Jeff pour les intimes
Par : briandu22
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
II - Addison avenue, QG secondaire
Publié le 10/11/10 à 22:06:54 par briandu22
II – Addison Avenue, QG secondaire.
Je l’aperçois enfin. Zack est assis sur un banc, il fixe la Tamise. Je le rejoins et m’assoie à côté de lui, en face de la mairie Londonienne. Il sort une clémentine et s’affaire, comme à son habitude, à enlever toutes les peaux ainsi que toutes les fibres blanches. Le temps est maussade, il fait frais, presque froid. Le mois de Décembre tient ses promesses cette année. J’ai bien fait de mettre un gros pull. J’engage la conversation avec Zack :
- Il doit arriver quand ?
- Il devrait déjà être là… grogne t-il
- Et s’il ne vient pas ?
- On rentre à New York, on le trouve, on le torture, on le mutile et on poste les morceaux à l’adresse de sa mère.
Il dit cela calmement. Sans sourire, sans trouver sa phrase choquante. Pour cause, mon frère jumeau est handicapé mental. Il est fasciné par les méthodes Moyenâgeuses de torture. J’ai échappé au handicap mais il m’a entrainé dans ses folies meurtrières. Je suis devenu, comme lui, tueur par plaisir. On prend un pied atroce à choisir des gens dans la rue, que ce soit par leurs tenues ou leurs têtes, par leurs façons de parler ou de marcher. Oui, je le sais, c’est horriblement cruel. C’est ça qui est intéressant ! Quels autres actes peuvent apporter autant d’adrénaline ? Vous ne pouvez pas savoir, il faut essayer… Après tout, nous considérons ça comme un passe temps. Certains iront faire du football quand nous irons à la chasse à l’homme. C’en est devenu un besoin profond, une dépendance, comme des fumeurs, il nous faut notre meurtre hebdomadaire.
Un homme habillé tout en noir fait tressaillir mon frère.
- Zack …?
- Le voilà enfin ! , s’exclame t-il tout excité
- Il ne m’inspire rien de bon…
L’inconnu est grand, barbu, habillé tout de noir, avec des lunettes de soleil teintées et une capuche imposante. Ce n’est pas le genre à passer inaperçu à Londres malgré toutes les excentricités qu’il peut y avoir dans cette belle ville. Il nous reconnaît et se dirige vers nous de sa démarche clinquante. Ca me surprend, puisque je ne l’ai jamais vu… A moins que… En fait il me dit quelque chose.
- Vous êtes Zack et Jefferson ? dit-il dans un accent Russe
- Tu es en retard ! Montre ta tête au lieu de te cacher !
L’homme ne réagit pas à l’agression, il doit connaître Zack plus que je ne le pense.
- Je ne tiens pas trop à me montrer ici, ça ira. Mais lorsque nous serons plus en sécurité, vous en apprendrez davantage.
- Pourquoi nous avoir donné rendez vous dans Londres alors que vous voulez restez discret ?
Je ne peux pas retenir ma phrase tant ses propos sont incohérents avec la situation, je ne compte pas partir avec lui comme ça.
- Il vaut mieux pour vous que vous me suiviez, à moins que vous ne vous rendiez pas compte que vous êtes dangereusement entourés.
- Dois-je y voir une menace ? (fais pas le parano, ça te va pas)
- Non pas du tout, juste de la prévention, ne jouez pas au plus malin avec moi, avec nous…
- Tu ferais mieux d’appliquer ce qui était convenu ! , balance mon frère au nez de l’homme
- C’est ce que je tente de faire, il était convenu que je vous amène à mon supérieur. Mais vous paraissez réticents, ce n’est pas moi qui gène au bon déroulement de notre rendez vous. (c’est ça, fout toi de nos gueules)
- Très bien, nous allons vous suivre.
