Le destin d'un agent.
Par : LabyrinthZone
Genre : Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 10
Wake Up.
Publié le 30/10/12 à 20:05:41 par LabyrinthZone
Cette sonnerie stridente m'arrachait les tympans, m'agaçait. Pour autant, je n'avais pas mal. Je l'entendais, mais elle m'énervait seulement. Je me levais, arrachant au passage mes sortes de laisse. Les chaînes tombaient au sol, glissaient tels des serpents; elles ondulaient lentement de gauche à droite dans un cliquetis glacial.
J'arrachais le dispositif de cette foutue machine, ce qui n'arrêtait pas pour autant son bruit assourdissant. Empli de fureur, je la cassais en lui donnant un énorme coup de poing en plein écran. Elle explosa sous la force de l'impact, le verre du moniteur se brisant en plusieurs morceaux. Des débris se plantaient dans mon bras, ne m'octroyant pas même le moindre rictus de douleur. Je retirais mon bras mécaniquement & regardais ce qu'il était devenu; du sang en sortait...Mais pas du sang frais; du sang contaminé...
Du...sang...soif...manger...
Je poussais des râles rauques, qui gèleraient même la lave la plus brûlante qui puisse exister sur Terre. J'avançais lentement, les bras décomposés tendus devant moi, les lèvres sèches, la morve coulant de mes orifices nasaux. La porte coulissante s'ouvrait à mon approche, & je pouvais enfin accéder au couloir qui se trouvait derrière ma chambre. Dans ma progression, j'étais arrivé dans une salle sombre, remplie d'outils de médecine en tous genres. Au fond de cette salle se trouvaient des ordinateurs, pour la plupart éteints, mais l'un d'entre eux était allumé, baignant cet endroit dans une lumière machiavélique; l'écran diffusait une image rouge, projetant ce reflet sur une chaise adossée à la bibliothèque remplie de livres. Avançant encore de quelques pas très lents, je constatais qu'un corps se trouvait assis sur une autre chaise, juste à côté de la précédente. Les bras de cette femme étaient accoudés sur le bureau, face audit ordinateur qui tournait à plein régime. Elle dormait, je le sentais au rythme lent & apaisé de sa respiration. Son ventre ainsi que sa poitrine se gonflaient dans une danse lente, douce, aussi douce que peut l'être une femme qui vous aime.
Néanmoins, l'envie me prenait de plus en plus. Je voulais voir son sang couler, sa chair glisser entre mes doigts, tomber au sol dans un clapotis horrible, le bruit de ses intestins broyés entre mes dents...Boire...soif...sang...
Je me jetais sauvagement sur ce corps chaud & doux. La chaleur que libérait sa poitrine imposante aurait réconforté n'importe lequel des hommes sur cette Terre, mais ne pouvait pas me rendre mon état humain.
Cette inconnue poussait des cris de peur, horribles à entendre. Elle se débattait en me frappant n'importe comment & sur tout le corps. Ses faibles coups ne me faisaient rien, je n'avais pas mal. Au contraire, ça m'excitait de savoir que je tenais ici cinq litres de ce repas excellent.
Sans plus attendre, j'ouvrais grand ma bouche à l'haleine meurtrière, & plongeais mes crocs dans sa chair tendre. Elle hurlait de douleur, tentant de me repousser, me suppliant d'arrêter. Je lui arrachais violemment la peau de son bras jusqu'à l'os, dans un bruit de succion épouvantable. Du sang se répandait partout sur le sol, me mouillant au passage. Sa vie la quittait au fur & à mesure que je la mangeais. J'avais une faim incroyable, insatiable. Je lui déchirais sa veste de scientifique, dévoilant ses courbes majestueuses. La chaudasse de service allait passer un sale quart d'heure. Je lui ouvrais le ventre avec mes doigts griffus, aux ongles tranchants, plongeant mes mains dans cette bouillie chaude, remplie de tuyaux de digestion, contenant un repas qui n'était pas encore totalement digéré. L'odeur me montait aux narines, m'emplissait de joie alors que ma première victime perdait peu à peu la vie, se débattant faiblement. J'enfonçais mon crâne, la peau en lambeaux, dans son ventre, me noyant dans son sang, reniflant cette odeur macabre. Je le buvais, alternant entre ce liquide précieux & sa chair si tendre, si chaude & si ferme. Madame avait fait beaucoup de sport, c'était bien entretenue, ce qui en faisait un mets de qualité. Une alarme se faisait soudain entendre, au moment où je m'attaquais à son cerveau que j'avais préalablement sorti par ses orbites, après avoir mangé ses yeux, qui avaient éclaté à la première morsure.
