Les Autres
Par : Games
Genre : Science-Fiction
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 1
Publié le 27/11/10 à 22:33:10 par Games
Chapitre 1 :
« Red 1 à Zone A, répondez ! ». Le dixième appel fut le bon et le vaisseau s’arrima enfin à leur plateforme. Ah ! Que cela fait du bien de rentré chez sois. Après dix-huit missions périlleuses au cours de ce mois, j’allais de nouveau retrouver la chaleur de mon caisson de vie avec ma femme. Je descendis de la passerelle de commandement en saluant l’équipage, puis vers le sas de déchargement. Je croisai mon chef mécanicien avec son paquetage sur le dos tout souriant. La lumière se défila, petit à petit, à nos yeux par la grosse porte blindée entrouverte. La lumière des projecteurs nous aveuglâmes puis le grondement de l’équipage au sujet de celle-ci se fit sentir. Les sirènes qui accompagnaient l’ouverture de la porte se turent et les projecteurs baissèrent d’intensité dévoilant une centaine de personnes venues nous souhaiter le bienvenu et notre retour ici. J’aperçus ma femme, immobile et ravissante, dans le coin de cette formidable foule qui s’amassait de plus en plus. Une sirène encore plus forte résonna, signifiant qu’il fallait évacuer le sas avant la décompression spatiale. La foule encore criante se recula pour nous laisser passer puis suivies jusqu’aux immenses portes de la commanderie de la flotte aérienne de Sigviel.
Après un bref débriefing, mes hommes redescendirent tous les uns après les autres suivant leur poste. Moi, en dernier bien-sûr, eu droit à des félicitations et des faveurs pour ma carrière de spatio-pionnier. Le Supra-spationaute en chef me recommanda de revenir demain pour une nouvelle mission qui, d’après ses dires, était une étape importante dans la construction du monde sigviellien. Oui mais là, je suis revenus de plusieurs missions d’implantations et j’aurais aimé me reposer un peu avant de repartir dans une mission sans doute autant dangereuse que les précédentes. Mes supérieurs ne comprenaient pas encore que nous n’étions pas des machines. Je pris l’ascenseur privé qui me déposa dans le hall doré et traversa celui-ci à grand pas. Un toussotement me fit stopper puis sourire. Je me retournais pour serrer la main de mon meilleur second. Après quelques échanges sur la réunion, il me proposa d’aller boire un verre sur l’avenue 7, qui devait être magnifique en cette saison de catambre.
Après un bref voyage en shkar, la vue sur New Graph me coupa le souffle. J’avais oublié à quels points les tours, les centrales, les avenues et les pilonnes d’extra-collisions se mêlaient avec la teinte rouge sang du ciel. La mégalopole était encore chauffée par le Kill. Je regardai le ciel sombrant doucement dans l’obscurité, puis lançais la conversation sur la mission que voulait me confier le Supra-spationaute. Mon second fit les yeux ronds avec un air excité. Ses injections de spartian avaient fait effet. Heureusement que mon grade permettait d’éviter celles-ci. L’état second de mon spatio-lieutenant apparus rapidement et fit des siennes. Son activité cardiaque était si forte que je pouvais la sentir du fauteuil où je me trouvais. Sa respiration était irrégulière et des traits différents apparurent sur son visage. Je le menais calmement vers le caisson de relaxation prévue à cet effet dans tous les endroits publics de la cité. J’avais oublié encore une fois comment ces injections permettant la stabilisation des zones de force, autrement dit, les zones où la violence et la colère se déchaînent, pouvaient-être d’une rudesse effroyable. Lens Gordon devaient être fière de son invention. Et dire qu’il gouvernait New Graph. Il avait réussi, avec ces injections, à minimiser le taux de criminalité et de violence, le réduisant à 0,5 % dans toute la ville. Les derniers dixièmes restants étaient ceux qui, par leur classe sociale, avaient réussi à détourner ce produit et en faire une industrie sous laquelle des marchés beaucoup moins légaux avaient lieux. Les règlements de compte étaient rares et ils se passaient généralement dans des endroits inconnus de la population. La société sigvillienne avait l’air d’être une magnifique organisation bien construite mais elles étaient construites sur des utopies, faites pour tromper les gens qui ne rêvaient que d’avenir illusoire. Tout en songeant à cela, j’étais déjà arrivé devant ma tour qui se dévoilait dans le ciel maintenant noir et enflammé d’étoiles diverses.
