Ma nouvelle vie de dealer
Par : HousseDeRocket
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 27
Publié le 28/12/08 à 17:12:41 par HousseDeRocket
[ Kador et moi sortirent de la baraque, et après avoir échanger quelques mots, nous prîmes la voiture avec Sweetzy, direction le lieu de l'échange. ]
Nous démarrâmes.
Je regardai derrière, une dernière fois, juste avant de partir, comme Orphée le grec ; qui avait pourtant comme unique consigne de ne jamais regarder au delà de son épaule. Je ne pus m'empêcher de le faire. Si j'étais superstitieux je pourrai dire que c'était là un présage.
La voiture roulée à vive allure, j'avais à peine bouclée ma ceinture que déjà nous avions rejoint la route principale qui menée à la Zone Industrielle.
« On est en retard... dit Kador
- Mais nan, le temps qu'ils discutent on sera prêt. Reprit Sweetzy, assit sur la banquette arrière
- T'as pris quoi pour te défendre ? dis-je
- (Kador me regarda, en tournant sa tête à droite) Un 9mm pour Sweetzy, un autre pour toi et moi j'ai une uzi.
- J'ai jamais tenu une arme de ma vie et tu vas m'en donner une ?
- Au pire j'en prendrai deux
- (hum)
- Bon, une dernière volonté ?
- Oui ; ne plus jamais vous revoir après cette soirée...
- Ahahaha T'inquiète pas pour ça, tes prières seront exaucées. Inch'allah tu l'auras ta place au paradis !
- Ouais, bah en attendant j'espère que je serai pas mort dans 2h00
- Ahahaha »
Après quelques longues minutes, Kador alluma la radio. Il était alors 01h30 – 01h45 du matin.
Puis Kador rompit le silence :
« Nerveux ?
- Ouais... un peu
- Un peu ou beaucoup ?
- Beaucoup... Tu m'as toujours pas dis ce que je devais faire précisément...
- (soupir) On va se garer derrière un hangar, tu resteras dans la voiture, prêt à démarrer, et nous, on s'occupera des vendeurs.
- Mais, je serai seul ?
- Dans la voiture oui...
- Et s'ils me repèrent ?
- T'aurais une arme couillon...
- Ah ok, tu crois que ça me suffira ?
- C'est suffisant pour tuer quelqu'un en tout cas. »
Ces dernières paroles me fit froid dans le dos. Elles résonnèrent dans ma tête comme un coup de tonnerre.
« Et tu vas tuer tout le monde ? Comme ça ? Sans état d'âme ?
- Nan pas tout le monde, il suffit de faire un peu peur aux gens et c'est bon...
- Tu me parles des deux plus grandes familles de la région, tu crois qu'ils vont « avoir peur » d'un couillon qui les tient en joue ?
- Tu sais, face à une arme, un homme n'en est plus vraiment un. Vaut mieux sauvé sa peau, plutôt que de faire le brave...
- Et ces familles au fait, c'est qui ?
- Une famille d'italiens qui ont du partir de chez eux, à la suite d'une « petite guerre » entre mafioso, et ceux qui achètent la dope c'est des Gitans, une grande famille de roumains qui ont le monopole dans plusieurs domaines plus ou moins légales : travail au noir, cambriolage, vol de bagnole etc... »
J'entendais Sweetzy qui chargeait son arme, et qui parlait à vois basse. Je crois qu'il récitait des prières, ou des incantations. Je ne cherchais pas à comprendre ce qu'il disait, de toute façon ce mec était un peu taré.
Kador fit de même, et me tendit l'arme. Je la pris, et la posa sur la plage avant.
« Je la prendra tout à l'heure...
- Ok, tiens le volant, je charge l'uzi »
C'était la première que je voyais une uzi : je croyais que c'était une petite arme, un genre de 9mm mais avec un manche en plus mais pas du tout. C'est une arme plutôt grosse, un petit fusil, ou si vous préférez une petite mitraillette. Elle peut se tenir à une main, la crosse calée entre la poitrine et l'aisselle, ou à deux mains : une pour le manche, l'autre pour le canon.
