15 Mars 2010 17:44 min

Le soleil était au crépuscule. Il me restait 2 minutes. Où aller ?
Je devais trouver un lieu pour me reposer une dizaine de minute voir une demi-heure. Je ne tiendrais pas plus de 20 minutes en sprint face à lui. Ou pouvais-je bien aller ? J'aperçus alors un saule au loin. Mais bien sur !!! Notre planque à moi et à Antoine. C'était là bas que l'on se retrouvait pour discuter de tout et de rien.

Je dévalais la pente se trouvant devant moi et couru en direction du saule. Notre repaire se trouvait derrière un tas de buissons à quelques pas du saule. je me faufilait entre les branches de ceux-ci et me retrouvait sous les racines d'un arbre. Nous avions aménagé le lieu avec des draps pour faire la tapisserie et des coussins comme sièges. La lumière ambiante baissa de plus en plus et je me retrouvai rapidement dans le noir complet.


Cela devait faire une heure que j'était caché ici et cette chose ne m'avait pas encore trouvée. J'entendis soudain des bruits de pas rapides. Je jetai un discret coup d'oeil dehors et aperçus, éclairé par la lumière de la lune, le monstre détruisant toutes choses se trouvant autour du saule. Comment savait-il que je m'y cachait. Il m'aurait bientôt atteint. Je devais m'enfuir et vite.
Je rampai discrètement pour sortir et fis le tour de l'arbre. Je m'accroupis et commençai à m'écarter de la cachette. Mais quelque chose m'empêcha de partir. Je venais d'entendre une voix familière. Je tendis l'oreille et reconnu cette voix. C'était celle de mon cousin. Il parlait avec le démon !!!

- Notre cachette se trouvait par ici mais pitié, arrêtez de me torturer.
- La ferme !!!

Le chose était arrivée devant notre repaire. Elle fouilla minutieusement dedans. Un cri de animal brisa alors le silence. Le monstre se mit alors à fendre l'air de ses griffes et à se rouler par terre. Que se passait-il ? La folie dura au moins 2 minutes. La bête se leva et quelque chose avait changée en elle mais quoi ?

Je me retournais alors précipitamment pour reprendre me fuite mais le buisson qui me servait de cachette s'était accroché à mon pull. Et je ne pus m'empêcher de lâcher un : " Merde ! " que la bête n'oublia pas d'entendre.

A suivre ...