Je me levais, le sang coulant en moi & sur moi, en quête d'autres victimes. Je quittais la salle en laissant cette personne pourrir ici. La porte se refermait derrière moi; je me retrouvais errant dans les sombres couloirs de cette bâtisse où les meilleurs agents au monde vivaient.
Ca allait être un carnage.
Oh oui...Un carnage...
J'arrachais le dispositif de cette foutue machine, ce qui n'arrêtait pas pour autant son bruit assourdissant. Empli de fureur, je la cassais en lui donnant un énorme coup de poing en plein écran. Elle explosa sous la force de l'impact, le verre du moniteur se brisant en plusieurs morceaux. Des débris se plantaient dans mon bras, ne m'octroyant pas même le moindre rictus de douleur. Je retirais mon bras mécaniquement & regardais ce qu'il était devenu; du sang en sortait...Mais pas du sang frais; du sang contaminé...
Du...sang...soif...manger...
Je poussais des râles rauques, qui gèleraient même la lave la plus brûlante qui puisse exister sur Terre. J'avançais lentement, les bras décomposés tendus devant moi, les lèvres sèches, la morve coulant de mes orifices nasaux. La porte coulissante s'ouvrait à mon approche, & je pouvais enfin accéder au couloir qui se trouvait derrière ma chambre. Dans ma progression, j'étais arrivé dans une salle sombre, remplie d'outils de médecine en tous genres. Au fond de cette salle se trouvaient des ordinateurs, pour la plupart éteints, mais l'un d'entre eux était allumé, baignant cet endroit dans une lumière machiavélique; l'écran diffusait une image rouge, projetant ce reflet sur une chaise adossée à la bibliothèque remplie de livres. Avançant encore de quelques pas très lents, je constatais qu'un corps se trouvait assis sur une autre chaise, juste à côté de la précédente. Les bras de cette femme étaient accoudés sur le bureau, face audit ordinateur qui tournait à plein régime. Elle dormait, je le sentais au rythme lent & apaisé de sa respiration. Son ventre ainsi que sa poitrine se gonflaient dans une danse lente, douce, aussi douce que peut l'être une femme qui vous aime.
Néanmoins, l'envie me prenait de plus en plus. Je voulais voir son sang couler, sa chair glisser entre mes doigts, tomber au sol dans un clapotis horrible, le bruit de ses intestins broyés entre mes dents...Boire...soif...sang...
Je me jetais sauvagement sur ce corps chaud & doux. La chaleur que libérait sa poitrine imposante aurait réconforté n'importe lequel des hommes sur cette Terre, mais ne pouvait pas me rendre mon état humain.
Cette inconnue poussait des cris de peur, horribles à entendre. Elle se débattait en me frappant n'importe comment & sur tout le corps. Ses faibles coups ne me faisaient rien, je n'avais pas mal. Au contraire, ça m'excitait de savoir que je tenais ici cinq litres de ce repas excellent.
Sans plus attendre, j'ouvrais grand ma bouche à l'haleine meurtrière, & plongeais mes crocs dans sa chair tendre. Elle hurlait de douleur, tentant de me repousser, me suppliant d'arrêter. Je lui arrachais violemment la peau de son bras jusqu'à l'os, dans un bruit de succion épouvantable. Du sang se répandait partout sur le sol, me mouillant au passage. Sa vie la quittait au fur & à mesure que je la mangeais. J'avais une faim incroyable, insatiable. Je lui déchirais sa veste de scientifique, dévoilant ses courbes majestueuses. La chaudasse de service allait passer un sale quart d'heure. Je lui ouvrais le ventre avec mes doigts griffus, aux ongles tranchants, plongeant mes mains dans cette bouillie chaude, remplie de tuyaux de digestion, contenant un repas qui n'était pas encore totalement digéré. L'odeur me montait aux narines, m'emplissait de joie alors que ma première victime perdait peu à peu la vie, se débattant faiblement. J'enfonçais mon crâne, la peau en lambeaux, dans son ventre, me noyant dans son sang, reniflant cette odeur macabre. Je le buvais, alternant entre ce liquide précieux & sa chair si tendre, si chaude & si ferme. Madame avait fait beaucoup de sport, c'était bien entretenue, ce qui en faisait un mets de qualité. Une alarme se faisait soudain entendre, au moment où je m'attaquais à son cerveau que j'avais préalablement sorti par ses orbites, après avoir mangé ses yeux, qui avaient éclaté à la première morsure.
Je me levais, le sang coulant en moi & sur moi, en quête d'autres victimes. Je quittais la salle en laissant cette personne pourrir ici. La porte se refermait derrière moi; je me retrouvais errant dans les sombres couloirs de cette bâtisse où les meilleurs agents au monde vivaient.
Ca allait être un carnage.
Oh oui...Un carnage...
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