Je fais signe à mon frère et nous suivons l’homme qui commence déjà à repartir. Il s’engouffre dans une berline noire, un modèle très récent de marque Allemande. Zack hésite quelque peu à rentrer dans le véhicule, j’en deviens méfiant. L’homme ouvre sa fenêtre et nous fais un signe de tête. La porte arrière s’ouvre dans un déclic. Zack se lance et s’assoie sur une luxueuse banquette de cuir noir. Je prends place à côté de lui. Dans le véhicule, seul un chauffeur (a priori privé) et l’homme mystérieux sont assis à l’avant. Le trajet s’effectue dans le plus grand des silences. Le ciel était jusqu’à présent terne et menaçant. Il se met désormais à pleuvoir. De plus en plus. On prend une averse assez exceptionnelle. Un signe ? Je suis du regard nos directions, le chauffeur nous amène à Kensington, dans la banlieue Ouest de Londres. Il contourne le Holland Park et se gare dans l’Addison Avenue. Le passager sort et nous invite à en faire de même. Nous sommes garés devant un grand pavillon, vers lequel Zack avance, comme s’il savait que ce que nous cherchions était là.
L’homme frappe trois coups, puis deux, puis trois, avec des espaces entre chaque salve. La porte s’ouvre instantanément. Sans le bon mot de passe, elle resterait probablement fermée. Nous entrons derrière lui. C’est un nain qui nous accueille. Il s’occupe d’ouvrir la porte à ceux qui connaissent cette planque. Il parle à l’oreille de notre contact en montant sur une chaise et ce dernier nous invite une nouvelle fois à le suivre. Nous montons les escaliers en bois de la masure et entrons dans une grande salle où il n’y a qu’un bureau. L’atmosphère qui y règne n’est guère rassurante. Il fait très sombre, les rideaux sont tirés et les luminaires sont éteints. Derrière le bureau, un siège tourné vers la cheminée où l’on entend le feu qui crépite. Une fumée s’échappe par-dessus le siège. Il est occupé par quelqu’un que nous ne pouvons voir. L’homme nous laisse en montrant le siège. Zack et moi nous retrouvons donc seuls dans la pièce avec le fumeur.
- Messieurs, bienvenue.
Le siège se tourne et un vieil homme balafré se présente à nos yeux. Chauve et plutôt maigrelet, la cicatrice qu’il avait sur le visage ne laisse penser rien de bon sur son passé, ni sur son présent d’ailleurs.
- Je vous ai conviés afin de vous parler de nous. Vous savez qui nous sommes bien sur. En tant qu’excellents tueurs en série, vous ne pouvez pas ignorer notre existence. J’ai entendu parler de vos exploits il y a déjà quelques mois. Au début, je l’avoue, je n’étais pas intéressé le moins du monde… Mais plus j’entends parler de vous, plus je prends conscience que j’ai besoin de gars comme vous ! Je suis « le directeur » du MKP. Quelle fierté pour ma part de diriger ce clan en propageant sa réputation dans notre domaine tandis que les autorités internationales ne comprennent toujours pas ce qui se cache derrière ces crimes organisés ! Pour la petite histoire, c’est avant tout une histoire familiale. Mon grand père, paix à sa glorieuse âme, a lancé cette idée alors qu’il était à votre niveau. Il a réquisitionné son frère puis a engrené son fils, son neveu, des amis, et d’autres jusqu’à aujourd’hui. C’est ainsi que le Man Killing Pleasure a pris de l’importance et de la renommée. Il est dans l’éthique de ce groupement de pratiquer en bande ou avec l’ensemble des membres, dans la plus grande discrétion possible. Il est évident que jusque là, ça a été globalement respecté. Une preuve ? Le plus gros coup de notre organisme : Kennedy bien entendu ! Nous avons engagé Lee Oswald, alors employé du Texas School Book Depository. Fine gâchette, nous l’avons amené à agir pour nous car le tracé de Kennedy pendant sa parade est issu de notre organisme lui aussi : nous l’avons fait passer exprès devant le TSBD pour qu’Oswald n’ai aucune difficulté à abattre sa cible. Alors qu’il se faisait piètrement démasqué, nous avons envoyé un deuxième tueur pour débarrasser les preuves avant que cet abruti ne se dénonce et nous balance par la même occasion. Ainsi, Jack Ruby a été faire le ménage. Nous lui faisions confiance pour ne rien dire. Au cas où, le juge était aussi un des notre. Il a tout de même été condamné à mort, histoire de faire bonne figure… Il a fait appel, on a eu le temps de l’éliminer. Il aurait pu avouer en ayant subitement peur de la mort. Embolie pulmonaire, c’est ce qu’a révélé son autopsie ! C’est marrant de voir ce que l’on peut faire croire a des médecins qui n’ont pas vus le corps. J’aime les nouveaux poisons ! Vous arrive t-il de tuer au poison Zack ?
