Le prix de l'honneur
Par : para-neuski
Genre : Action , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Sonderatkion Lyon
Publié le 07/03/12 à 19:58:16 par para-neuski
Le matin de la Sonderaktion, je me levais tôt. Vu que j’avais encore le temps, je décidais d’aller me promener en ville. Hausser aussi était réveillé, et décida de m’accompagner, pour me servir d’escorte, et entre nous, il me devait bien cela ! Au moment où nous arrivions à proximité de la place Bellecour, il m’annonça que son oncle, l’Obergruppenführer avait décidé de me faire remettre la Croix de Chevalier de la Croix de Fer. Sur le moment, j’oscillais entre une intense volonté de le remercier et une volonté irrépressible de lui casser la gueule. Ceci dit, il confirmait ma première impression … Hausser est vraiment un petit con ! Essayer d’interférer dans la carrière, tout ça parce que je lui ai « sauvé la vie », alors que si j’avais sauvé celle de Aue, j’aurais eu l’impression de sauver une famille, mais celui-ci ne s’est jamais mis dans une situation qui aurait nécessité mon intervention. Au moment où nous passions devant le pendu de la veille, Hausser poussa un cri. En effet, sur le pendu se trouvait un écriteau écrit en allemand avec écrit :
« Allemands, bientôt ce sera votre tour !
MNR »
Nous rentrâmes assez rapidement au QG de la Gestapo, qui était juste à côté d’un hôtel plutôt confortable ou je logeais mes hommes, aux frais du MNR. Quand je demandais des informations à Barbie sur le MNR, il me regarda droit dans les yeux, mais ne me dit rien. Son regard me glaça le sang. Puis, quand il ouvrit la bouche, ses paroles me glacèrent également le sang :
- Le MNR ? Ce n’est rien de plus que ce qui me force a toujours être accompagné d’une demi-compagnie de SS quand je sors en uniforme. Le Mouvement Nationaliste de Résistance a une certaine tendance à nous mettre des bâtons dans les roues et à assassiner mes meilleurs officiers. C’est chez eux qu’on a pris les otages pour l’action d’aujourd’hui. Pourquoi cette question, Untersturmführer ?
- Le MNR nous menace de nous mettre à la place du pendu d’hier …
- Et ils en seraient capables ! répondit Barbie. Je ne serais même pas étonné qu’ils soient au courant de l’Aktion et qu’ils comptent intervenir …
En effet, ses prédictions se révélèrent vraies … A l’heure de l’Aktion, je fis un rapide briefing avec mes hommes, et je leur expliquais la nécessité de cacher une MP40 ou une MP44 sous leur manteau. Au moment de nous mettre en place, Hausser devenait nerveux. Il avait peur que le MNR s’en mêle. A ce moment, je me dis que j’avais bien fait de demander un escadron de Waffen-SS d’une nouvelle division créée, la Götz Von Berlichingen, ou quelque chose comme ça. Ces hommes se déployèrent sur les toits sans que les civils ne s’en rendent compte, afin de maximiser l’effet de surprise. Quand Hausser crût voir le reflet d’un pistolet dans la foule, il se mit à courir vers un jeune homme, mais avant même qu’il soit arrivé à sa hauteur, l’homme s’enfuit en courant, très vite, et Hausser le perdit dans cette foule. Au bout de cinq minutes, alors que des hommes de Barbie ramenaient le jeune homme, je décidais de l’inclure dans les otages, afin de pouvoir assouvir ma soif de meurtre qui commençait déjà à monter en moi. Quand Bauther, l’adjoint de Barbie mena devant le peloton les otages, je compris que cette journée ne serait pas une journée comme les autres. Les regards des otages me donnait envie de les abattre sur place. On aurait dit de vrais chiens battus. Bauther prononça sont petit discours, auquel je ne compris rien, tellement j’étais occupé à vérifier la vitesse de chargement de ma MG42, gentiment cachée sous mon manteau. Hausser semblait vraiment nerveux. Je craignais qu’à chaque instant il ouvre le feu avec sa carabine sur la