Jeff pour les intimes
Par : briandu22
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
III - Le récital
Publié le 10/11/10 à 22:09:43 par briandu22
III – Le récital
Quelques jours auparavant…
Il est 20h30. Je mange mes nouilles froides devant la télé. Sur la chaine d’info, la présentatrice parle encore du nouveau mystère criminel, voué à ne pas être résolu comme une vingtaine depuis le début de l’année.
« Les policiers locaux s’affairent toujours autour du Lac Michigan où a été retrouvé, avant-hier, la voiture de Bob Jones avec son propriétaire, sévèrement arrangé, dans le coffre. Retrouvée par un voisin, la voiture était à l’envers dans le Lac à 3°C. Le mois de Décembre n’a pas facilité le travail d’extraction de la voiture. Les deux femmes qui ont ouvertes le coffre se sont évanouies sous le choc de la scène. L’autopsie révélée cette après midi explique l’horreur du massacre. Jones a été tué par des méthodes inimaginables, suspendu par les pieds, on lui a découpé les jambes et les mains pour ensuite les greffer à l’envers. Les bras se retrouvant à la place des jambes et inversement. Un travail minutieusement accompli qui atteste l’action d’un professionnel. Le président a lancé un appel à témoin international devant la taille du chaos qui règne actuellement aux États-Unis. Les habitants ne savent plus quand sortir depuis que ce ou ces tueurs sévissent sur l’ensemble du territoire. Les spécialistes n’ont décelés aucun rapport entre les différents meurtres et ils en concluent que le ou les tueurs choisissent au hasard. Les différents modes d’actions mettent en avant la présence de plusieurs tueurs même si aucun indice, aucune preuve ne l’atteste… »
Les pauvres, je sais très bien qui a fait ça… Pierce Moon est un ancien chirurgien qui a tourné fou après avoir été envoyé à la guerre pour réparer, du mieux possible, la boucherie. Il a réussi à sortir de psychiatrie mais sans pour autant le mériter. Complètement atteint, ce type adore montrer ses talents de chirurgien et n’hésite pas à faire des œuvre d’arts humaines. Couvert par le MKP et ses incroyables relations, il ne sera jamais pris par les autorités…
Je jette le reste de mes nouilles dans la poubelle et commence à regrouper mon matériel. Ce soir, ça sera l’apothéose en public. Un vrai spectacle pour les Chicagoans et pour les États-Unis en général. J’ai une folle envie de faire du très gore…
J’ai ma caméra, mes jeux de lumière, le pass d’entrée au Wrigley Field, mes petits jeux personnels et enfin, ma malle. Tout est paré. Je charge mon pick up et fais chauffer le moteur pendant que je me change.
Je suis là, devant le miroir de ma modeste salle de bain, toujours aussi grand, mon mètre quatre vingt dix ne bougera jamais malheureusement. Je n’aime pas ma gueule. Pourtant, on me fait souvent la remarque que j’ai de beaux yeux bleus. Mais il n’y a rien à faire, je suis buté envers moi-même ! Mes cheveux sont suffisamment longs pour cacher mes grandes oreilles (que je déteste cordialement aussi) et sont coiffés à l’arrache pour changer. Mes grandes mains sont très pratiques pour dégager la mèche qui squatte mon front.
J’enfile mon costume de Père Noël. Après avoir rangé Dracula pour Halloween. J’ai un costume pour chaque moment de l’année. Pratique !
Je me gare dans le parking privé du stade de Baseball de Chicago, le Wrigley Field -ouvert au préalable grâce à mes clefs volées- et me met à sillonner les rues les plus proches du stade en quête d’une victime. La nuit est très sombre, les nombreux nuages cachent la lune ainsi que les étoiles. L’éclairage public déjà faible est atténué par une légère brume hivernale. Malgré la fraicheur, je ne mets pas beaucoup de temps à trouver ce soir. Un jeune couple passe devant moi. Ils doivent avoir 21 ans à tout casser. La fille est une petite poupée blonde. Son copain est du genre à faire du rugby et se pavane tranquillement avec elle. Il fait le malin, il fait le beau, il fait le fort, il m’aborde… :
- Eh guignol, trouve moi des clopes ! (Je bouillonne intérieurement… J’ai une grosse envie de le remettre à sa place, mais j’accepte de jouer le jeu…)
Je lui réponds en faisant le peureux
- J’en ai dans ma voiture si vous voulez. Me faites pas de mal !