Il a débité tout son monologue comme s’il l’avait appris par cœur avant notre arrivée. Cet étrange rescapé de je ne sais quelle formidable aventure commence à m’inquiéter et son récit de propagande ne me donne pas trop envie de continuer cette entrevue. Ses propos ont été dictés avec une telle prétention… Son travail est remarquable, c’est vrai (malgré l’horreur me direz vous), mais il faut avoir le triomphe modeste et son récit quelque peu pédant (j’aime trop ce mot veuillez m’excusez...) a eu le don d’énervez Zack qui préfère, à l’encontre de ses habitudes, ne pas lui répondre.
- Vous savez déjà tout de lui, de nous. Pourquoi faire l’innocent Mr Kuepps ?
- Jeff, je vous trouve bien tendu aujourd’hui. Un souci ?
- Vous êtes légèrement stressant… Vous parlez beaucoup aussi. On aurait dit que vous répondiez à des questions imaginaires qu’on ne vous a pas posées !
- Je parle beaucoup mais jamais inutilement Jeff. Je ne suis qu’un vieil homme qui n’est même plus capable de prendre part aux excursions. Il faudra vous y faire Jeff car je serais votre supérieur quand vous nous rejoindrez ! Je sais que vous viendrez, je ne me trompe jamais.
- Il est vrai que ça m’intéresse.
- Moi aussi ! ajouta Zack d’un coup très excité
- Oui Zack, je sais que tu es partant ! Ton talent sera reconnu parmi nous ! Toi et Jeff formerez un duo exemplaire ! Vous serez des modèles pour les autres ! (modère tes propos garçon.. !)
- Il ne faut pas s’emballer comme ça. On ne sera peut être pas bien accueillis.
- Vous rigolez ? Ils vous attendent depuis longtemps ! J’ai reçu quelques pétitions pour me tourner vers vous ! (flatteur en plus !) Je savais qu’en attendant un peu, vous feriez quelque chose de spectaculaire comme ce qu’il s’est passé Mercredi dernier !
- En effet, vous avez l’air de me connaitre (nous connaître) très bien…
- J’ai d’excellents contacts Jeff, ça facilite la tâche.
- Je n’en doute pas…
Il est très fort, c’est vrai. Il l’avait prévu. Ce coup de Mercredi est assez gratifiant je l’avoue…
Je l’aperçois enfin. Zack est assis sur un banc, il fixe la Tamise. Je le rejoins et m’assoie à côté de lui, en face de la mairie Londonienne. Il sort une clémentine et s’affaire, comme à son habitude, à enlever toutes les peaux ainsi que toutes les fibres blanches. Le temps est maussade, il fait frais, presque froid. Le mois de Décembre tient ses promesses cette année. J’ai bien fait de mettre un gros pull. J’engage la conversation avec Zack :
- Il doit arriver quand ?
- Il devrait déjà être là… grogne t-il
- Et s’il ne vient pas ?
- On rentre à New York, on le trouve, on le torture, on le mutile et on poste les morceaux à l’adresse de sa mère.
Il dit cela calmement. Sans sourire, sans trouver sa phrase choquante. Pour cause, mon frère jumeau est handicapé mental. Il est fasciné par les méthodes Moyenâgeuses de torture. J’ai échappé au handicap mais il m’a entrainé dans ses folies meurtrières. Je suis devenu, comme lui, tueur par plaisir. On prend un pied atroce à choisir des gens dans la rue, que ce soit par leurs tenues ou leurs têtes, par leurs façons de parler ou de marcher. Oui, je le sais, c’est horriblement cruel. C’est ça qui est intéressant ! Quels autres actes peuvent apporter autant d’adrénaline ? Vous ne pouvez pas savoir, il faut essayer… Après tout, nous considérons ça comme un passe temps. Certains iront faire du football quand nous irons à la chasse à l’homme. C’en est devenu un besoin profond, une dépendance, comme des fumeurs, il nous faut notre meurtre hebdomadaire.
Un homme habillé tout en noir fait tressaillir mon frère.
- Zack …?
- Le voilà enfin ! , s’exclame t-il tout excité
- Il ne m’inspire rien de bon…
L’inconnu est grand, barbu, habillé tout de noir, avec des lunettes de soleil teintées et une capuche imposante. Ce n’est pas le genre à passer inaperçu à Londres malgré toutes les excentricités qu’il peut y avoir dans cette belle ville. Il nous reconnaît et se dirige vers nous de sa démarche clinquante. Ca me surprend, puisque je ne l’ai jamais vu… A moins que… En fait il me dit quelque chose.