foule, ce qui aurait tué le plan de répression de Barbie. Finalement, quand Bauther eut fini son petit discours, il se tourna vers moi et me fit la passe d’armes, avec le fameux sabre. Tandis que je tendais le bras, la foule commençait à crier, à se révolter, alors je précipitais les choses. Quand j’abatis le bras, les cinq otages tombèrent comme des masses. Alors qu’une mère en larmes se jeta sur le corps de son fils (ou de son mari, je n’en avais aucune idée et je m’en foutais), le sadisme me prit, je sortis mon Luger, demandais à Hausser et König de me tenir la mère plaquée contre le mur, et je lui logeais une belle balle en plein entre les yeux. A cet exact moment, les hommes de Bauther emmenaient la seconde fournée de prisonniers. La seconde fournée se passait correctement, et au moment où nous nous placions face à la foule, je reçus un fruit (un navet peut-être ?) en pleine tête. A ce moment, et malgré la pluie, je retirais mon manteau, laissant voir ma MG42 chargée et prête à tirer. Alors que mon peloton m’imitait, les tireurs postés sur les toits ouvrirent le feu. Les hurlements de terreur se firent plus denses encore quand des civils sortirent des mitraillettes et se mirent à nous tirer dessus. Comme quoi, Barbie avait raté sa vocation, il aurait dû être devin. Totalement libérés de la contrainte des dommages collatéraux sur les civils, nous ouvrîmes le feu à notre tour. A chaque détonation de ma mitrailleuse, je sentais tous les poils de mon corps se dresser à l’envers, et chaque douille qui cognait contre le sol me procurait le plaisir de savoir qu’elle avait atteint sa cible. Des gerbes de sang, des morceaux de chair qui volent, voilà un massacre qui me remonta le moral ! Rien que le fait de penser au corps sanglant de Maria, tombée une semaine plus tôt sous les balles de la Résistance, je devenais comme fou. Alors que tous les civils étaient couchés à terre, soit morts, soit faignant la mort, je continuais à tirer sur les corps. Bauther, qui m’était en fait inférieur hiérarchiquement, me flanqua un fusil dans les mains et m’ordonna d’aller donner le coup de grâce aux blessés. Je pris le fusil par le canon et je l’envoyais valser contre le mur, en dégainant mon Luger. Tandis que je marchais sur les cadavres, j’entendais la voix de Maria, à l’hôpital après Koursk, qui me disait : « comment pouvez-vous tuer des civils ainsi ? » Je me souviens parfaitement de ma réponse : « Nous sommes des SS, pas de distinction ! »
Étrangement, je commençais à regretter d’avoir répondu ainsi, au milieu de tous ces cadavres. Plutôt que de faire le travail à la main, je demandais donc à Pauler, qui avait pris son lance-flammes, de griller les corps. Pendant que Pauler faisait son sale boulot, je demandais à un Panzer de venir et d’écraser les corps. Pour finir, Barbie fit sortir la moitié des détenus de Montluc pour jeter les corps dans le Rhône. Après ce bref massacre, je décidais de prendre un congé de quelques semaines, et de l’offrir aussi à mes hommes.
« Allemands, bientôt ce sera votre tour !
MNR »
Nous rentrâmes assez rapidement au QG de la Gestapo, qui était juste à côté d’un hôtel plutôt confortable ou je logeais mes hommes, aux frais du MNR. Quand je demandais des informations à Barbie sur le MNR, il me regarda droit dans les yeux, mais ne me dit rien. Son regard me glaça le sang. Puis, quand il ouvrit la bouche, ses paroles me glacèrent également le sang :
- Le MNR ? Ce n’est rien de plus que ce qui me force a toujours être accompagné d’une demi-compagnie de SS quand je sors en uniforme. Le Mouvement Nationaliste de Résistance a une certaine tendance à nous mettre des bâtons dans les roues et à assassiner mes meilleurs officiers. C’est chez eux qu’on a pris les otages pour l’action d’aujourd’hui. Pourquoi cette question, Untersturmführer ?