- Si tu restes tranquille et que tu me trouves des clopes, je te laisserai peut être le nez dans son état d’origine ! ( Lui, il ne sait pas à qui il a affaire… )
- Vous êtes trop bon… ( J’hésite langoureusement entre lui péter l’arcade et découper son nez pour le lui mettre dans le cul ou me laisser faire…)
J’invite ces abrutis à me suivre et les conduis jusqu’à ma voiture, sur le parking du stade. Il est impressionné et me demande comment j’ai pu me garer là. J’adore l’improvisation :
- Eh bien, je suis le modeste gardien de nuit de ce haut lieu sportif.
- Qu’est ce que tu foutais dans la rue alors ? Mais attend, tu surveilles en tenue de père noël ??
Je me rends compte de l’absurdité de mon histoire et j’essaye de corriger le tir…
- Je suis allé prendre un petit remontant au bar d’à côté. Je suis un frileux. Je m’habille comme ça pour me rassurer ! Ce costume me fait oublier que, si je fais ce job, c’est au cas où il y aurait une intrusion, ce qui n’est pas jouissif … (s’il me croit, il est vraiment trop con)
- Ouais, un frileux froussard… (il est vraiment trop con.. !) T’as rien à foutre à ce poste quoi ! (soies pas jaloux mec…)
- C’est le genre de remarque qu’il faut faire à mon humble employeur…
- Bon arrête de parler et envoie mes clopes ! (allez, fais le malin devant Barbie)
- Si vous voulez, je peux même vous faire visiter un petit peu…
- En vrai ???!!! Je veux tout voir ! Vestiaires ! Tribunes ! Ah, je veux fouler cette satanée pelouse aussi !! (parle pas comme ça, tu es presque vulgaire.. !)
- Commençons par la pelouse si vous voulez !
J’embarque donc cet homme et son caniche (qui n’a toujours pas dit un mot) dans mon piège. Je les invite à rentrer sur le terrain et referme derrière eux la seule issue. A clé.
Quelques jours auparavant…
Il est 20h30. Je mange mes nouilles froides devant la télé. Sur la chaine d’info, la présentatrice parle encore du nouveau mystère criminel, voué à ne pas être résolu comme une vingtaine depuis le début de l’année.
« Les policiers locaux s’affairent toujours autour du Lac Michigan où a été retrouvé, avant-hier, la voiture de Bob Jones avec son propriétaire, sévèrement arrangé, dans le coffre. Retrouvée par un voisin, la voiture était à l’envers dans le Lac à 3°C. Le mois de Décembre n’a pas facilité le travail d’extraction de la voiture. Les deux femmes qui ont ouvertes le coffre se sont évanouies sous le choc de la scène. L’autopsie révélée cette après midi explique l’horreur du massacre. Jones a été tué par des méthodes inimaginables, suspendu par les pieds, on lui a découpé les jambes et les mains pour ensuite les greffer à l’envers. Les bras se retrouvant à la place des jambes et inversement. Un travail minutieusement accompli qui atteste l’action d’un professionnel. Le président a lancé un appel à témoin international devant la taille du chaos qui règne actuellement aux États-Unis. Les habitants ne savent plus quand sortir depuis que ce ou ces tueurs sévissent sur l’ensemble du territoire. Les spécialistes n’ont décelés aucun rapport entre les différents meurtres et ils en concluent que le ou les tueurs choisissent au hasard. Les différents modes d’actions mettent en avant la présence de plusieurs tueurs même si aucun indice, aucune preuve ne l’atteste… »
Les pauvres, je sais très bien qui a fait ça… Pierce Moon est un ancien chirurgien qui a tourné fou après avoir été envoyé à la guerre pour réparer, du mieux possible, la boucherie. Il a réussi à sortir de psychiatrie mais sans pour autant le mériter. Complètement atteint, ce type adore montrer ses talents de chirurgien et n’hésite pas à faire des œuvre d’arts humaines. Couvert par le MKP et ses incroyables relations, il ne sera jamais pris par les autorités…
Je jette le reste de mes nouilles dans la poubelle et commence à regrouper mon matériel. Ce soir, ça sera l’apothéose en public. Un vrai spectacle pour les Chicagoans et pour les États-Unis en général. J’ai une folle envie de faire du très gore…
J’ai ma caméra, mes jeux de lumière, le pass d’entrée au Wrigley Field, mes petits jeux personnels et enfin, ma malle. Tout est paré. Je charge mon pick up et fais chauffer le moteur pendant que je me change.
