<h1>Noelfic</h1>

L'Incroyable Mogus


Par : OnlyWhiteRabbit

Genre : Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 6

Publié le 14/03/10 à 19:44:12 par OnlyWhiteRabbit

Prit de panique, Mogus se leva et courut à toute vitesse, comme il en avait tellement l'habitude.

Il réfléchit, réfléchit, à tout un tas de choses. À ce qu'il allait devenir, à ce qu'il faisait et à ce qu'il s'était passé. Sa soirée, la plus étrange de sa vie, défila dans sa tête, par bribes d'images, extraits de sons et autres attributs mémoriels.
Sans savoir pourquoi, il continuait à courir, s'engouffrant profondément dans la ville, surmontée de grattes ciels immenses. Peut-être était-ce une tentative symbolique de fuir la réalité... ou la vérité.
Reprenant peu à peu ses esprits, mais continuant sa course, une boule énorme arriva d'un coup sec sur son estomac. C'était en réalité une boule non visible, une boule de stress plutôt, donc rien de matériel. Pourquoi ? Il avait oublié son chat.
Il s'arrêta alors, regardant autours de lui posant la main contre un mur, pour reprendre son souffle et réaliser l'horreur de cette vérité: il avait perdu le seul être qu'il connaissait au monde. Ses mains, en direction du mur ne touchèrent pas de la brique mais une affiche, une affiche représentant la tête d'un homme, un homme qui portait des lunettes. Sous sa photo luisait le titre "Daniel G.", une phrase plus haut citant "Ce n'est pas pour un monde nouveau, mais pour l'actualisation de l'ancien". L'homme souriait sur la photo.
Mogus n'aimait pas cet homme, il ne savait pourquoi mais il avait un sentiment à l'intérieur de lui qui lui disait que cet homme était une véritable ordure. Par ailleurs, même s'il se mit par la suite à marcher au hasard, il avait la vague sensation d'avoir déjà vu tous ces paysages, un peu comme dans un rêve où l'on croit avoir déjà rêvé d'une même chose.
Il marchait, rasant les murs, les frôlant même de temps à autres, vers une destination inconnue aboutissant toujours au même cycle: ruelle, rue, ruelle rue. Les rues étaient de grandes routes ornées de trottoirs, flanqués de panneaux de signalisation et les ruelles des "entre-immeubles" ne laissant passer que les piétons, rassemblant poubelles et escaliers menant vers le haut. Il s'endormait à moitié en traversant une rue, si bien que l'homme en voiture claxonant en lui hurlant de dégager qui passait ne le fit même pas sursauter.
Il connaissait déjà les voitures. Arrivé dans une ruelle, quelque chose changea. Il y avait un homme au bout, dont Mogus ne distinguait que la silhouette mais il s'en fichait pas mal.

- Hey !
Mogus ouvrit les yeux en sursaut, comme si on l'eut frappé.
- Hey ! répéta l'homme.
Mogus murmura un vague "quoi ?". L'homme lui fit signe d'approcher.
- C'est toi Edward ? Viens, suis-moi !
Mogus le suivit, car trop fatigué pour comprendre quoi que ce soit. L'homme l'amena dans une ruelle qui débouchait sur un cul-de-sac. Une porte et des fenêtres allumées. L'homme fit entrer Mogus dans sa maison, un espèce de taudis. En entrant, Edward arriva dans un couloir éclairé par des lampes fixées au plafond. En continuant ils arrivèrent dans un salon. L'homme parla alors.
- Merde, c'était quoi, c'était quoi...
Mogus ignorait de quoi il voulait parler. D'ailleurs comme il pensa, il s'en foutait. Il se mit sur le canapé le plus proche et entreprit de dormir.
- Le nom, le nom... rah mais quel idiot. Allez Norman, trouve le nom... Ah oui voilà.
L'homme prit un dossier posé sur une étagère et dit:
- Mogus réveille-toi !
Mogus sursauta pour la deuxième fois et se leva si brutalement qu'il ne sut comment il avait fait.
- Content de te revoir. Tu dois sans doute ignorer qui je suis ? Viens je vais te rafraîchir la mémoire.
Pour la seconde fois, Mogus suivit cet homme et sortit de ce salon paisible, aux murs blancs et au carrelage impeccable, orné d'une télévisions, de deux canapés blancs et d'une table ronde accompagnée de quatre chaises. L'homme le conduisit dans une pièce souterraine où était logé une véritable cave de pirate informatique et scientifique. Des tas d'appareils bizarres étaient disposés sur les étagères de cette cave où était notable un bazar indescriptible. Éclairée par une seule lampe jaune, cette cave était des plus étranges. Deux ordinateurs étaient présents. Un qui était éteint, et l'autre qui affichait des codes défilant à toute vitesse.

- J'ai tellement de choses à te raconter Mogus. Je m'appelle Norman. En tant normal je suis ton meilleur ami, Norman. Et toi je t'appelle Edward, mais tu t'appelles John Edward Kathar. Il faut que je te raconte ta vie.

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14/03/10 à 22:42:03

Suite :rire:

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