Je crois que je suis taray
Par : GodeHatesUs
Genre : Nawak , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 17
Publié le 11/03/12 à 12:08:33 par GodeHatesUs
Coucou bande de gens, voilà encore une musique que j'ai beaucoup écoutée pendant que j'écrivais ce torchon
Bonne lecture
--------------------------------------------
- OMG REVEY TOA C LHEUR D...
Voyez-vous cela, mon subconscient venait de me faire assomer ce gueulard alors que j'étais encore à moitié endormi, c'est fou ça
J'ouvris les yeux et me redressai. La lumière artificielle blanche m'aveuglait pas mal mais j'évaluai la taille de la salle à environ 5 mètres carré. Plusieurs lits superposés, c'était un dortoir. Je baissai la tête pour regarder qui j'avais défoncé, et remarquai en même temps que j'avais plus rien sur moi : portable, sac, armes... Rien
Je chopai par le col le petit qui me hurlait dans les oreilles quelques secondes plus tôt.
- Qu'est-ce que je fous là merdeux ?
- JEN C RIEN MER VIEN C LHEUR JE TE D...
Coup de boule, nez fracturé, gosse assommé, oreilles sauvées. Pourquoi tous les gamins sont obligés de crier tout le temps sérieux ?
Bref, je me levai, m'étirai un peu et ouvrit la porte du dortoir. Y'avait un long couloir, plein de portes, aucune fenêtre. Aucun accès vers l'extérieur, juste de la lumière artificielle et une ventilation au plafond, soit je suis dans un camp de concentration soit on est sous terre. Je traversai le couloir d'un pas rapide et ouvrit la grande porte à l'extrémité.
Bim, la salle gigantesque de l'autre fois, où je me suis fait submerger par les fous furieux. Pour l'anecdote, tout ce dont je me souvenais est d'avoir buté trois ou quatre de ces mecs, avant d'être enseveli et piétiné. Je savais pas pourquoi j'étais là, dépouillé mais vivant.
Il s'agissait en fait d'un grand réfectoire, une cantine quoi, qui sentait le petit dej' à plein nez. Lorsque les autres me virent entrer, ils se tournèrent tous vers moi et un silence total s'installa
- CER LE NOUVO
- AKEUILLER LE MER FRAIRE
Tout le monde s'était mis debout pour me regarder en applaudissant comme des pauvres zombies, je m'avançais entre les tables en essayant d'éviter les regards et de me trouver une place. Apparemment, j'étais officiellement "des leurs", soit, jouons le jeu pour l'instant
Je remarquai une table moins agitée et me calai à une chaise contre le mur, à côté d'un mec et en face d'un autre. Celui d'en face m'observait les bras croisés et l'autre à côté dormait profondément sur la table. Au bout d'une minute, l'ovation s'arrêta et le vacarme brouillon reprit. Je me détendis et regardai le mec en face.
- Euh, salut
- Yo
OMG, il avait l'air normal
- Tiens, toi t'es pas du genre gueulard ?
- Non, faut bien de tout. Toi aussi, t'es différent.
- On est où là ?
Il eut un léger rictus.
- Laisse-moi deviner, t'es entré par effraction et tu t'es fait chopper, ou un truc du genre ?
Chaud, ça sentait le vécu
- Oui, on peut dire ça comme ça
Alors qu'il continuait de me regarder, j'observai un peu le reste du monde. Globalement, il y avait beaucoup de jeunes de 12-14 ans, quelques-uns de 16-17. Que des mecs. Je me redressai un peu pour chercher mieux, mais non, il n'y avait aucune fille. Est-ce que j'avais laissé pour mortes les deux seules des lieux ?
Je me rassis et me posai sur les coudes, en regardant ce qu'il y avait à bouffer. Classique : du pain, de la confiture, du lait et de l'eau. Je levai la tête, le mec me regardait toujours. Je répétai :
- On est où là ?
- CJ69, maison des orphelins handicapés et délinquants sociopathes en gros. Moi c'est Antoine
- Euh, Loïc, enchanté
Ok, j'étais juste dans un putain d'asile, j'avais aucun moyen de sortir d'ici, j'étais sans arme et y'avait aucune trace de Mélanie. Je demandai :
- Tu fais partie de quelle catégorie toi ?