Après que Kador eu chargé l'uzi, il reprit le volant et dit :
« On a plus pour longtemps, je coupe les phares, alors faites attention »
En effet, nous devions faire le moins de bruit possible, et surtout, ne pas se faire repéré.
C'est ce que nous fîmes, et après avoir zigzagué entre les hangar, les chaufferies, les usines, Kador arrêta la voiture.
Je ne voyais rien, absolument rien, mais ils devaient savoir où aller.
« Bon, tu reste là, et t'attends le signale.
- Quel signale ?
- Je te laisse un téléphone, s'il sonne, alors c'est qu'on arrive, s'il ne sonne pas, viens nous chercher...
- Ok... »
Puis il sortit avec Sweetzy. Je sortis moi aussi, et je m'installais à la place du conducteur.
Mes genoux tremblaient, mes mains tremblaient, tout mon corps tremblait. J'avais peur, encore plus que lorsque j'ai du accompagner Kador chez son boss.
Kador me fit signe de la main, je ne sais pas s'il voulait me dire au revoir, adieu, ou bonne chance, mais en tout cas, intérieurement, j'espérais ne plus jamais le revoir.
J'étais prêt à démarrer la voiture et m'enfuir, loin, très loin. Après tout, est-ce qu'il irait me rechercher ? Il sait où j'habite, mais il ne sortira peut être pas d'ici vivant ?
Si j'allumais les phares, si je klaxonnai, ou pire, si je tirais un coup de feu, ils allaient peut être se faire découvrir, et là, leur plan serait foiré !
Je serai enfin tranquille.
Et tandis que je méditais, une agitation soudaine me fit sortir de mes pensées : un homme s'approchait, j'entendais des pas. Il ne pouvait pas me voir, il n'y avait pas de lumière, et la voiture était à l'arrêt. De plus elle était caché derrière un espèce de conteneur.
Je sortis de la voiture, en prenant mon 9mm, et discrètement, j'allais me cacher derrière une taule que j'avais repairé avant l'absence de lumière.
La faible lueur de la lune, qui reflétait un peu partout, éclaira légèrement la silhouette de l'homme en question, je voyais alors que c'était ni Kador, ni Sweetzy...
Nous démarrâmes.
Je regardai derrière, une dernière fois, juste avant de partir, comme Orphée le grec ; qui avait pourtant comme unique consigne de ne jamais regarder au delà de son épaule. Je ne pus m'empêcher de le faire. Si j'étais superstitieux je pourrai dire que c'était là un présage.
La voiture roulée à vive allure, j'avais à peine bouclée ma ceinture que déjà nous avions rejoint la route principale qui menée à la Zone Industrielle.
« On est en retard... dit Kador
- Mais nan, le temps qu'ils discutent on sera prêt. Reprit Sweetzy, assit sur la banquette arrière
- T'as pris quoi pour te défendre ? dis-je
- (Kador me regarda, en tournant sa tête à droite) Un 9mm pour Sweetzy, un autre pour toi et moi j'ai une uzi.
- J'ai jamais tenu une arme de ma vie et tu vas m'en donner une ?
- Au pire j'en prendrai deux
- (hum)
- Bon, une dernière volonté ?
- Oui ; ne plus jamais vous revoir après cette soirée...
- Ahahaha T'inquiète pas pour ça, tes prières seront exaucées. Inch'allah tu l'auras ta place au paradis !
- Ouais, bah en attendant j'espère que je serai pas mort dans 2h00
- Ahahaha »
Après quelques longues minutes, Kador alluma la radio. Il était alors 01h30 – 01h45 du matin.
Puis Kador rompit le silence :
« Nerveux ?
- Ouais... un peu
- Un peu ou beaucoup ?
- Beaucoup... Tu m'as toujours pas dis ce que je devais faire précisément...
- (soupir) On va se garer derrière un hangar, tu resteras dans la voiture, prêt à démarrer, et nous, on s'occupera des vendeurs.
- Mais, je serai seul ?
- Dans la voiture oui...
- Et s'ils me repèrent ?
- T'aurais une arme couillon...
