<h1>Noelfic</h1>

Le destin d'un agent.


Par : LabyrinthZone

Genre : Horreur

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 1

Unknown Forest

Publié le 27/09/12 à 20:24:39 par LabyrinthZone

Journal de bord - 22 septembre 2012
Forêt inconnue, zone inconnue.

Je m'appelle Leon. Leon Scott Kennedy.
Je suis actuellement dans une forêt perdue en pleine Amérique, il fait très froid & je ne sais où aller. Tout ce que je peux écrire dans ce journal, c'est que je me suis perdu ici, au bout de plusieurs heures de marche. La nuit tombe bien vite ici, apparemment.
Autour de moi il n'y avait que des branches, au sol. L'hiver se faisant très rude cette année, les arbres étaient tous morts, vides, sans feuilles ni branches -il faut dire, elles craquaient bien vite par ce temps- & ceci ne me plaisait pas.
J'ai déjà vécu beaucoup d'horreurs, comme à Raccoon City, ainsi qu'en Espagne, quand je devais sauver une personne importante. J'ai dû affronter des hordes de zombies pour me sortir de cette ville maudite d'Amérique, ainsi qu'une secte nommée "Los Illuminados" qui avait pris possession d'un parasite nommé "Plaga" qui se développait à très grande vitesse.
Une personne dont j'ai souvent entendu parler, un certain Chris Redfield -je connais sa soeur, Claire Redfield- a abattu Albert Wesker, l'homme qui voulait devenir un dieu en créant une super espèce d'êtres humains.
Il voulait que la race humaine soit supérieure, jugeant que l'Homme en lui-même n'était qu'un dessin à l'état de brouillon, alors que lui cherchait avant tout une oeuvre d'art parfaite. Il était devenu fou. On raconte que deux roquettes, lancées par Chris & sa partenaire du BSAA, de la branche Africaine, une certaine Sheva Alomar, l'ont anéanti dans un volcan qui entrait en éruption.
Une bonne chose de faite, enfin...pas réellement.
Si Wesker détenait tous les virus, il devait forcément avoir la clé des antidotes... Afin de sauver le monde.
Maintenant que les échantillons du virus ont été détruits, le bio terrorisme est passé à l'international.
En effet, des génériques de ces virus & parasites ont fait leur apparition un peu partout à travers le monde, tuant des millions de personnes.
J'ai déjà été mordu par des zombies, été infecté par le parasite Plaga de type 1 -le type 2 étant plus puissant, je doute être resté encore en vie si c'était celui-ci qui avait pris possession de mon corps- mais là, le virus qui se répand à une vitesse ahurissante se fait appeler le virus "C", ou plutôt virus Chrysalide.
Journal de bord, terminé.

"Bon, maintenant que j'ai écrit tout ceci dans mon journal, il est temps de me trouver un petit abri dans cette forêt très accueillante. Alors, voyons voir...il me reste un seul spray de premier secours, trois balles dans mon pistolet, & mon couteau de survie...
Avec le couteau je tuerais un animal & lui couperais la peau pour m'en faire une couverture, les balles me défendront jusqu'à mon arrivée en ville. Je devrais tenir d'ici demain matin...Enfin, si je retrouve le bon chemin.
Car depuis ce matin où je me suis réveillé en pleine forêt, je n'ai fait que marcher, marcher & marcher, guetter le moindre bruit suspect, tout ça sans m'arrêter...
Je suis complètement épuisé... Mais ça va, j'ai connu pire.
Hé beh...Je pensais pas qu'il ferait aussi froid..."