- La moins intéressante, un délinquant. Enfin, c'est ce qu'on dit, moi j'ai rien fait.
- Bah si t'es là, c'est que t'as forcément fait quelque chose
- Je vois, toi aussi tu m'accuses ? (
Antoine se leva d'un coup, s'empara d'une fourchette et se jeta sur moi Il faisait mon âge mais était vraiment frêle. Il réussit à me faire tomber de la chaise mais je lui arrachai la fourchette des mains pour lui enfoncer dans la gorge. Je pris sa tête et lui brisai la nuque d'un coup sec.
Finalement, y'en avait pas un pour rattraper l'autre ici
Néanmoins j'étais conscient que ça allait vite dégénérer dans les têtes de tous les autres demeurés, donc je pris un pot de confiture et le lançai de manière random sur une table plus loin, avant de me jeter sous la table. Effet garanti, des hurlements se firent entendre et la bataille de bouffe commença
Je rampai donc sous chaque table, en évitant de me faire piétiner, et j'arrivai rapidement à l'entrée du réfectoire. J'ouvris la porte et la refermai aussitôt derrière moi. Je courus le long du couloir...
- ALLER ALON MANJER
Omg, une porte venait de s'ouvrir juste devant moi avec deux gamins autistes qui me regardaient. J'en pris un pour taper sur l'autre.
Je ne saisissais pas. Lorsque je m'étais fait choper, il y avait beaucoup plus de monde que ça, ils étaient plus vieux et il y avait pas que des mecs quoi
J'imaginai donc qu'il y avait plusieurs sectuers dans ce centre, à différents étages probablement. Mais pourquoi j'ai été inséré dans celui des gamins, aucune idée. Fallait que je retrouve Mélanie, on est entrés là pour s'éclater à deux quoi... Enfin je crois
A priori, tout était vide, il y avait aucune autre issue que le réfectoire. J'avais beau ouvrir toutes les portes, il s'agissait pour toutes de dortoirs blancs et vides. Je revins sur mes pas, en essayant d'entendre le vacarme de la cantine, mais j'entendais rien. Je m'approchai des portes, collai mon oreille...
Elles s'ouvrirent d'un seul coup, me projetant en arrière. Je raterris quelques mètres plus loin, complètement sonné. Je voyais plus rien, des tâches noires, jaunes, blanches défilaient avec excitation devant mes yeux. Mes oreilles bourdonnaient méchamment et je commençais à sentir des douleurs dans tous les muscles de mon corps, WTF
Je sentis quelqu'un me prendre par le col et me soulever avec une facilité assez effrayante, j'étais encore bien assommé mais je voyais la forme humaine qui se tenait devant moi.
- Que crois-tu que je sois ?
J'arrivais pas à répondre, et de toute façon j'en savais rien. D'après sa voix, c'était sûrement un mec d'au moins mon âge. Mon absence de réponse avait du l'irriter, puisqu'il me jeta contre un mur avant de me relever.
- Tu n'en as aucune idée, pas vrai ?
- Pas trop
Bien, mes cordes vocales s'en remettaient. Le mec me mis deux coups dans le bide avant de m'envoyer traverser la porte d'un dortoir. Je le sentis s'approcher, je le sentis se baisser, je sentis même son souffle sur mon oreille.
- Ouvre-les yeux, merde !
J'eus soudain la sensation que je pouvais voir, je clignai des yeux.
J'avais retrouvé la vision, mais y'avait rien. Personne. J'étais bien couché au beau milieu du dortoir, mais aucune trace du mec. Je me levai brusquement et fonçai dans le réfectoire.
Un gros massacre, certains s'étaient planqués sous les tables sans bruit, alors que d'autre gisaient simplement sur le sol, la bave aux lèvres. Je savais pas ce qui se passait, ça commençait à me souler
Je traversai le réfectoire et ouvrit la porte à l'opposé. J'arrivai dans une sorte de SAS, qui se referma derrière moi quand j'y entrai.
