait puissamment.
Le message se finissait à peine que j'étais surpris & inquiet.
J'étais dans cette fameuse partie de l'Institut, dans le hall numéro 5...& la salle 6, c'est...
"Bienvenue dans la salle d'extermination, monsieur Kennedy.
-Que...qui êtes-vous ? Où êtes-vous ? C'est une blague hein ? N'est-ce pas ?!
-J'ai bien peur que non, monsieur Kennedy...Il va falloir préparer votre cercueil...Ah non, on me dit que vous n'en avez pas besoin...
-Que...?!?!
-Vous avez été infecté par le Virus C, lors de l'attaque du zombie à la tronçonneuse. Mais vous n'avez pas saigné, au contraire. C'était une sorte de liquide marron qui s'écoulait de votre plaie...De même que celle qui se trouvait sur votre main & qui s'est régénérée d'elle-même. & oui monsieur Kennedy... Vous n'êtes pas celui que vous croyez...Juste un prototype...Une expérience, un cobaye...
-SORTEZ-MOI DE LA ! HUNNIGAN, OUVRE MOI LA PORTE ! HUNNGIGAN BORDEL !
-Désolée, mais tu n'es pas le vrai Leon..."
La porte s'ouvrait derrière moi, & je voyais des hommes, emmitouflés dans des combinaisons, porter sur le dos ce qui s'apparentait à des réserves de gaz inflammable... Allait-on me brûler ?!?!
"Section numéro 4, faites feu dans 3...2...1..."
Les flammes se jetaient sur moi, emplissant tout l'espace devant de moi, me privant ainsi d'oxygène. Je les voyais se dresser tels des lions féroces prêts à s'abattre sur leur proie, qui ne pouvait se défendre.
J'attendais le dernier moment de ma sobre vie, le moment où tout se terminerait. Le moment où je périrais dans d'atroces souffrances.
C'est à ce moment-là que j'entendais une voix crier... Son cri me semblait si lointain...Si faible...
"Leon...Leon...! Leon ! LEON ! LEON SCOTT KENNEDY REVEILLE TOI !"
Une vive douleur s'emparait de ma joue.
On venait de me gifler.
Pris d'un moment de panique, je sursautais & me regardais tout le corps. Pas une trace de brûlure.
"Heureusement tu vas bien. A peine j'étais partie de la pièce que tu t'es endormi, & vu comment tu t'agitais, ça devait pas être un rêve joyeux."
Ah ça non, ça n'était pas un rêve joyeux, non...
Les yeux perdus dans le vide, je remarquais la présence de cette même silhouette que j'avais aperçue dans la forêt & dans le village. Mais cette fois-ci, la silhouette arborait une sorte de sourire émacié sur son visage. Comme si elle était heureuse...
"Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Je répète, Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Terminé."
-Hunnigan, je suis où ?!?! HUNNIGAN !
-Du calme Leon, tu es dans la salle 9. La salle de repos, mais justement je venais te chercher pour t'emmener dans ta chambre.
-Hein...Je vois...
-Allez, viens.
Elle m'attrapait par le bras, me portant à moitié. La repoussant, je lui expliquais que je pouvais marcher seul. Elle en profitait pour m'expliquer qu'une mission importante m'attendait dès lors que je serais rétabli, soit d'ici trois ou quatre jours.
L'écoutant à moitié, je songeais à ce rêve qui me semblait si réel, mais qui n'était qu'une simple paralysie du sommeil...
Tout ça me semblait si étrange, si faux... Comme si le contact avec les humains ne me plaisait pas... Comme si...je n'étais pas des leurs... Comme si...je...n'étais...pas parmi eux...
Je...J'ai faim...Tellement faim...
Institut secret numéro 5.
Quelques heures après avoir trouvé l'échantillon du virus-C, l'hélicoptère que j'attendais arriva. Par chance, la ligne téléphonique n'avait pas été coupée & j'ai pu appeler Hunnigan de toute urgence afin de me secourir.
J'ai été opéré à l'hôpital des services secrets, & on a pu me greffer une oreille dite "Proto-neuronale", qui me permet d'entendre à plusieurs kilomètres à la ronde, selon ma concentration. Cependant, le sujet étant encore en phase expérimentale, on avait désactivé cette fonction; la greffe était tellement bien faite qu'on aurait crû que c'était l'oreille d'origine.
Concernant le rapport, les laboratoires sont encore en train d'effectuer les analyses sur l'échantillon de Virus C. Je n'ai rien compris de ce qu'il s'est passé, si ce n'est que les agents avaient l'air très surpris de me voir arriver bien plus tôt que ce qui était prévu. On m'avait dit que je devais aller voir le Président des Etats Unis, puis que je devais mener mes recherches par la suite afin de trouver ledit échantillon... Sauf que je me suis retrouvé dans une forêt, seul, la nuit, à l'écart du monde entier, ne sachant que faire, en danger, risquant ma mort. Mais étant trop fier de moi, je n'ai préféré rien dire. Ma prochaine mission est d'aller me pieuter, je suis épuisé par les douleurs post-opératoires.
Journal de bord, terminé."
Je levais les yeux vers la magnifique secrétaire brune qui se trouvait devant moi. Presque la quarantaine, elle avait des courbes magnifiques, somptueuses, & ce n'étaient ni son décolleté à base de chemise blanche, ni sa jupe grise assez courte qui allaient le contredire.
Ses lunettes d'un noir de jais cachaient des yeux qui possédaient un regard déterminé, des yeux d'un magnifique gris clair, semblable à de l'acier froid. Ses cheveux tirés en arrière lui donnaient un air strict, ce qui, ma foi, ne me déplaisait pas. Mais je sentais comme une lueur étrange dans ce regard...