- Vous êtes Zack et Jefferson ? dit-il dans un accent Russe
- Tu es en retard ! Montre ta tête au lieu de te cacher !
L’homme ne réagit pas à l’agression, il doit connaître Zack plus que je ne le pense.
- Je ne tiens pas trop à me montrer ici, ça ira. Mais lorsque nous serons plus en sécurité, vous en apprendrez davantage.
- Pourquoi nous avoir donné rendez vous dans Londres alors que vous voulez restez discret ?
Je ne peux pas retenir ma phrase tant ses propos sont incohérents avec la situation, je ne compte pas partir avec lui comme ça.
- Il vaut mieux pour vous que vous me suiviez, à moins que vous ne vous rendiez pas compte que vous êtes dangereusement entourés.
- Dois-je y voir une menace ? (fais pas le parano, ça te va pas)
- Non pas du tout, juste de la prévention, ne jouez pas au plus malin avec moi, avec nous…
- Tu ferais mieux d’appliquer ce qui était convenu ! , balance mon frère au nez de l’homme
- C’est ce que je tente de faire, il était convenu que je vous amène à mon supérieur. Mais vous paraissez réticents, ce n’est pas moi qui gène au bon déroulement de notre rendez vous. (c’est ça, fout toi de nos gueules)
- Très bien, nous allons vous suivre.
Je fais signe à mon frère et nous suivons l’homme qui commence déjà à repartir. Il s’engouffre dans une berline noire, un modèle très récent de marque Allemande. Zack hésite quelque peu à rentrer dans le véhicule, j’en deviens méfiant. L’homme ouvre sa fenêtre et nous fais un signe de tête. La porte arrière s’ouvre dans un déclic. Zack se lance et s’assoie sur une luxueuse banquette de cuir noir. Je prends place à côté de lui. Dans le véhicule, seul un chauffeur (a priori privé) et l’homme mystérieux sont assis à l’avant. Le trajet s’effectue dans le plus grand des silences. Le ciel était jusqu’à présent terne et menaçant. Il se met désormais à pleuvoir. De plus en plus. On prend une averse assez exceptionnelle. Un signe ? Je suis du regard nos directions, le chauffeur nous amène à Kensington, dans la banlieue Ouest de Londres. Il contourne le Holland Park et se gare dans l’Addison Avenue. Le passager sort et nous invite à en faire de même. Nous sommes garés devant un grand pavillon, vers lequel Zack avance, comme s’il savait que ce que nous cherchions était là.
L’homme frappe trois coups, puis deux, puis trois, avec des espaces entre chaque salve. La porte s’ouvre instantanément. Sans le bon mot de passe, elle resterait probablement fermée. Nous entrons derrière lui. C’est un nain qui nous accueille. Il s’occupe d’ouvrir la porte à ceux qui connaissent cette planque. Il parle à l’oreille de notre contact en montant sur une chaise et ce dernier nous invite une nouvelle fois à le suivre. Nous montons les escaliers en bois de la masure et entrons dans une grande salle où il n’y a qu’un bureau. L’atmosphère qui y règne n’est guère rassurante. Il fait très sombre, les rideaux sont tirés et les luminaires sont éteints. Derrière le bureau, un siège tourné vers la cheminée où l’on entend le feu qui crépite. Une fumée s’échappe par-dessus le siège. Il est occupé par quelqu’un que nous ne pouvons voir. L’homme nous laisse en montrant le siège. Zack et moi nous retrouvons donc seuls dans la pièce avec le fumeur.
- Messieurs, bienvenue.
Le siège se tourne et un vieil homme balafré se présente à nos yeux. Chauve et plutôt maigrelet, la cicatrice qu’il avait sur le visage ne laisse penser rien de bon sur son passé, ni sur son présent d’ailleurs.
