<h1>Noelfic</h1>

Le prix de l'honneur


Par : para-neuski

Genre : Action , Réaliste

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 11

Le tournant

Publié le 27/05/12 à 15:59:57 par para-neuski

A peine arrivé à Bagnac, je pris mes quartiers dans un hôtel, réquisitionné par le régiment en rase campagne. Etrangement, Cet hôtel, a peine gardé par une demi-compagnie, en pleine campagne, à la merci des partisans, me faisait peur … Un reste de la soirée du jour de l’an sans doute … toujours est-il que mon supérieur direct, le capitaine Strasser, avait complètement disjoncté la semaine précédente, s’enfermant dans sa chambre et tirant a vue sur tout ce qui passait par là, SS, civils, tout … Finalement, Diekmann l’a envoyé dans un « centre spécialisé » à Berlin (qui n’était autre qu’une antenne de l’Aktion T-4, car les médecins l’ont directement pris pour un fou) … Je m’attendais à prendre sa place au commandement de la IIIe Compagnie, mais au lieu de cela, Diekmann choisit le chef de la Ière Section, Otto Kahn, qu’il promut au rang de SS-Hauptsturmführer … Je compris alors que mon éternelle chance regardait ailleurs à ce moment-là …
Malgré cela, je devins ordonnance personnelle d’Otto Kahn, son … homme a tout faire en quelque sorte, tout en conservant mon rôle au sein de la IIe Section, en prenant également la Ière Section, qui était la section de reconnaissance. Bien sûr, cette « promotion interne » s’accompagnait d’une réelle promotion, car l’Untersturmführer qui vous parle depuis décembre 1943 est devenu SS-Obersturmführer le 15 mai 1944. Pour fêter ces promotions, Diekmann invita tous les officiers du bataillon à faire « la tournée des troquets » … En fait, la France lui était bien plus monté à la tête qu’a moi … Finalement, la soirée se passait bien, C’était la ripaille façon Teutonne dans tous les cafés de Bagnac …
Diekmann semblait en connaitre un certain nombre, mais celui qu’il appréciait le plus était tenu par un certain Xavier … La bière pas chère, le vin bon marché, ambiance sympathique, c’était ça que j’appréciais en France … Au début, j’étais le seul à ne pas boire … j’avais constamment ma main sur mon pistolet, au cas où … Après tout, dix officiers SS morts saouls dans un café, c’est une aubaine pour les terroristes et les partisans ! Après tout, ce n’était rien, et je me laissais rapidement aller dans les bras de l’alcool.
Le dernier café ou nous sommes allés était tenu par un certain Noel Joyeux, un commerçant de la région … La seule différence avec celui de Xavier était la variété de la carte … Si Xavier offrait un choix considérable, Joyeux n’était qu’un comptoir d’absinthe …

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