- Ah ok, tu crois que ça me suffira ?
- C'est suffisant pour tuer quelqu'un en tout cas. »
Ces dernières paroles me fit froid dans le dos. Elles résonnèrent dans ma tête comme un coup de tonnerre.
« Et tu vas tuer tout le monde ? Comme ça ? Sans état d'âme ?
- Nan pas tout le monde, il suffit de faire un peu peur aux gens et c'est bon...
- Tu me parles des deux plus grandes familles de la région, tu crois qu'ils vont « avoir peur » d'un couillon qui les tient en joue ?
- Tu sais, face à une arme, un homme n'en est plus vraiment un. Vaut mieux sauvé sa peau, plutôt que de faire le brave...
- Et ces familles au fait, c'est qui ?
- Une famille d'italiens qui ont du partir de chez eux, à la suite d'une « petite guerre » entre mafioso, et ceux qui achètent la dope c'est des Gitans, une grande famille de roumains qui ont le monopole dans plusieurs domaines plus ou moins légales : travail au noir, cambriolage, vol de bagnole etc... »
J'entendais Sweetzy qui chargeait son arme, et qui parlait à vois basse. Je crois qu'il récitait des prières, ou des incantations. Je ne cherchais pas à comprendre ce qu'il disait, de toute façon ce mec était un peu taré.
Kador fit de même, et me tendit l'arme. Je la pris, et la posa sur la plage avant.
« Je la prendra tout à l'heure...
- Ok, tiens le volant, je charge l'uzi »
C'était la première que je voyais une uzi : je croyais que c'était une petite arme, un genre de 9mm mais avec un manche en plus mais pas du tout. C'est une arme plutôt grosse, un petit fusil, ou si vous préférez une petite mitraillette. Elle peut se tenir à une main, la crosse calée entre la poitrine et l'aisselle, ou à deux mains : une pour le manche, l'autre pour le canon.
Après que Kador eu chargé l'uzi, il reprit le volant et dit :
« On a plus pour longtemps, je coupe les phares, alors faites attention »
En effet, nous devions faire le moins de bruit possible, et surtout, ne pas se faire repéré.
C'est ce que nous fîmes, et après avoir zigzagué entre les hangar, les chaufferies, les usines, Kador arrêta la voiture.
Je ne voyais rien, absolument rien, mais ils devaient savoir où aller.
« Bon, tu reste là, et t'attends le signale.
- Quel signale ?
- Je te laisse un téléphone, s'il sonne, alors c'est qu'on arrive, s'il ne sonne pas, viens nous chercher...
- Ok... »
Puis il sortit avec Sweetzy. Je sortis moi aussi, et je m'installais à la place du conducteur.
Mes genoux tremblaient, mes mains tremblaient, tout mon corps tremblait. J'avais peur, encore plus que lorsque j'ai du accompagner Kador chez son boss.
Kador me fit signe de la main, je ne sais pas s'il voulait me dire au revoir, adieu, ou bonne chance, mais en tout cas, intérieurement, j'espérais ne plus jamais le revoir.
J'étais prêt à démarrer la voiture et m'enfuir, loin, très loin. Après tout, est-ce qu'il irait me rechercher ? Il sait où j'habite, mais il ne sortira peut être pas d'ici vivant ?
Si j'allumais les phares, si je klaxonnai, ou pire, si je tirais un coup de feu, ils allaient peut être se faire découvrir, et là, leur plan serait foiré !
Je serai enfin tranquille.
Et tandis que je méditais, une agitation soudaine me fit sortir de mes pensées : un homme s'approchait, j'entendais des pas. Il ne pouvait pas me voir, il n'y avait pas de lumière, et la voiture était à l'arrêt. De plus elle était caché derrière un espèce de conteneur.
Je sortis de la voiture, en prenant mon 9mm, et discrètement, j'allais me cacher derrière une taule que j'avais repairé avant l'absence de lumière.
La faible lueur de la lune, qui reflétait un peu partout, éclaira légèrement la silhouette de l'homme en question, je voyais alors que c'était ni Kador, ni Sweetzy...
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