La vie d'une classe de seconde.
Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 24
Publié le 17/05/12 à 22:52:00 par WhatCanIDo
Gaël.
Cinq minutes. Cinq minutes de recherches abondantes, où même Hugo s'est bougé le cul pour chercher Elodie, ou même Grégory a fermé sa putain de grande gueule, où on a emmené Samy à l'infirmerie, où Jean a sué comme un porc pour retrouver sa bien-aimée, où Kevin n'a pas parlé de sa PS3 et où toute la classe s'est mobilisée. Vainement, on a vraiment rien trouvé à part l'emballage du paquet de Pépito d'Hugro. En conclusion, on peut donc dire qu'Elodie s'est carrément enfuie du lycée, complètement prise de panique et sous le coup de l'émotion.
Après avoir fouillé pour rien l'établissement, nous retournons dépités vers Laulet. Noé prit la parole, comme si il se sentait responsable de cette tragédie :
- Monsieur, désolé, mais on a tout essayé. Elle n'est pas dans le lycée, c'est comme ça. Et avec tout le respect que j'ai pour vous, on doit quand même la retrouver, elle est peut-être en danger à l'heure qu'il est..
- De toute façon, vous avez quoi après ?
- Anglais pourquoi ?
- Le prof est en stage, vous n'avez pas cours.. Vous savez ce qu'il vous reste à faire bande de petits merdeux..
Ainsi, l'heure suivante, à part Kevin qui était rentré chez lui jouer à Call of', toute la classe s'unit. Oui, c'est plus la même quand il n'y a plus Samy, l'ambiance s'améliore déjà..
On s'était donné un point de rendez-vous, où l'on se rendait toutes les dix minutes pour voir où l'on en était.. On se mit en groupe, j'étais donc avec Jean, Seb, Noé et Pilou. Et c'est ce dernier qui aperçut le premier la chose, l'horreur.
Pierre-Louis.
" Putain, c'est pas possible, ça peut pas être elle.. Je vis une route, avec un corps allongée, inconscient. C'était une fille, à coup sûr. Je voyais au long ses longs cheveux pâlis par l'inquiétude. Après m'être approché de quelques pas, je reconnus Elodie, couchée en plein milieu d'un passage piéton. Je pris son pouls avec suspense. Fort heureusement, je découvris qu'elle vivait encore. Et le dingue qui l'avait renversé ne s'était même pas arrêté, quel porc..
Deux minutes, une ambulance débarquait grâce à mon appel téléphonique, et deux élèves devaient l'accompagnaient, l'occasion de louper les cours.. Non je déconne. L'occasion de la réconforter pour qu'elle vive bien son réveil. Et ce furent Jean et Juliette de désignés.
En attendant, nous rentrions en classe pour une heure d'espagnol ainsi qu'une de maths. Putain la galère..
Pendant qu'ils se font chier en cours - Jean.
L'ambulance a fait vite. En cinq minutes, Elodie est déjà en lieu sûr en train de se faire soigner. En attendant, je suis assis comme un con dans une salle pauvre et triste, à côté de Juliette, seuls. Un médecin nous indique que l'on en a au moins pour deux heures de patience, minimum. Et là, je repensais un peu à tout. Au connard qui avait fait ça à Elodie, à Samy, au fait que je ne pourrai pas aider Noé ce soir, aux conséquences tragiques de notre fuite du cours d'histoire. Je réfléchissais calmement à ces sujets, sans y trouver la réponse.
Je décidai donc d'en parler avec Juliette, qui semblait une fille assez sérieuse et mature, jolie aussi. Mais pas autant qu'Elodie. Mais vous allez vite comprendre que la situation se compliqua petit à petit au fil de notre conversation.
- Juliette.
- Oui ?
- Même si on est encore sous le choc de cet incident, j'aimerais qu'on parle, tu sais de.. de Samy. Tu crois qu'il va être virer ?
- Je me suis clairement entretenue avec le principal du collège, et tu sais quoi ? Le père de Samy est le préfet de la ville, un vrai connard à ce qu'il paraît. Une vraie peau de vache. Et c'est pourquoi son fils ne pourra pas être virer du bahut. Tu comprends ?
- Ouais mais attends.. Il était en possession d'une arme et a quand même tiré sur une fille innocente, tu te rends compte ? Préfet ou pas son père, ce mec doit dégager d'ici.
- Ouais c'est vraiment une saloperie celui-là..
- En plus qu'il s'en prenne à Elodie, je comprends pas. Ca a l'air d'être une super nana. Jolie, sportive, intelligente, lui c'est tout l'opposé, une vraie merde.
Et à partir de ce moment-là, Juliette exerça une attitude de jalousie impressionante. Elle voyait bien que j'avais le coup de foudre pour Elodie, ça se voyait dans mes yeux bleus et luisants comme la lune. Mais Juliette n'est pas celle qu'on croit. Elle tient à sa réputation, ne veut pas jouer les seconds couteaux, et veut être populaire dans la classe. Alors, elle devient jalouse de sa camarade, malgré tout ce que Elodie peut endurer depuis quelques temps.
Et là, elle fit sa belle, posa sa main sur ma cuisse comme si de rien n'était, comme pour me faire oublier Elodie. Elle ne disait rien. Un large sourire, c'est tout. Ses approches se firent de plus en plus intimes, jusqu'au moment où..
