<h1>Noelfic</h1>

La vie d'une classe de seconde.


Par : WhatCanIDo

Genre : Action

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 26

Publié le 17/05/12 à 22:52:51 par WhatCanIDo

Gaël.
Et tous les élèves fixèrent leurs yeux sur la poignée qui s'actionnait, doucement..
Un surveillant du lycée apparu alors à nous, soulagés. Le pion prit la parole, sans bouger, l'air un peu embarrassé :

- Bonjour monsieur Gilbert, je vous ramène Samy..

Il y eut des soupirs signes de dégoût dans la classe et l'on vit le wesh entrer en cours, tête basse, abattu, à la mine pas très chaleureuse. Il s'assit sur sa chaise sans dire un mot.
Puis, le prof reprit le cours, lui aussi pressé que la sonnerie retentisse.
Samy était à côté de Kevin, qui flippait comme un porc que son voisin s'attaque à lui. J'entendis le geek lui parler :

- Ils ont fait quoi de ton flingue ?
- Dans le cul de ta mère sale fils de p*te, wesh.
- Vas-y parle correct mec, je t'ai rien fait.

Dans un élan de précipitation, la racaille se leva de son bureau et adressa un coup de boule à Kevin qui s'écroula net. Encore un pauvre innocent de blessé. Ca commençait à bien faire, et là, s'en fut de trop pour Pilou, d'habitude calme, qui piqua une crise, se levant brusquement à son tour.

Pierre-Louis.
Bon c'est Kevin, je l'aime pas, personne ne l'aime, c'est un geek qui pense qu'à sa gueule, et peut-importe ce qu'il lui a dit c'est pas une raison pour le défoncer, le pauvre. Et moi ce Samy me fait pas peur. De plus, on a du lui retiré son arme à l'infirmerie, je n'ai rien à craindre, je fais deux têtes de plus que lui.
D'habitude j'ai un tempérament baba-cool et fainéant, mais là on peut pas laisser faire ça.
Alors je referme mon cahier de cours, me lève en faisant du bruit et m'approche de la racaille.

- Qu'est-ce tu me veux toi wesh ?
- Alors, quand t'as un mec plus grand que toi en face, tu frappes pas hein ? T'as pas les couilles ? Tu t'es déjà fait victimiser par trois filles de la classe, ça te suffit pas ?

Piqué au vif, Samy réagit dans une colère profonde, rien ne pouvait maintenant l'arrêter. Rapidement il cria encore plus fort qu'un chanteur de metal et me tabassa de toutes ses forces avec ses poings dans le torse. Je ne sentis pas grand chose et le prof était spectateur de la scène, il s'en foutait. Je soulevai subitement une chaise et la balançai en pleine tête à l'autre, furax. Mais Samy riposta à son tour, en fouillant très rapidement dans sa trousse pour en sortir une paire de ciseaux, ce qui me laissa sans voix.
Il me les colla à la gorge et exerça une attitude de chantage, comme à son habitude :

- Y'en a un qui bouge, je le plante, c'est clair ?
Tenant à ma vie, j'hurlai :
- Ecoutez-le ! Ecoutez-le ! Faites ce qu'il vous dit !

Et les autres firent des têtes d'enterrement, tous blancs, ne sachant que faire, que penser, que dire. Il ne fallait pas être rebelle, ni se révolter. Même si on est dans une période de la vie fragile qu'est l'adolescence, on doit savoir contrôler son humeur et ses sentiments, même si on a envie de tout démolir autour de soit. J'espère qu'ils vont écouter ce qu'il leur dit. Je sais que Samy n'hésiterait pas à m'enfoncer ces ciseaux dans le cou..

Mais très vite, cela ne se passa pas comme prévu pour le wesh.
Rachel se leva de sa chaise, d'un calme hallucinant, prit le compas qui se trouvait dans sa trousse et le balança comme ça, au tir au jugé, sans même avoir prit le temps de viser sa cible.
Le projectile vint mourir en plein dans l'oeil de Samy, crevé sur le coup, sûrement.
La racaille hurla à la mort ayant presque perdu la vue. Son bourreau, Rachel, se rassit, toujours sûre d'elle, et prit la parole :

- Ne me sous-estimez, je suis une fille certes, et qui a sauvé Pierre-Louis ? C'est moi. Laissons-le mourir ici, il ne mérite pas plus cette enflure. Pilou, fouille-le.

J'exécutai les ordres de Rachel et vidai les poches du jean de Samy. J'y trouvai son portable.

- Donne-le moi, dit-elle.
- Tu vas faire quoi ?
- Tu verras..

Je lui donnai le téléphone et elle s'empressa d'envoyer un texto à Ibrahim, le chef de la bande des wesh. Quelques secondes plus tard, elle referma le portable et me regarda :

- C'est bon j'ai dit à son Ibrahim que le rendez-vous de ce soir était annulé. Il m'a répondit d'un simple "ok". Je lui ai aussi dit de prévenir les autres de ne pas venir. Mais sachez que je n'ai fait que retarder l'échéance. Cette baston arrivera bien un jour, et ces armes débarqueront bien un jour ici..
Soudain Gilbert, on l'avait oublié lui, s'illustra en frappant des mains.

- Bravo, bravo, vous avez su contenir sa rage. Vous avez su manquer cinq minutes de maths aussi, du grand art. En attendant il reste dix minutes de cours et vous avez rendu le fils du préfet à moitié aveugle, bonne chance pour votre futur procés où vous aurez les meilleurs avocats de la région contre vous, mademoiselle Rachel.
- Vous ne témoignerez pas en ma faveur ? Il a quand même menacé Pierre-Louis avec des ciseaux si je puis me permettre.
- Il faudrait déjà que vous surviviez..
- Survivre à quoi ?
- Vous verrez. Bon en attendant il reste cinq minutes de cours, alors au boulot les affreux.

En ville - Juliette.
Je l'ai niqué en beauté ce Jean. Prétentieux à se prendre pour le beau gosse de la classe celui-là. Un petit baiser et ça suffit pour l'énerver, hihi. Maintenant il a abandonné son amoureuse de l'hôpital et il me cherche partout en ville, mais c'est con. Il ne me trouvera jamais. Et je compte bien faire mumuse avec son téléphone. Fouillons ses contacts tiens.. Oh ! Elodie ! Insultons-là, rien de tel pour détruire leur relation.
De toute façon il n'est pas prêt de me retrouver, seule dans l'appart de mes parents. Et comme je suis une fille, je peux me faire passer pour une victime.
En tout cas, ce Jean n'est pas au bout de ses surprises..

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