1h30 que nous sommes sur la route. Nous sommes à 120 km de Clermont Ferrand, autrement dit, le voyage va être long. Tout le monde dort dans notre voiture, Benjamin conduit, devant nous les deux véhicules des soldats du Secteur 7, et derrière nous la C3 de Patrick accompagné de Mika et de la jeune fille que j'ai trouvé à Montpellier, qui ne s'est toujours pas réveillée, ça commence à me faire peur cette histoire. Il faut que j'en parle au Capitaine.

Mais d'abord, je veux savoir ce qui est arrivé au Lieutenant :

-Bon, tu te décides à m'expliquer ce qu'il s'est passé dans ce putain de village ?

-Bien. On cherchait des vivres, puis nous avons entendu des tirs d'armes lourdes,

-Oui c'etait justement les gars du Secteur 7.

-Je sais, et donc, on a essayé de se diriger vers eux, pour essayer de se rallier. On les a vu passer en trombe devant nous, alors on les a suivis tentant de les rattraper, mais quelque chose à traversé la route, je crois que c'était une de ses saloperies.
J'ai freiné, ce qu'il ne fallait pas faire. En fait, les dizaines de trucs qui poursuivaient le Secteur 7, étaient derrière nous.
On s'est vite fait submergé, j'ai utilisé ma dernière grenade ce qui les a fait reculer, ça nous a laissé une marge pour courir, mais... Je sais pas ce qu'il s'est passé, parmis eux, il y en avait un, un qui était différent.

-Qu'est-ce que tu veux dire ?

-J'ai jamais vu quelqu'un courir comme ça. Ce truc allait aussi vite qu'une voiture ! Il a finit par sauter sur le lieutenant. Et, la seconde d'après, il était décapité.
Si j'ai réussi à survivre, c'est parce que ces trucs étaient trop occupés à bouffer mon supérieur, un homme qui ne méritait pas ça.


Je ne pu prononcer aucun mot. Tout les gens autour de moi meurent. Cédric, une pauvre mère ainsi que son fils agé d'à peine 15 ans, le lieutenant...

-Dis moi, tu savais avant que ça existait, le « Secteur 7 » ?

-A vrai dire non, tu serais étonné de savoir qu'on a presque autant d'entités secrètes que les états unis.

-Tu leur fait confiance ?

-Ils m'ont sauvé la vie, et on sauvé la vie à tout un camp. Je pense qu'on peut leur faire confiance. Puis si ce monde devient notre nouveau monde, je vois pas comment on peut survivre si on se fait pas confiance, entre humains.


La jauge d'essence se vide progressivement, et chaque arrêt est un réel danger pour notre groupe.


« Sergent ? Vous me recevez ? Ici le Capitaine Thomas, on va devoir s'arrêter faire l'essence, tenez vous prêts. » 

« Bien pris, nous aussi on tombe à court.» 

« On trouve une station, on fait le plein et des réserves et on essaye de ne plus s'arrêter avant Paris »

« Bien compris, terminé »


Nous sortons donc des nationales pour trouver une autoroute, et donc, une station essence. Mais les autoroutes sont jonchées de voitures abandonnées ou en flammes, et même quelques créatures, mais lorsqu'ils sont solitaires ils n'attaquent pas les groupes, apparemment.