J'étais mal, fallait que je retrouve Mélanie au plus vite
Bonne lecture
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- OMG REVEY TOA C LHEUR D...
Voyez-vous cela, mon subconscient venait de me faire assomer ce gueulard alors que j'étais encore à moitié endormi, c'est fou ça
J'ouvris les yeux et me redressai. La lumière artificielle blanche m'aveuglait pas mal mais j'évaluai la taille de la salle à environ 5 mètres carré. Plusieurs lits superposés, c'était un dortoir. Je baissai la tête pour regarder qui j'avais défoncé, et remarquai en même temps que j'avais plus rien sur moi : portable, sac, armes... Rien
Je chopai par le col le petit qui me hurlait dans les oreilles quelques secondes plus tôt.
- Qu'est-ce que je fous là merdeux ?
- JEN C RIEN MER VIEN C LHEUR JE TE D...
Coup de boule, nez fracturé, gosse assommé, oreilles sauvées. Pourquoi tous les gamins sont obligés de crier tout le temps sérieux ?
Bref, je me levai, m'étirai un peu et ouvrit la porte du dortoir. Y'avait un long couloir, plein de portes, aucune fenêtre. Aucun accès vers l'extérieur, juste de la lumière artificielle et une ventilation au plafond, soit je suis dans un camp de concentration soit on est sous terre. Je traversai le couloir d'un pas rapide et ouvrit la grande porte à l'extrémité.
Bim, la salle gigantesque de l'autre fois, où je me suis fait submerger par les fous furieux. Pour l'anecdote, tout ce dont je me souvenais est d'avoir buté trois ou quatre de ces mecs, avant d'être enseveli et piétiné. Je savais pas pourquoi j'étais là, dépouillé mais vivant.
Il s'agissait en fait d'un grand réfectoire, une cantine quoi, qui sentait le petit dej' à plein nez. Lorsque les autres me virent entrer, ils se tournèrent tous vers moi et un silence total s'installa
- CER LE NOUVO
- AKEUILLER LE MER FRAIRE
Tout le monde s'était mis debout pour me regarder en applaudissant comme des pauvres zombies, je m'avançais entre les tables en essayant d'éviter les regards et de me trouver une place. Apparemment, j'étais officiellement "des leurs", soit, jouons le jeu pour l'instant
Je remarquai une table moins agitée et me calai à une chaise contre le mur, à côté d'un mec et en face d'un autre. Celui d'en face m'observait les bras croisés et l'autre à côté dormait profondément sur la table. Au bout d'une minute, l'ovation s'arrêta et le vacarme brouillon reprit. Je me détendis et regardai le mec en face.
- Euh, salut
- Yo
OMG, il avait l'air normal
- Tiens, toi t'es pas du genre gueulard ?
- Non, faut bien de tout. Toi aussi, t'es différent.
- On est où là ?
Il eut un léger rictus.
- Laisse-moi deviner, t'es entré par effraction et tu t'es fait chopper, ou un truc du genre ?
Chaud, ça sentait le vécu
- Oui, on peut dire ça comme ça
Alors qu'il continuait de me regarder, j'observai un peu le reste du monde. Globalement, il y avait beaucoup de jeunes de 12-14 ans, quelques-uns de 16-17. Que des mecs. Je me redressai un peu pour chercher mieux, mais non, il n'y avait aucune fille. Est-ce que j'avais laissé pour mortes les deux seules des lieux ?
Je me rassis et me posai sur les coudes, en regardant ce qu'il y avait à bouffer. Classique : du pain, de la confiture, du lait et de l'eau. Je levai la tête, le mec me regardait toujours. Je répétai :
- On est où là ?
- CJ69, maison des orphelins handicapés et délinquants sociopathes en gros. Moi c'est Antoine
- Euh, Loïc, enchanté
Ok, j'étais juste dans un putain d'asile, j'avais aucun moyen de sortir d'ici, j'étais sans arme et y'avait aucune trace de Mélanie. Je demandai :
- Tu fais partie de quelle catégorie toi ?