- Je vous ai conviés afin de vous parler de nous. Vous savez qui nous sommes bien sur. En tant qu’excellents tueurs en série, vous ne pouvez pas ignorer notre existence. J’ai entendu parler de vos exploits il y a déjà quelques mois. Au début, je l’avoue, je n’étais pas intéressé le moins du monde… Mais plus j’entends parler de vous, plus je prends conscience que j’ai besoin de gars comme vous ! Je suis « le directeur » du MKP. Quelle fierté pour ma part de diriger ce clan en propageant sa réputation dans notre domaine tandis que les autorités internationales ne comprennent toujours pas ce qui se cache derrière ces crimes organisés ! Pour la petite histoire, c’est avant tout une histoire familiale. Mon grand père, paix à sa glorieuse âme, a lancé cette idée alors qu’il était à votre niveau. Il a réquisitionné son frère puis a engrené son fils, son neveu, des amis, et d’autres jusqu’à aujourd’hui. C’est ainsi que le Man Killing Pleasure a pris de l’importance et de la renommée. Il est dans l’éthique de ce groupement de pratiquer en bande ou avec l’ensemble des membres, dans la plus grande discrétion possible. Il est évident que jusque là, ça a été globalement respecté. Une preuve ? Le plus gros coup de notre organisme : Kennedy bien entendu ! Nous avons engagé Lee Oswald, alors employé du Texas School Book Depository. Fine gâchette, nous l’avons amené à agir pour nous car le tracé de Kennedy pendant sa parade est issu de notre organisme lui aussi : nous l’avons fait passer exprès devant le TSBD pour qu’Oswald n’ai aucune difficulté à abattre sa cible. Alors qu’il se faisait piètrement démasqué, nous avons envoyé un deuxième tueur pour débarrasser les preuves avant que cet abruti ne se dénonce et nous balance par la même occasion. Ainsi, Jack Ruby a été faire le ménage. Nous lui faisions confiance pour ne rien dire. Au cas où, le juge était aussi un des notre. Il a tout de même été condamné à mort, histoire de faire bonne figure… Il a fait appel, on a eu le temps de l’éliminer. Il aurait pu avouer en ayant subitement peur de la mort. Embolie pulmonaire, c’est ce qu’a révélé son autopsie ! C’est marrant de voir ce que l’on peut faire croire a des médecins qui n’ont pas vus le corps. J’aime les nouveaux poisons ! Vous arrive t-il de tuer au poison Zack ?
Il a débité tout son monologue comme s’il l’avait appris par cœur avant notre arrivée. Cet étrange rescapé de je ne sais quelle formidable aventure commence à m’inquiéter et son récit de propagande ne me donne pas trop envie de continuer cette entrevue. Ses propos ont été dictés avec une telle prétention… Son travail est remarquable, c’est vrai (malgré l’horreur me direz vous), mais il faut avoir le triomphe modeste et son récit quelque peu pédant (j’aime trop ce mot veuillez m’excusez...) a eu le don d’énervez Zack qui préfère, à l’encontre de ses habitudes, ne pas lui répondre.
- Vous savez déjà tout de lui, de nous. Pourquoi faire l’innocent Mr Kuepps ?
- Jeff, je vous trouve bien tendu aujourd’hui. Un souci ?
- Vous êtes légèrement stressant… Vous parlez beaucoup aussi. On aurait dit que vous répondiez à des questions imaginaires qu’on ne vous a pas posées !
- Je parle beaucoup mais jamais inutilement Jeff. Je ne suis qu’un vieil homme qui n’est même plus capable de prendre part aux excursions. Il faudra vous y faire Jeff car je serais votre supérieur quand vous nous rejoindrez ! Je sais que vous viendrez, je ne me trompe jamais.
- Il est vrai que ça m’intéresse.
- Moi aussi ! ajouta Zack d’un coup très excité
- Oui Zack, je sais que tu es partant ! Ton talent sera reconnu parmi nous ! Toi et Jeff formerez un duo exemplaire ! Vous serez des modèles pour les autres ! (modère tes propos garçon.. !)
- Il ne faut pas s’emballer comme ça. On ne sera peut être pas bien accueillis.
- Vous rigolez ? Ils vous attendent depuis longtemps ! J’ai reçu quelques pétitions pour me tourner vers vous ! (flatteur en plus !) Je savais qu’en attendant un peu, vous feriez quelque chose de spectaculaire comme ce qu’il s’est passé Mercredi dernier !
- En effet, vous avez l’air de me connaitre (nous connaître) très bien…
- J’ai d’excellents contacts Jeff, ça facilite la tâche.
- Je n’en doute pas…
Il est très fort, c’est vrai. Il l’avait prévu. Ce coup de Mercredi est assez gratifiant je l’avoue…
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