Je suis là, devant le miroir de ma modeste salle de bain, toujours aussi grand, mon mètre quatre vingt dix ne bougera jamais malheureusement. Je n’aime pas ma gueule. Pourtant, on me fait souvent la remarque que j’ai de beaux yeux bleus. Mais il n’y a rien à faire, je suis buté envers moi-même ! Mes cheveux sont suffisamment longs pour cacher mes grandes oreilles (que je déteste cordialement aussi) et sont coiffés à l’arrache pour changer. Mes grandes mains sont très pratiques pour dégager la mèche qui squatte mon front.
J’enfile mon costume de Père Noël. Après avoir rangé Dracula pour Halloween. J’ai un costume pour chaque moment de l’année. Pratique !
Je me gare dans le parking privé du stade de Baseball de Chicago, le Wrigley Field -ouvert au préalable grâce à mes clefs volées- et me met à sillonner les rues les plus proches du stade en quête d’une victime. La nuit est très sombre, les nombreux nuages cachent la lune ainsi que les étoiles. L’éclairage public déjà faible est atténué par une légère brume hivernale. Malgré la fraicheur, je ne mets pas beaucoup de temps à trouver ce soir. Un jeune couple passe devant moi. Ils doivent avoir 21 ans à tout casser. La fille est une petite poupée blonde. Son copain est du genre à faire du rugby et se pavane tranquillement avec elle. Il fait le malin, il fait le beau, il fait le fort, il m’aborde… :
- Eh guignol, trouve moi des clopes ! (Je bouillonne intérieurement… J’ai une grosse envie de le remettre à sa place, mais j’accepte de jouer le jeu…)
Je lui réponds en faisant le peureux
- J’en ai dans ma voiture si vous voulez. Me faites pas de mal !
- Si tu restes tranquille et que tu me trouves des clopes, je te laisserai peut être le nez dans son état d’origine ! ( Lui, il ne sait pas à qui il a affaire… )
- Vous êtes trop bon… ( J’hésite langoureusement entre lui péter l’arcade et découper son nez pour le lui mettre dans le cul ou me laisser faire…)
J’invite ces abrutis à me suivre et les conduis jusqu’à ma voiture, sur le parking du stade. Il est impressionné et me demande comment j’ai pu me garer là. J’adore l’improvisation :
- Eh bien, je suis le modeste gardien de nuit de ce haut lieu sportif.
- Qu’est ce que tu foutais dans la rue alors ? Mais attend, tu surveilles en tenue de père noël ??
Je me rends compte de l’absurdité de mon histoire et j’essaye de corriger le tir…
- Je suis allé prendre un petit remontant au bar d’à côté. Je suis un frileux. Je m’habille comme ça pour me rassurer ! Ce costume me fait oublier que, si je fais ce job, c’est au cas où il y aurait une intrusion, ce qui n’est pas jouissif … (s’il me croit, il est vraiment trop con)
- Ouais, un frileux froussard… (il est vraiment trop con.. !) T’as rien à foutre à ce poste quoi ! (soies pas jaloux mec…)
- C’est le genre de remarque qu’il faut faire à mon humble employeur…
- Bon arrête de parler et envoie mes clopes ! (allez, fais le malin devant Barbie)
- Si vous voulez, je peux même vous faire visiter un petit peu…
- En vrai ???!!! Je veux tout voir ! Vestiaires ! Tribunes ! Ah, je veux fouler cette satanée pelouse aussi !! (parle pas comme ça, tu es presque vulgaire.. !)
- Commençons par la pelouse si vous voulez !
J’embarque donc cet homme et son caniche (qui n’a toujours pas dit un mot) dans mon piège. Je les invite à rentrer sur le terrain et referme derrière eux la seule issue. A clé.
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