- La moins intéressante, un délinquant. Enfin, c'est ce qu'on dit, moi j'ai rien fait.
- Bah si t'es là, c'est que t'as forcément fait quelque chose
- Je vois, toi aussi tu m'accuses ? (
Antoine se leva d'un coup, s'empara d'une fourchette et se jeta sur moi Il faisait mon âge mais était vraiment frêle. Il réussit à me faire tomber de la chaise mais je lui arrachai la fourchette des mains pour lui enfoncer dans la gorge. Je pris sa tête et lui brisai la nuque d'un coup sec.
Finalement, y'en avait pas un pour rattraper l'autre ici
Néanmoins j'étais conscient que ça allait vite dégénérer dans les têtes de tous les autres demeurés, donc je pris un pot de confiture et le lançai de manière random sur une table plus loin, avant de me jeter sous la table. Effet garanti, des hurlements se firent entendre et la bataille de bouffe commença
Je rampai donc sous chaque table, en évitant de me faire piétiner, et j'arrivai rapidement à l'entrée du réfectoire. J'ouvris la porte et la refermai aussitôt derrière moi. Je courus le long du couloir...
- ALLER ALON MANJER
Omg, une porte venait de s'ouvrir juste devant moi avec deux gamins autistes qui me regardaient. J'en pris un pour taper sur l'autre.
Je ne saisissais pas. Lorsque je m'étais fait choper, il y avait beaucoup plus de monde que ça, ils étaient plus vieux et il y avait pas que des mecs quoi
J'imaginai donc qu'il y avait plusieurs sectuers dans ce centre, à différents étages probablement. Mais pourquoi j'ai été inséré dans celui des gamins, aucune idée. Fallait que je retrouve Mélanie, on est entrés là pour s'éclater à deux quoi... Enfin je crois
A priori, tout était vide, il y avait aucune autre issue que le réfectoire. J'avais beau ouvrir toutes les portes, il s'agissait pour toutes de dortoirs blancs et vides. Je revins sur mes pas, en essayant d'entendre le vacarme de la cantine, mais j'entendais rien. Je m'approchai des portes, collai mon oreille...
Elles s'ouvrirent d'un seul coup, me projetant en arrière. Je raterris quelques mètres plus loin, complètement sonné. Je voyais plus rien, des tâches noires, jaunes, blanches défilaient avec excitation devant mes yeux. Mes oreilles bourdonnaient méchamment et je commençais à sentir des douleurs dans tous les muscles de mon corps, WTF
Je sentis quelqu'un me prendre par le col et me soulever avec une facilité assez effrayante, j'étais encore bien assommé mais je voyais la forme humaine qui se tenait devant moi.
- Que crois-tu que je sois ?
J'arrivais pas à répondre, et de toute façon j'en savais rien. D'après sa voix, c'était sûrement un mec d'au moins mon âge. Mon absence de réponse avait du l'irriter, puisqu'il me jeta contre un mur avant de me relever.
- Tu n'en as aucune idée, pas vrai ?
- Pas trop
Bien, mes cordes vocales s'en remettaient. Le mec me mis deux coups dans le bide avant de m'envoyer traverser la porte d'un dortoir. Je le sentis s'approcher, je le sentis se baisser, je sentis même son souffle sur mon oreille.
- Ouvre-les yeux, merde !
J'eus soudain la sensation que je pouvais voir, je clignai des yeux.
J'avais retrouvé la vision, mais y'avait rien. Personne. J'étais bien couché au beau milieu du dortoir, mais aucune trace du mec. Je me levai brusquement et fonçai dans le réfectoire.
Un gros massacre, certains s'étaient planqués sous les tables sans bruit, alors que d'autre gisaient simplement sur le sol, la bave aux lèvres. Je savais pas ce qui se passait, ça commençait à me souler
Je traversai le réfectoire et ouvrit la porte à l'opposé. J'arrivai dans une sorte de SAS, qui se referma derrière moi quand j'y entrai.
J'étais mal, fallait que je retrouve Mélanie au plus vite
17/03/12 à 19:36:53
Fic de dégénéré
Mais sweet
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