The Rain Song
Par : Pooncha
Genre : Sentimental , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 11
Kings and Queens.
Publié le 10/01/11 à 13:52:22 par Pooncha
Couché sur ma moquette, le bras gauche étendu sur une serviette tâchée de sang, je sanglote silencieusement en observant le plafond.
Ma gorge est nouée, j'émets quelques petits râles de temps à autre. Cette peur qui me tenaille l'estomac ne disparaît pas, est-elle dû à la mort où au simple fait que je viens de perdre Julie?
Mon instinct me pousse mécaniquement à me lever, et à avancer tant bien que mal vers le rez de chaussée.
Une fois en bas je soulève mon pseudo bandage et contemple mon bras ouvert.
Il est toujours impressionnant de voir à quel point une petite ouverture peut libérer une telle quantité de sang, le liquide rougeâtre a cessé de suinter mais l'effet est aussi étourdissant.
Je verse alors l'une des dernières larme que mon corps est en mesure de fournir. Pas pour moi... pour elle.
Dans le même temps j'attrape mon paquet de cigarettes, mes clefs et me dirige vers l'extérieur.
J'ouvre, sors et entreprend de fermer à clé. Puis, je m'assois sur les marches du perron et m'en allume une.
Soudain, une voix m'interpelle:
-Thomas?
Jimmy, en sueur se tient face à moi. Rapidement il s'approche et sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit me décoche une droite dans la gueule.
-Putain mais t'es con ou quoi?! hurle t-il.
Je sens une vive chaleur parcourir ma joue gauche, toute la colère que j'accumule explose alors d'un coup.
-Espèce de connard!
Je me rue sur lui et le renverse, nous glissons dans l'herbe mais ce dernier me retourne sur le dos afin de m'envoyer un deuxième coup, cette fois dirigé vers mon estomac.
J'encaisse et tente de lui placer un direct dans la mâchoire, qu'il esquive facilement.
Jimmy se saisit de mes poignets et me plaque à terre. Immobilisé, je cris de douleur:
-Mon bras!
Ce dernier refuse de me lâcher et finit par me dire:
-Putain pourquoi t'as fait ça?
Je sens une véritable détresse dans ses mots. Je m'arrête de bouger et craque littéralement.
-Elle m'a anéanti, elle l'a fait exprès... Je suis une merde! Jamais elle n'aurait fait ça sinon!
Jimmy se dégage et m'aide à me relever, nous sommes tout deux à genoux dans l'herbe, il s'assoit à côté de moi et passe son bras par dessus mon épaule.
-Ca va aller, je te promets ça va aller maintenant.
Je renifle un coup et le regarde.
-Je peux voir? me demande il.
Je détourne les yeux, il retourne alors mon bras et contemple les dégâts.
-Thomas on va aller aux urgences maintenant, c'est hors de question que tu restes ainsi.
Vous savez, avec des mots d'adolescent il est des choses qu'il paraît difficiles de rendre crédibles, ce n'est pas seulement le fait de dire que tous ces mots peuvent paraître faciles, mais parfois c'est juste comme une longue route qui n'en finit pas.
Je vois ces instants de ma vie défiler, je suis tel le spectateur, passif. Je ne contrôle rien du tout et chute lamentablement.
Retenez moi.
J'écarquille les yeux et contemple mon bras, protégé d'un bandage, des points de sutures ont été fraîchement posé.
Jimmy pose ses yeux sur moi:
-On va rentrer Thomas, il est très tard, il reprend son souffle, j'ai appelé ta mère ne t'inquiètes pas.
Je me lève , nous marchons silencieusement, je vois les couloirs blancs défiler jusqu'au hall d'entrée, les portes automatiques s'ouvrent, dehors la nuit est installée, les nuages ont fait place à un magnifique ciel étoilé.
Sans dire un mot Jimmy m'offre une cigarette, nous commençons à marcher en direction de ma maison, ce trajet passe trop vite, le temps de jeter mon mégot me voilà devant ma porte.
Je m'avance et sonne, ma mère apparaît, l'air grave, elle ne dit rien et m'invite à rentrer.
Je salue alors Jimmy avant de m'effacer, lentement je monte dans ma chambre et me couche sur mon lit, toujours habillé.
Parfois l'on fait ces choix auxquels l'on a longuement réfléchit et qui, paraissent insurmontables ou que l'on a peur de regretter à l'avenir.
La facilité c'est de fuir la vie, se battre, faire face à la réalité c'est un challenge en soit. Je suis confronté à des problèmes qui me paraissent impossibles à résoudre, d'autres diraient qu'il n'en est rien.
La vérité c'est qu'il est temps pour moi d'arrêter de me leurrer et d'ouvrir les yeux car, ça fait déjà bien longtemps que j'oublie de vivre.