Je me retournais, ayant entendu un bruit étrange.
Au loin, je voyais une forme très allongée, sombre, avec une boule blanche sur le dessus.
Je m'approchais prudemment, le couteau à la main : je ne devais pas gaspiller mes munitions. Peut-être qu'il s'agissait d'un animal ! Je l'espérais. Me faire un bon festin & une bonne couverture, rien de tel pour passer un bonne nuit à la belle étoile.
A quelques mètres à peine de l'ombre, j'ai été comme paralysé. Ce qui se tenait devant moi n'était pas humain, c'était impossible.
Le corps d'un homme, très allongé, était vêtu d'un costume tout noir. Ce qui devait être une tête avec un visage, n'était qu'une sorte de crâne blanc sans cheveux, ni yeux, bouche, nez ou même oreilles.
Pour combler le tout, des sortes de tentacules lui sortaient du dos. Une autre version du Plaga ?
Je m'armais, prêt à en découdre avec cette chose étrange.
Les tentacules se tirèrent en arrière, & la personne, qui me fixait sans yeux -je ressentais cette sensation très désagréable...- partait à toute vitesse en arrière, continuer à me scruter étrangement.
Quelle était cette chose ? Pourquoi avais-je cette impression d'être observé alors qu'elle n'avait pas de visage ?
Je me décidais à la poursuivre, prêt à savoir de quoi il s'agissait, coûte que coûte. Peut-être était-ce une personne qui m'avait déposé en forêt ? Sans doute un randonneur égaré qui pourrait me dire ce que je faisais ici ?
Au bout d'une longue poursuite qui a dû durer une bonne demi-heure, j'arrivais enfin devant une sorte de cabane en bois.
Génial, un abri...Je suis exténué, je verrais ça demain. J'en peux plus, je dois dormir.
J'ouvrais la porte d'un grand coup de pied, éclairant l'intérieur de ma demeure de fortune avec ma petite lampe torche.
Un matelas poussiéreux ornait le fond de la salle, les draps qui étaient posés dessus me semblaient bien trop propres pour une petite bâtisse. Cà & là traînaient de vieux journaux, jaunis par le temps. Une assiette était posée sur la petite table, dont la nourriture qui était dessus fumait encore; une douce chaleur s'en émanait.
Je fermais la porte avec le loquet de métal, m'asseyais devant le repas qui s'offrait à moi, rangeais mon arme & reniflais la contenance de ce petit plat : aucune odeur suspecte, ni aspect étrange...
Mon analyseur de toxines ne révélait aucune source connue de danger, aussi je me décidais de me jeter sur cette côte de boeuf bien saignante, qui me faisait vraiment baver.
Après ce bon festin, j'allais dans la salle de bains; les toilettes étaient noircies au fond, la chaîne qui servait à tirer la chasse était cassée. Le tiroir du meuble qui prônait sur le côté droit était rempli de vieilles photos, dont certaines qui me semblaient joyeuses; on y voyait une famille de trois personnes, un couple & un enfant, vivant tranquillement au bord d'un lac, tous étaient souriants au moment du cliché. Les bords de la photographie étaient jaunis par le temps, aussi je me décidais de tout ranger convenablement, par respect envers cette famille. Même si je ne les connaissais pas, c'est grâce à eux que je suis ici aujourd'hui.
Je me regardais dans le miroir qui était à moitié brisé; un homme blond, fatigué, ayant la quarantaine & mal rasé apparaissait sous mes yeux. L'état dans lequel j'étais...
Ma veste était déchirée par endroits, j'avais le jean trempé par la pluie...
&...
&...
La même silhouette que j'ai vu précédemment en forêt apparut en reflet à ma gauche, au fond de l'entrée.
Le pistolet était braqué sur moi. Je tâtais ma veste, me rendant compte que la poche déchirée de ma veste était celle où se trouvait mon revolver...
Je me retournais, faisant face à mon agresseur.
Mais il n'en était rien. A la place, je ne voyais que le porte-manteau qui était à côté de la porte en bois massif.
J'avais eu une hallucination ? Peut-être. Je devrais aller me coucher.
Je m'endormais péniblement, stressé par la journée éprouvante que j'ai vécu. Je me réveillais toutes les heures, scrutant ma montre. La nuit allait être très longue...
Enfin, je tombais dans les bras de Morphée, pendant cette longue nuit d'hiver...
Enfin j'allais connaître la paix pendant quelques heures...
C'est ce que je croyais.
Mais vers deux heures du matin, en plein milieu de mon sommeil, j'ai été réveillé par un râle que je ne connaissais que trop bien...

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