Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

enfermé dans la cave de ma cousine


Par : boxxy
Genre : Sayks
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5 : 5


Publié le 18/03/2012 à 18:08:28 par boxxy

5.
Finalement, après que ma conscience eus torturé mon esprit quelques heures durant en retournant mes neurones avec des questions culpabilisantes et sans réponse, je m'endormi. Malgré la position des plus inconfortable dans laquelle je me trouvais, je réussi à sommeiller un certain temps.
Lorsque je me réveillai, Jessica avait changé de posture pour en adopter la suivante: Sa tête reposait sur ma cuisse gauche utilisée en guise de cousin, et le long de son corps était allongé sur le par-terre. Ses mains étaient jointes et son regard vide fixait le plafond. Son expression faciale me laissait penser que l'évènement de cette nuit ne l'avait pas laissée indifférente. Je n'osai lui adresser la parole. Comme si elle avait lu dans mes pensées, elle me dit soudainement:
"Ah tiens, t'es réveillé?"
Je lui répondit en bafouant:
"euh...Ouai, t'as bien dormi?"
Ma question était d'une stupidité aberrante vu l'ampleur des circonstances, mais ce fut la première chose qui me vint à l'esprit afin de combler ma gêne qui commençait à devenir palpable.
"j'ai pas dormi" Me dit-elle.
A ces mots, je crus que j'allais faire un arrêt cardiaque. Elle savait. Elle savait que je savais. Mais on ne se disais rien.
A ce niveau là, ce n'était même plus de l'embarras que j'éprouvais, mais plutôt une innommable honte qu'un homme pourrait ressentir au moment où son paternel le surprendrais copulant avec sa propre épouse.
Mes membres tremblaient. Prenant mon courage à deux mains, je lui rétorquai:
"Tu veux dire... Pas dormi du tout?"
Elle tourna sa tête vers moi
"Je suis habitué à de plus confortables matelas" Dit-elle
Sa petite touche d'humour et son léger sourire qu'elle m'avait adressé en prononçant sa phrase firent redescendre la pression régnante en moi qui eut fait vieillir mon coeur d'au moins dix années. Néanmoins, elle me paraissait pâle. Sans attendre de réponse, elle continua en disant:
"Je me sens pas bien... j'ai mal à la tête et j'ai l'impression d'être faible"
Je ne pus retenir mon soulagement qu'avait provoqué sa réponse. Ainsi son malaise ne provenait pas de moi, mais du manque d'eau qui commençait à se faire ressentir par son organisme. Il est vrai que cela faisait environ onze heures que nous étions pris au piège dans ce trou à rats. Pour ma part, excepté un léger mal de tête, je ne ressentais pas encore vraiment les effets secondaires de la déshydratation.
Je me souciais de l'état de santé de ma cousine. Je ne voulais pas qu'elle souffre par ma faute, mais que pouvais-je y faire? Il fallait trouver un moyen de lui procurer une source d'eau, et le plus tôt aurait été le mieux. Mais Réfléchir avec cette bouteille d'eau impure qui me narguait depuis l'autre bout de la pièce revenait un peu à essayer de se concentrer sur une interrogation de mathématiques alors qu'une fanfare d'accordéonistes belges jouent à dix centimètres de vos oreilles.
Ah cette bouteille...Si j'avais eu de l'énergie à gaspiller elle aurait passé un sale quart d'heure celle-ci...Attendez...Et bien la voilà ma solution! Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais fier de moi-même et de mon idée. J'avais trouvé le moyen de me rattraper envers Jessica et cette pensée eut le mérite de dessiner un sourire sur mon visage.
La force que m'avait redonné mon invention lumineuse me laissa même échapper cette petite pointe d'humour:
"Jessica, ce soir, tu boiras le meilleur un an d'âge de ta vie"


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