Cinq minutes. Cinq minutes de recherches abondantes, où même Hugo s'est bougé le cul pour chercher Elodie, ou même Grégory a fermé sa putain de grande gueule, où on a emmené Samy à l'infirmerie, où Jean a sué comme un porc pour retrouver sa bien-aimée, où Kevin n'a pas parlé de sa PS3 et où toute la classe s'est mobilisée. Vainement, on a vraiment rien trouvé à part l'emballage du paquet de Pépito d'Hugro. En conclusion, on peut donc dire qu'Elodie s'est carrément enfuie du lycée, complètement prise de panique et sous le coup de l'émotion.
Après avoir fouillé pour rien l'établissement, nous retournons dépités vers Laulet. Noé prit la parole, comme si il se sentait responsable de cette tragédie :
- Monsieur, désolé, mais on a tout essayé. Elle n'est pas dans le lycée, c'est comme ça. Et avec tout le respect que j'ai pour vous, on doit quand même la retrouver, elle est peut-être en danger à l'heure qu'il est..
- De toute façon, vous avez quoi après ?
- Anglais pourquoi ?
- Le prof est en stage, vous n'avez pas cours.. Vous savez ce qu'il vous reste à faire bande de petits merdeux..
Ainsi, l'heure suivante, à part Kevin qui était rentré chez lui jouer à Call of', toute la classe s'unit. Oui, c'est plus la même quand il n'y a plus Samy, l'ambiance s'améliore déjà..
On s'était donné un point de rendez-vous, où l'on se rendait toutes les dix minutes pour voir où l'on en était.. On se mit en groupe, j'étais donc avec Jean, Seb, Noé et Pilou. Et c'est ce dernier qui aperçut le premier la chose, l'horreur.
Pierre-Louis.
" Putain, c'est pas possible, ça peut pas être elle.. Je vis une route, avec un corps allongée, inconscient. C'était une fille, à coup sûr. Je voyais au long ses longs cheveux pâlis par l'inquiétude. Après m'être approché de quelques pas, je reconnus Elodie, couchée en plein milieu d'un passage piéton. Je pris son pouls avec suspense. Fort heureusement, je découvris qu'elle vivait encore. Et le dingue qui l'avait renversé ne s'était même pas arrêté, quel porc..
Deux minutes, une ambulance débarquait grâce à mon appel téléphonique, et deux élèves devaient l'accompagnaient, l'occasion de louper les cours.. Non je déconne. L'occasion de la réconforter pour qu'elle vive bien son réveil. Et ce furent Jean et Juliette de désignés.
En attendant, nous rentrions en classe pour une heure d'espagnol ainsi qu'une de maths. Putain la galère..
Pendant qu'ils se font chier en cours - Jean.
L'ambulance a fait vite. En cinq minutes, Elodie est déjà en lieu sûr en train de se faire soigner. En attendant, je suis assis comme un con dans une salle pauvre et triste, à côté de Juliette, seuls. Un médecin nous indique que l'on en a au moins pour deux heures de patience, minimum. Et là, je repensais un peu à tout. Au connard qui avait fait ça à Elodie, à Samy, au fait que je ne pourrai pas aider Noé ce soir, aux conséquences tragiques de notre fuite du cours d'histoire. Je réfléchissais calmement à ces sujets, sans y trouver la réponse.
Je décidai donc d'en parler avec Juliette, qui semblait une fille assez sérieuse et mature, jolie aussi. Mais pas autant qu'Elodie. Mais vous allez vite comprendre que la situation se compliqua petit à petit au fil de notre conversation.
- Juliette.
- Oui ?
- Même si on est encore sous le choc de cet incident, j'aimerais qu'on parle, tu sais de.. de Samy. Tu crois qu'il va être virer ?
- Je me suis clairement entretenue avec le principal du collège, et tu sais quoi ? Le père de Samy est le préfet de la ville, un vrai connard à ce qu'il paraît. Une vraie peau de vache. Et c'est pourquoi son fils ne pourra pas être virer du bahut. Tu comprends ?
- Ouais mais attends.. Il était en possession d'une arme et a quand même tiré sur une fille innocente, tu te rends compte ? Préfet ou pas son père, ce mec doit dégager d'ici.
- Ouais c'est vraiment une saloperie celui-là..
- En plus qu'il s'en prenne à Elodie, je comprends pas. Ca a l'air d'être une super nana. Jolie, sportive, intelligente, lui c'est tout l'opposé, une vraie merde.
Et à partir de ce moment-là, Juliette exerça une attitude de jalousie impressionante. Elle voyait bien que j'avais le coup de foudre pour Elodie, ça se voyait dans mes yeux bleus et luisants comme la lune. Mais Juliette n'est pas celle qu'on croit. Elle tient à sa réputation, ne veut pas jouer les seconds couteaux, et veut être populaire dans la classe. Alors, elle devient jalouse de sa camarade, malgré tout ce que Elodie peut endurer depuis quelques temps.
Et là, elle fit sa belle, posa sa main sur ma cuisse comme si de rien n'était, comme pour me faire oublier Elodie. Elle ne disait rien. Un large sourire, c'est tout. Ses approches se firent de plus en plus intimes, jusqu'au moment où..
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