- Le MNR nous menace de nous mettre à la place du pendu d’hier …
- Et ils en seraient capables ! répondit Barbie. Je ne serais même pas étonné qu’ils soient au courant de l’Aktion et qu’ils comptent intervenir …
En effet, ses prédictions se révélèrent vraies … A l’heure de l’Aktion, je fis un rapide briefing avec mes hommes, et je leur expliquais la nécessité de cacher une MP40 ou une MP44 sous leur manteau. Au moment de nous mettre en place, Hausser devenait nerveux. Il avait peur que le MNR s’en mêle. A ce moment, je me dis que j’avais bien fait de demander un escadron de Waffen-SS d’une nouvelle division créée, la Götz Von Berlichingen, ou quelque chose comme ça. Ces hommes se déployèrent sur les toits sans que les civils ne s’en rendent compte, afin de maximiser l’effet de surprise. Quand Hausser crût voir le reflet d’un pistolet dans la foule, il se mit à courir vers un jeune homme, mais avant même qu’il soit arrivé à sa hauteur, l’homme s’enfuit en courant, très vite, et Hausser le perdit dans cette foule. Au bout de cinq minutes, alors que des hommes de Barbie ramenaient le jeune homme, je décidais de l’inclure dans les otages, afin de pouvoir assouvir ma soif de meurtre qui commençait déjà à monter en moi. Quand Bauther, l’adjoint de Barbie mena devant le peloton les otages, je compris que cette journée ne serait pas une journée comme les autres. Les regards des otages me donnait envie de les abattre sur place. On aurait dit de vrais chiens battus. Bauther prononça sont petit discours, auquel je ne compris rien, tellement j’étais occupé à vérifier la vitesse de chargement de ma MG42, gentiment cachée sous mon manteau. Hausser semblait vraiment nerveux. Je craignais qu’à chaque instant il ouvre le feu avec sa carabine sur la foule, ce qui aurait tué le plan de répression de Barbie. Finalement, quand Bauther eut fini son petit discours, il se tourna vers moi et me fit la passe d’armes, avec le fameux sabre. Tandis que je tendais le bras, la foule commençait à crier, à se révolter, alors je précipitais les choses. Quand j’abatis le bras, les cinq otages tombèrent comme des masses. Alors qu’une mère en larmes se jeta sur le corps de son fils (ou de son mari, je n’en avais aucune idée et je m’en foutais), le sadisme me prit, je sortis mon Luger, demandais à Hausser et König de me tenir la mère plaquée contre le mur, et je lui logeais une belle balle en plein entre les yeux. A cet exact moment, les hommes de Bauther emmenaient la seconde fournée de prisonniers. La seconde fournée se passait correctement, et au moment où nous nous placions face à la foule, je reçus un fruit (un navet peut-être ?) en pleine tête. A ce moment, et malgré la pluie, je retirais mon manteau, laissant voir ma MG42 chargée et prête à tirer. Alors que mon peloton m’imitait, les tireurs postés sur les toits ouvrirent le feu. Les hurlements de terreur se firent plus denses encore quand des civils sortirent des mitraillettes et se mirent à nous tirer dessus. Comme quoi, Barbie avait raté sa vocation, il aurait dû être devin. Totalement libérés de la contrainte des dommages collatéraux sur les civils, nous ouvrîmes le feu à notre tour. A chaque détonation de ma mitrailleuse, je sentais tous les poils de mon corps se dresser à l’envers, et chaque douille qui cognait contre le sol me procurait le plaisir de savoir qu’elle avait atteint sa cible. Des gerbes de sang, des morceaux de chair qui volent, voilà un massacre qui me remonta le moral ! Rien que le fait de penser au corps sanglant de Maria, tombée une semaine plus tôt sous les balles de la Résistance, je devenais comme fou. Alors que tous les civils étaient couchés à terre, soit morts, soit faignant la mort, je continuais à tirer sur les corps. Bauther, qui m’était en fait inférieur hiérarchiquement, me flanqua un fusil dans les mains et m’ordonna d’aller donner le coup de grâce aux blessés. Je pris le fusil par le canon et je l’envoyais valser contre le mur, en dégainant mon Luger. Tandis que je marchais sur les cadavres, j’entendais la voix de Maria, à l’hôpital après Koursk, qui me disait : « comment pouvez-vous tuer des civils ainsi ? » Je me souviens parfaitement de ma réponse : « Nous sommes des SS, pas de distinction ! »
Étrangement, je commençais à regretter d’avoir répondu ainsi, au milieu de tous ces cadavres. Plutôt que de faire le travail à la main, je demandais donc à Pauler, qui avait pris son lance-flammes, de griller les corps. Pendant que Pauler faisait son sale boulot, je demandais à un Panzer de venir et d’écraser les corps. Pour finir, Barbie fit sortir la moitié des détenus de Montluc pour jeter les corps dans le Rhône. Après ce bref massacre, je décidais de prendre un congé de quelques semaines, et de l’offrir aussi à mes hommes.
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