Une lueur froide, glaciale...Qui me gelait sur place...
Sans plus attendre, Hunnigan rompait le silence de sa voix douce & ferme.
"Alors comme ça Leon, tu étais perdu en forêt & tu ne comprenais pas ce qui se tramait ? Soit... Je pense que tu avais de la fièvre...Laisse-moi toucher ton front..."
Le contact de sa main chaude sur mon corps froid me laissait dégager un frisson. Je n'aimais pas être en position de faiblesse, & elle ne faisait rien pour arranger ça...Ah, les femmes, je vous jure...
Elle retirait sa main au bout de quelques secondes, me regardait & partait sans prononcer mot. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Elle tournait les talons sur le seuil de la porte, me toisait du regard & ouvrait la porte, qui se refermait aussitôt.
Curieux, je reluquais ce qui se trouvait dans cette salle.
Des néons surpuissants étaient juste au-dessus de moi, m'aveuglant au passage. Tout autour de moi se trouvaient des murs, dont leurs centres étaient faits en vitres teintées incassables. Une sorte de mélange subtil, qui rendait la structure tellement résistante que même un obus ne pourrait la fissurer.
Plus près se trouvaient des tables où étaient parsemés çà & là des scalpels, des ciseaux de chirurgien, des outils de médecine qui feraient remonter des souvenirs profondément enfouis à quiconque les verrait...
Etais-je dans une salle d'opération ? Pourtant, mon oreille avait cicatrisé, je n'avais plus aucune blessure... La plaie de ma main s'était refermée après avoir été soignée, désinfectée & recousue... La situation me semblait bien étrange, anormale... Lorsque une voix retentissait au-dessus de ma tête, via les hauts-parleurs.
"Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Je répète, Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Terminé."
Les néons libéraient à présent une couleur rouge & une alarme de secours retentissait puissamment.
Le message se finissait à peine que j'étais surpris & inquiet.
J'étais dans cette fameuse partie de l'Institut, dans le hall numéro 5...& la salle 6, c'est...
"Bienvenue dans la salle d'extermination, monsieur Kennedy.
-Que...qui êtes-vous ? Où êtes-vous ? C'est une blague hein ? N'est-ce pas ?!
-J'ai bien peur que non, monsieur Kennedy...Il va falloir préparer votre cercueil...Ah non, on me dit que vous n'en avez pas besoin...
-Que...?!?!
-Vous avez été infecté par le Virus C, lors de l'attaque du zombie à la tronçonneuse. Mais vous n'avez pas saigné, au contraire. C'était une sorte de liquide marron qui s'écoulait de votre plaie...De même que celle qui se trouvait sur votre main & qui s'est régénérée d'elle-même. & oui monsieur Kennedy... Vous n'êtes pas celui que vous croyez...Juste un prototype...Une expérience, un cobaye...
-SORTEZ-MOI DE LA ! HUNNIGAN, OUVRE MOI LA PORTE ! HUNNGIGAN BORDEL !
-Désolée, mais tu n'es pas le vrai Leon..."
La porte s'ouvrait derrière moi, & je voyais des hommes, emmitouflés dans des combinaisons, porter sur le dos ce qui s'apparentait à des réserves de gaz inflammable... Allait-on me brûler ?!?!
"Section numéro 4, faites feu dans 3...2...1..."
Les flammes se jetaient sur moi, emplissant tout l'espace devant de moi, me privant ainsi d'oxygène. Je les voyais se dresser tels des lions féroces prêts à s'abattre sur leur proie, qui ne pouvait se défendre.
J'attendais le dernier moment de ma sobre vie, le moment où tout se terminerait. Le moment où je périrais dans d'atroces souffrances.
C'est à ce moment-là que j'entendais une voix crier... Son cri me semblait si lointain...Si faible...
"Leon...Leon...! Leon ! LEON ! LEON SCOTT KENNEDY REVEILLE TOI !"
Une vive douleur s'emparait de ma joue.
On venait de me gifler.
Pris d'un moment de panique, je sursautais & me regardais tout le corps. Pas une trace de brûlure.
"Heureusement tu vas bien. A peine j'étais partie de la pièce que tu t'es endormi, & vu comment tu t'agitais, ça devait pas être un rêve joyeux."
Ah ça non, ça n'était pas un rêve joyeux, non...
Les yeux perdus dans le vide, je remarquais la présence de cette même silhouette que j'avais aperçue dans la forêt & dans le village. Mais cette fois-ci, la silhouette arborait une sorte de sourire émacié sur son visage. Comme si elle était heureuse...
"Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Je répète, Institut secret numéro 5, salle 6, opérez à la destruction du sujet. Terminé."
-Hunnigan, je suis où ?!?! HUNNIGAN !
-Du calme Leon, tu es dans la salle 9. La salle de repos, mais justement je venais te chercher pour t'emmener dans ta chambre.
-Hein...Je vois...
-Allez, viens.
Elle m'attrapait par le bras, me portant à moitié. La repoussant, je lui expliquais que je pouvais marcher seul. Elle en profitait pour m'expliquer qu'une mission importante m'attendait dès lors que je serais rétabli, soit d'ici trois ou quatre jours.
L'écoutant à moitié, je songeais à ce rêve qui me semblait si réel, mais qui n'était qu'une simple paralysie du sommeil...
Tout ça me semblait si étrange, si faux... Comme si le contact avec les humains ne me plaisait pas... Comme si...je n'étais pas des leurs... Comme si...je...n'étais...pas parmi eux...
Je...J'ai faim...Tellement faim...
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