Le destin d'un agent.
Par : LabyrinthZone
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
First Enemy.
Publié le 27/09/12 à 20:47:43 par LabyrinthZone
Je me levais, dégainant mon arme...Que je n'avais plus.
Alors ce que j'ai vu quelques heures plus tôt n'était pas une hallucination...
Je sortais machinalement mon couteau, m'étant remis de ma fatigue. Il ne me suffisait que de trois ou quatre heures de sommeil pour être en pleine forme. Mes conditions physiques étaient quasiment optimales ? Je ne pense pas. Néanmoins, j'avais suffisamment de forces pour liquider le futur adversaire qui se présenterait face à moi.
& il ne fallait que quelques secondes qui me semblaient une éternité pour que mon voeu ne s'exauce.
Derrière la fenêtre se tenait un mort-vivant, dont les habits laissaient deviner une mort provoquée par morsure d'animaux féroces, je dirais des chiens ou bien encore des loups.
Les jambes avaient la peau arrachée par endroits, laissant des lambeaux pendre lamentablement, là où je voyais les os ensanglantés du fémur. Cette vue me poussait un haut-le-coeur : il faut dire que la côte que j'ai mangée cette nuit était remplie de nerfs.
Je plaçais mon couteau de survie devant mon visage, cachant ainsi à moitié la vue du visage de ce cadavre ambulant.
En effet, la vue n'était pas très plaisante; la mâchoire ouverte, ses dents noircies, l'absence de langue... Tout cela était insupportable à voir, même pour le plus grand amateur de films gores. Les yeux, blancs, vidés de leur vie, me fixaient tel un serpent fixant ardemment sa future proie.
Ne pouvant regarder ailleurs, je n'avais pas vu qu'une ombre se dessinait à ma droite. Un de ces zombies avait réussi à passer la fenêtre, sans que je ne puisse l'entendre la casser.
A moins que le corps n'était déjà là à mon arrivée ? Cela m'étonnerait grandement, étant donné que j'ai vérifié absolument tous les coins de la cabane avant de m'y poser...
Je me jetais vers lui, le bras gauche me protégeant le visage, le bras droit tendu en l'air, prêt à planter mon couteau dans le crâne de ce mort-vivant; en effet le seul moyen de les abattre est de détruire leur cerveau, qui ne possède plus qu'un seul moyen de motivation : se nourrir de chair humaine.
Mon bras fendait l'air à une vitesse phénoménale, & la lame blanche allait se loger directement dans la boîte crânienne de mon adversaire, mis hors d'état de nuire dès le premier coup. Je plaçais mon pied en plein sur son visage délabré, & poussait sa tête en tirant le couteau.
A peine ai-je eu le temps de me retourner que le second zombie était déjà entré, & m'avait fait tomber en arrière en s'agrippant à ma jambe gauche.
Ni une ni deux, je visais sa tête & lançais mon couteau de toutes mes forces; je l'avais raté.
Cherchant une arme de fortune, je ne savais que faire; le zombie me tenait la jambe fermement, & me défendre avec mon autre membre valide ne servait à rien; il ne lâchait pas prise. Je me redressais alors, m'asseyant, puis saisissais le zombie par la taille avant de le renverser au sol.
Un verre traînait sur la table où j'avais mangé la veille; je le cassais rapidement sur le rebord de la petite chaise & le plantais entre les yeux de mon ennemi qui se relevait...& s'écroulait aussitôt. Je l'avais échappé belle.
Je partais chercher mon couteau de survie & le rangeais dans son étui accroché à ma poche.
Je contemplais désespérément ce spectacle macabre; je me demandais bien comment ces deux personnes avaient pu arriver ici...& me rappelais les photos vues dans la salle de bains.
M'approchant des deux corps, je constatais avec effroi qu'il s'agissait du couple que j'avais vu sur la photo.
Mais, sur la photo, ils étaient trois...Il en man...