Ma gorge est nouée, j'émets quelques petits râles de temps à autre. Cette peur qui me tenaille l'estomac ne disparaît pas, est-elle dû à la mort où au simple fait que je viens de perdre Julie?
Mon instinct me pousse mécaniquement à me lever, et à avancer tant bien que mal vers le rez de chaussée.
Une fois en bas je soulève mon pseudo bandage et contemple mon bras ouvert.
Il est toujours impressionnant de voir à quel point une petite ouverture peut libérer une telle quantité de sang, le liquide rougeâtre a cessé de suinter mais l'effet est aussi étourdissant.
Je verse alors l'une des dernières larme que mon corps est en mesure de fournir. Pas pour moi... pour elle.
Dans le même temps j'attrape mon paquet de cigarettes, mes clefs et me dirige vers l'extérieur.
J'ouvre, sors et entreprend de fermer à clé. Puis, je m'assois sur les marches du perron et m'en allume une.
Soudain, une voix m'interpelle:
-Thomas?
Jimmy, en sueur se tient face à moi. Rapidement il s'approche et sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit me décoche une droite dans la gueule.
-Putain mais t'es con ou quoi?! hurle t-il.
Je sens une vive chaleur parcourir ma joue gauche, toute la colère que j'accumule explose alors d'un coup.
-Espèce de connard!
Je me rue sur lui et le renverse, nous glissons dans l'herbe mais ce dernier me retourne sur le dos afin de m'envoyer un deuxième coup, cette fois dirigé vers mon estomac.
J'encaisse et tente de lui placer un direct dans la mâchoire, qu'il esquive facilement.
Jimmy se saisit de mes poignets et me plaque à terre. Immobilisé, je cris de douleur:
-Mon bras!
Ce dernier refuse de me lâcher et finit par me dire:
-Putain pourquoi t'as fait ça?
Je sens une véritable détresse dans ses mots. Je m'arrête de bouger et craque littéralement.
-Elle m'a anéanti, elle l'a fait exprès... Je suis une merde! Jamais elle n'aurait fait ça sinon!
Jimmy se dégage et m'aide à me relever, nous sommes tout deux à genoux dans l'herbe, il s'assoit à côté de moi et passe son bras par dessus mon épaule.
-Ca va aller, je te promets ça va aller maintenant.
Je renifle un coup et le regarde.
-Je peux voir? me demande il.
Je détourne les yeux, il retourne alors mon bras et contemple les dégâts.
-Thomas on va aller aux urgences maintenant, c'est hors de question que tu restes ainsi.
Vous savez, avec des mots d'adolescent il est des choses qu'il paraît difficiles de rendre crédibles, ce n'est pas seulement le fait de dire que tous ces mots peuvent paraître faciles, mais parfois c'est juste comme une longue route qui n'en finit pas.
Je vois ces instants de ma vie défiler, je suis tel le spectateur, passif. Je ne contrôle rien du tout et chute lamentablement.
Retenez moi.
J'écarquille les yeux et contemple mon bras, protégé d'un bandage, des points de sutures ont été fraîchement posé.
Jimmy pose ses yeux sur moi:
-On va rentrer Thomas, il est très tard, il reprend son souffle, j'ai appelé ta mère ne t'inquiètes pas.
Je me lève , nous marchons silencieusement, je vois les couloirs blancs défiler jusqu'au hall d'entrée, les portes automatiques s'ouvrent, dehors la nuit est installée, les nuages ont fait place à un magnifique ciel étoilé.
Sans dire un mot Jimmy m'offre une cigarette, nous commençons à marcher en direction de ma maison, ce trajet passe trop vite, le temps de jeter mon mégot me voilà devant ma porte.
Je m'avance et sonne, ma mère apparaît, l'air grave, elle ne dit rien et m'invite à rentrer.
Je salue alors Jimmy avant de m'effacer, lentement je monte dans ma chambre et me couche sur mon lit, toujours habillé.
Parfois l'on fait ces choix auxquels l'on a longuement réfléchit et qui, paraissent insurmontables ou que l'on a peur de regretter à l'avenir.
La facilité c'est de fuir la vie, se battre, faire face à la réalité c'est un challenge en soit. Je suis confronté à des problèmes qui me paraissent impossibles à résoudre, d'autres diraient qu'il n'en est rien.
La vérité c'est qu'il est temps pour moi d'arrêter de me leurrer et d'ouvrir les yeux car, ça fait déjà bien longtemps que j'oublie de vivre.
21/01/11 à 17:30:39
Sweet, j'adore !
20/01/11 à 17:57:28
Need a sweet
17/01/11 à 20:32:46
Oui j'aime vraiment :)
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