« Red 1 à Zone A, répondez ! ». Le dixième appel fut le bon et le vaisseau s’arrima enfin à leur plateforme. Ah ! Que cela fait du bien de rentré chez sois. Après dix-huit missions périlleuses au cours de ce mois, j’allais de nouveau retrouver la chaleur de mon caisson de vie avec ma femme. Je descendis de la passerelle de commandement en saluant l’équipage, puis vers le sas de déchargement. Je croisai mon chef mécanicien avec son paquetage sur le dos tout souriant. La lumière se défila, petit à petit, à nos yeux par la grosse porte blindée entrouverte. La lumière des projecteurs nous aveuglâmes puis le grondement de l’équipage au sujet de celle-ci se fit sentir. Les sirènes qui accompagnaient l’ouverture de la porte se turent et les projecteurs baissèrent d’intensité dévoilant une centaine de personnes venues nous souhaiter le bienvenu et notre retour ici. J’aperçus ma femme, immobile et ravissante, dans le coin de cette formidable foule qui s’amassait de plus en plus. Une sirène encore plus forte résonna, signifiant qu’il fallait évacuer le sas avant la décompression spatiale. La foule encore criante se recula pour nous laisser passer puis suivies jusqu’aux immenses portes de la commanderie de la flotte aérienne de Sigviel.
Après un bref débriefing, mes hommes redescendirent tous les uns après les autres suivant leur poste. Moi, en dernier bien-sûr, eu droit à des félicitations et des faveurs pour ma carrière de spatio-pionnier. Le Supra-spationaute en chef me recommanda de revenir demain pour une nouvelle mission qui, d’après ses dires, était une étape importante dans la construction du monde sigviellien. Oui mais là, je suis revenus de plusieurs missions d’implantations et j’aurais aimé me reposer un peu avant de repartir dans une mission sans doute autant dangereuse que les précédentes. Mes supérieurs ne comprenaient pas encore que nous n’étions pas des machines. Je pris l’ascenseur privé qui me déposa dans le hall doré et traversa celui-ci à grand pas. Un toussotement me fit stopper puis sourire. Je me retournais pour serrer la main de mon meilleur second. Après quelques échanges sur la réunion, il me proposa d’aller boire un verre sur l’avenue 7, qui devait être magnifique en cette saison de catambre.
Après un bref voyage en shkar, la vue sur New Graph me coupa le souffle. J’avais oublié à quels points les tours, les centrales, les avenues et les pilonnes d’extra-collisions se mêlaient avec la teinte rouge sang du ciel. La mégalopole était encore chauffée par le Kill. Je regardai le ciel sombrant doucement dans l’obscurité, puis lançais la conversation sur la mission que voulait me confier le Supra-spationaute. Mon second fit les yeux ronds avec un air excité. Ses injections de spartian avaient fait effet. Heureusement que mon grade permettait d’éviter celles-ci. L’état second de mon spatio-lieutenant apparus rapidement et fit des siennes. Son activité cardiaque était si forte que je pouvais la sentir du fauteuil où je me trouvais. Sa respiration était irrégulière et des traits différents apparurent sur son visage. Je le menais calmement vers le caisson de relaxation prévue à cet effet dans tous les endroits publics de la cité. J’avais oublié encore une fois comment ces injections permettant la stabilisation des zones de force, autrement dit, les zones où la violence et la colère se déchaînent, pouvaient-être d’une rudesse effroyable. Lens Gordon devaient être fière de son invention. Et dire qu’il gouvernait New Graph. Il avait réussi, avec ces injections, à minimiser le taux de criminalité et de violence, le réduisant à 0,5 % dans toute la ville. Les derniers dixièmes restants étaient ceux qui, par leur classe sociale, avaient réussi à détourner ce produit et en faire une industrie sous laquelle des marchés beaucoup moins légaux avaient lieux. Les règlements de compte étaient rares et ils se passaient généralement dans des endroits inconnus de la population. La société sigvillienne avait l’air d’être une magnifique organisation bien construite mais elles étaient construites sur des utopies, faites pour tromper les gens qui ne rêvaient que d’avenir illusoire. Tout en songeant à cela, j’étais déjà arrivé devant ma tour qui se dévoilait dans le ciel maintenant noir et enflammé d’étoiles diverses.
17/12/10 à 18:58:57
Début intéressant, bien écris, un peu trop "pavé", l'histoire semble intéressante mais... où est la suite ?
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