Je n'avais pas eu le temps de réfléchir qu'une douleur me forçait à me tenir les côtes. Un violent coup de pied m'avait propulsé deux mètres plus loin, dont la source n'était autre que le gamin que j'avais aperçu sur les photographies.
Je reprenais mon couteau pour la énième fois, m'approchais rapidement de mon adversaire -un enfant d'une douzaine d'années- & étais bien décidé à en finir.
L'enfant esquiva mes coups, m'en donna un dans le torse.
Le souffle coupé, je commençais à avoir le tournis.
Il ne me restait que peu de temps avant d'avoir un malaise...
Je plantais le couteau dans le coeur du défunt, puis dans le cou, & enfin dans le crâne. Il tombait raide mort.
Je rangeais une seconde fois dans la soirée mon couteau, sans remarquer sur le moment que je m'étais coupé entre le pouce & l'index en le rangeant, chose qui arrive souvent aux professionnels maîtrisant le sabre.
Je cherchais le spray de premier secours, qui restait introuvable...
Dans mes recherches, je remarquais de la lumière, très faible cependant, émaner du plancher du salon.
Une trappe ?
Sans problème, j'avais réussi à l'ouvrir, me demandant ce qu'il y avait sous mes pieds. La réponse était immédiate : un chemin menant à un petit village... L'eau croupie avait du linge sale entassé dessus, ce qui laissait penser que l'eau de la rivière alimentait toutes les maisons -ou cabanes- aux alentours pour laver le linge, ce qui expliquerait aussi pourquoi il n'y a plus le lac que j'avais vu sur les photographies...Il a dû geler avec cet hiver glacial.
Sans doute la raison du linge sale qui n'avait pas pu être lavé depuis des jours & qui formait une grande masse difforme dans cette pénombre.
Ni une ni deux, je quittais mon domicile luxueux, non sans avoir pris soin de décrocher la hache que j'avais trouvée dans la main d'un des trois zombies.
La trappe se refermait sur moi...génial.
Me voilà avec une simple lampe torche, un couteau & une hache, sans soin possible & sans retour en arrière possible.
Le chemin vers toute trace de civilité allait être long & périlleux...
Alors ce que j'ai vu quelques heures plus tôt n'était pas une hallucination...
Je sortais machinalement mon couteau, m'étant remis de ma fatigue. Il ne me suffisait que de trois ou quatre heures de sommeil pour être en pleine forme. Mes conditions physiques étaient quasiment optimales ? Je ne pense pas. Néanmoins, j'avais suffisamment de forces pour liquider le futur adversaire qui se présenterait face à moi.
& il ne fallait que quelques secondes qui me semblaient une éternité pour que mon voeu ne s'exauce.
Derrière la fenêtre se tenait un mort-vivant, dont les habits laissaient deviner une mort provoquée par morsure d'animaux féroces, je dirais des chiens ou bien encore des loups.
Les jambes avaient la peau arrachée par endroits, laissant des lambeaux pendre lamentablement, là où je voyais les os ensanglantés du fémur. Cette vue me poussait un haut-le-coeur : il faut dire que la côte que j'ai mangée cette nuit était remplie de nerfs.
Je plaçais mon couteau de survie devant mon visage, cachant ainsi à moitié la vue du visage de ce cadavre ambulant.
En effet, la vue n'était pas très plaisante; la mâchoire ouverte, ses dents noircies, l'absence de langue... Tout cela était insupportable à voir, même pour le plus grand amateur de films gores. Les yeux, blancs, vidés de leur vie, me fixaient tel un serpent fixant ardemment sa future proie.
Ne pouvant regarder ailleurs, je n'avais pas vu qu'une ombre se dessinait à ma droite. Un de ces zombies avait réussi à passer la fenêtre, sans que je ne puisse l'entendre la casser.
A moins que le corps n'était déjà là à mon arrivée ? Cela m'étonnerait grandement, étant donné que j'ai vérifié absolument tous les coins de la cabane avant de m'y poser...
