Histoire au clair de lune
Par : Cérate
Genre : Fantastique
Status : Terminée
Note :
Chapitre 7
Sixième nuit
Publié le 24/05/10 à 18:02:01 par Cérate
La lune est rousse.
Je suis allongé sous le chêne. Il est couvert de petites feuilles. Je n'arrive pas à me lever, et ma poitrine se soulève difficilement. L'air est trop rare, il me brûle.
Il est tôt encore, je peux me rendormir.
Je ferme les yeux.
Quand je les ouvre à nouveau, l'astre de la nuit est loin dans le ciel. Les deux généraux ne sont pas passés me réveiller. Je m'assois, difficilement, en prenant appui sur une grosse racine terreuse.
Je reste plusieurs minutes ainsi, quasi immobile, tentant de reprendre mon souffle.
J'aime la sensation du tronc contre ma main. Il est rugueux et solide, plein d'aspérités. J'ai l'impression qu'il me soutient.
Je suis debout, enfin.
Il me faut rejoindre mes hommes, ils m'attendent.
Je ne peux pas quitter l'arbre.
Chaque pas loin de lui est un supplice. Ma poitrine hurle de douleur, mes jambes sont comme enracinées, seule ma tête me laisse tranquille.
Je m'adosse à nouveau contre l'écorce. Mes poumons me brûlent !
Dans quelques instants, je réessaye.
Où que j'aille, quelle que soit la direction, je ne peux avancer. Mes pieds ne se soulèvent qu'au prix d'un immense effort, chaque pas est mille fois pire que le précédent.
C'est l'œuvre de la sorcière, j'en suis sûr.
Qu'a -t-elle donc fait ?
Les heures passent. Je suis allongé contre la tombe, car rester debout me fait trop mal.
Quoi que je fasse, je ne peux pas toucher le symbole qu'elle a dessiné un peu plus tôt. Ma main est comme dotée d'une vie propre. Elle m'obéit jusqu'à le frôler, puis passe par-dessus au lieu de l'effacer. C'est une forme simple, deux carrés entrelacés, qui suffit pourtant à me maintenir prisonnier. Je ne comprends pas cette magie !
Le jour sera bientôt là.
Je suis allongé sous le chêne. Il est couvert de petites feuilles. Je n'arrive pas à me lever, et ma poitrine se soulève difficilement. L'air est trop rare, il me brûle.
Il est tôt encore, je peux me rendormir.
Je ferme les yeux.
Quand je les ouvre à nouveau, l'astre de la nuit est loin dans le ciel. Les deux généraux ne sont pas passés me réveiller. Je m'assois, difficilement, en prenant appui sur une grosse racine terreuse.
Je reste plusieurs minutes ainsi, quasi immobile, tentant de reprendre mon souffle.
J'aime la sensation du tronc contre ma main. Il est rugueux et solide, plein d'aspérités. J'ai l'impression qu'il me soutient.
Je suis debout, enfin.
Il me faut rejoindre mes hommes, ils m'attendent.
Je ne peux pas quitter l'arbre.
Chaque pas loin de lui est un supplice. Ma poitrine hurle de douleur, mes jambes sont comme enracinées, seule ma tête me laisse tranquille.
Je m'adosse à nouveau contre l'écorce. Mes poumons me brûlent !
Dans quelques instants, je réessaye.
Où que j'aille, quelle que soit la direction, je ne peux avancer. Mes pieds ne se soulèvent qu'au prix d'un immense effort, chaque pas est mille fois pire que le précédent.
C'est l'œuvre de la sorcière, j'en suis sûr.
Qu'a -t-elle donc fait ?
Les heures passent. Je suis allongé contre la tombe, car rester debout me fait trop mal.
Quoi que je fasse, je ne peux pas toucher le symbole qu'elle a dessiné un peu plus tôt. Ma main est comme dotée d'une vie propre. Elle m'obéit jusqu'à le frôler, puis passe par-dessus au lieu de l'effacer. C'est une forme simple, deux carrés entrelacés, qui suffit pourtant à me maintenir prisonnier. Je ne comprends pas cette magie !
Le jour sera bientôt là.
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