Je me jetais vers lui, le bras gauche me protégeant le visage, le bras droit tendu en l'air, prêt à planter mon couteau dans le crâne de ce mort-vivant; en effet le seul moyen de les abattre est de détruire leur cerveau, qui ne possède plus qu'un seul moyen de motivation : se nourrir de chair humaine.
Mon bras fendait l'air à une vitesse phénoménale, & la lame blanche allait se loger directement dans la boîte crânienne de mon adversaire, mis hors d'état de nuire dès le premier coup. Je plaçais mon pied en plein sur son visage délabré, & poussait sa tête en tirant le couteau.
A peine ai-je eu le temps de me retourner que le second zombie était déjà entré, & m'avait fait tomber en arrière en s'agrippant à ma jambe gauche.
Ni une ni deux, je visais sa tête & lançais mon couteau de toutes mes forces; je l'avais raté.
Cherchant une arme de fortune, je ne savais que faire; le zombie me tenait la jambe fermement, & me défendre avec mon autre membre valide ne servait à rien; il ne lâchait pas prise. Je me redressais alors, m'asseyant, puis saisissais le zombie par la taille avant de le renverser au sol.
Un verre traînait sur la table où j'avais mangé la veille; je le cassais rapidement sur le rebord de la petite chaise & le plantais entre les yeux de mon ennemi qui se relevait...& s'écroulait aussitôt. Je l'avais échappé belle.
Je partais chercher mon couteau de survie & le rangeais dans son étui accroché à ma poche.
Je contemplais désespérément ce spectacle macabre; je me demandais bien comment ces deux personnes avaient pu arriver ici...& me rappelais les photos vues dans la salle de bains.
M'approchant des deux corps, je constatais avec effroi qu'il s'agissait du couple que j'avais vu sur la photo.
Mais, sur la photo, ils étaient trois...Il en man...
Je n'avais pas eu le temps de réfléchir qu'une douleur me forçait à me tenir les côtes. Un violent coup de pied m'avait propulsé deux mètres plus loin, dont la source n'était autre que le gamin que j'avais aperçu sur les photographies.
Je reprenais mon couteau pour la énième fois, m'approchais rapidement de mon adversaire -un enfant d'une douzaine d'années- & étais bien décidé à en finir.
L'enfant esquiva mes coups, m'en donna un dans le torse.
Le souffle coupé, je commençais à avoir le tournis.
Il ne me restait que peu de temps avant d'avoir un malaise...
Je plantais le couteau dans le coeur du défunt, puis dans le cou, & enfin dans le crâne. Il tombait raide mort.
Je rangeais une seconde fois dans la soirée mon couteau, sans remarquer sur le moment que je m'étais coupé entre le pouce & l'index en le rangeant, chose qui arrive souvent aux professionnels maîtrisant le sabre.
Je cherchais le spray de premier secours, qui restait introuvable...
Dans mes recherches, je remarquais de la lumière, très faible cependant, émaner du plancher du salon.
Une trappe ?
Sans problème, j'avais réussi à l'ouvrir, me demandant ce qu'il y avait sous mes pieds. La réponse était immédiate : un chemin menant à un petit village... L'eau croupie avait du linge sale entassé dessus, ce qui laissait penser que l'eau de la rivière alimentait toutes les maisons -ou cabanes- aux alentours pour laver le linge, ce qui expliquerait aussi pourquoi il n'y a plus le lac que j'avais vu sur les photographies...Il a dû geler avec cet hiver glacial.
Sans doute la raison du linge sale qui n'avait pas pu être lavé depuis des jours & qui formait une grande masse difforme dans cette pénombre.
Ni une ni deux, je quittais mon domicile luxueux, non sans avoir pris soin de décrocher la hache que j'avais trouvée dans la main d'un des trois zombies.
La trappe se refermait sur moi...génial.
Me voilà avec une simple lampe torche, un couteau & une hache, sans soin possible & sans retour en arrière possible.
Le chemin vers toute trace de civilité allait être long & périlleux...
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